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Archives du Semenoir de Maryse Hache

📄 Page 61 sur 62 (entrées 3001 à 3050 sur 3059)

lundi 19 jan 2009




elle est tombée sur l’angle de l’r     elle est tombée dans le beau mois d’hiver     elle est tombée entre hure et terre là où le Rhin flamboie des cheveux de Lorelei     elle est tombée tranquille ventre contre   elle est tombée dans l’œuf du vert     elle est tombée dans la fourrure interdite dans les grands fourrés sombres     elle est tombée dans le bel d’avril loin des socquettes et des marronniers en fleurs     elle est tombée tranquille dans toute sa force noire     elle est tombée sur le coin de l’r



elle tombe
quand





dimanche 10 juin 2007





lundi 19 jan 2009

lundi 19 jan 2009

ambulation ...




avec Jacques Dupin
« … une perpétuelle ambulation… »
M’introduire dans ton histoire, P.O.L p.69






ambulation


les jambes fières
ou quoi

servantes

ah l’adjectif


ça muscule
ça articule


dans les couloirs
la marche
du temps






samedi 19 mai 2007 châtenay-malabry
l’amandier




samedi 17 jan 2009




avec Jacques Dupin
« … une perpétuelle ambulation… »
M’introduire dans ton histoire, P.O.L p.69






ambulation


les jambes fières
ou quoi

servantes

ah l’adjectif


ça muscule
ça articule


dans les couloirs
la marche
du temps






samedi 19 mai 2007 châtenay-malabry
l’amandier




samedi 17 jan 2009

samedi 17 jan 2009

réciter la leçon ...




réciter la leçon

de la toile d'araignée
         du terrier du renard
         et de l'édredon du chat


          des gouttes de rosée
          de la livrée rousse
          et du bleu des plumes





creuser
le spectacle du monde




et ramasser
le café moulu
dans le petit tiroir du moulin




mercredi  12 février 2008




vendredi 16 jan 2009




réciter la leçon

de la toile d'araignée
         du terrier du renard
         et de l'édredon du chat


          des gouttes de rosée
          de la livrée rousse
          et du bleu des plumes





creuser
le spectacle du monde




et ramasser
le café moulu
dans le petit tiroir du moulin




mercredi  12 février 2008




vendredi 16 jan 2009

vendredi 16 jan 2009

le monde est entré ...




le monde est entré

par les odeurs
et le jardin
et les bois

il s'est donné dans ces subtils



le sang est entré

entrevu sous les jupes
entre les cuisses
d'une autre
sous un sombre préau
d'une récréation de cour
entre bitume et ombre



dans les rues
déambulait
le bleu-marine
à jupes
blazer
et béret
sagement en file
en route vers l'exaltation
des fastes chantés
dans l'encens des églises
et l'obsession
du sans fautes
péché et orthographe



bientôt
agenouillé



6 février 2007




mercredi 14 jan 2009




le monde est entré

par les odeurs
et le jardin
et les bois

il s'est donné dans ces subtils



le sang est entré

entrevu sous les jupes
entre les cuisses
d'une autre
sous un sombre préau
d'une récréation de cour
entre bitume et ombre



dans les rues
déambulait
le bleu-marine
à jupes
blazer
et béret
sagement en file
en route vers l'exaltation
des fastes chantés
dans l'encens des églises
et l'obsession
du sans fautes
péché et orthographe



bientôt
agenouillé



6 février 2007




mercredi 14 jan 2009

mercredi 14 jan 2009

filles d'hier ...





avec
hélène sanguinetti
et ariane dreyfus
et hélène cixous



 

filles d'hier


à nos mémoires criblées d'éternité de mimosa
à nos jours de bleu nuit
à nos chants d'encens et de myrrhe
à nos jupes-cathédrales
à nos blazers à patère


dans nos bouches bavardes et muettes
encore
le goût de l'enfance

autre nom du présent



dimanche 12 août 2007





mardi 13 jan 2009





avec
hélène sanguinetti
et ariane dreyfus
et hélène cixous



 

filles d'hier


à nos mémoires criblées d'éternité de mimosa
à nos jours de bleu nuit
à nos chants d'encens et de myrrhe
à nos jupes-cathédrales
à nos blazers à patère


dans nos bouches bavardes et muettes
encore
le goût de l'enfance

autre nom du présent



dimanche 12 août 2007





mardi 13 jan 2009

mardi 13 jan 2009

près d'un fleuve ...




près d’un fleuve
je roule

je suis
la rivière




le panier
d’osier


ma cheville
sur la rive
mon genou
en terre



le berceau


rinceaux
des balcons
dans les arbres
verts


je tiens
debout
je m’agenouille

quel dieu


quel mot


langue
je te salue




29 novembre 2003




mardi 13 jan 2009




près d’un fleuve
je roule

je suis
la rivière




le panier
d’osier


ma cheville
sur la rive
mon genou
en terre



le berceau


rinceaux
des balcons
dans les arbres
verts


je tiens
debout
je m’agenouille

quel dieu


quel mot


langue
je te salue




29 novembre 2003




mardi 13 jan 2009

mardi 13 jan 2009

lire au soleil claude esteban ...




lire au soleil claude esteban

entre langues
la française et l'espagnole

luz du matin
amarillo des parasols
et odeur des tilleuls

à poitiers




                          Les morts n'ont
                          pas de lieu, pas d'ombre à eux, mais
                          ils durent dans les yeux
                          des autres,





il a quitté la ménagerie
    lion de belfort
    mouton duvernet
il reste dans la langue

jeux d'absence
jeux de langue

trace de lumière
trace d'ombre

cependant que magny sur son grand avenson
la vie passe devant le café de la paix




et toi




jeudi 12 juin 2008





dimanche 11 jan 2009




lire au soleil claude esteban

entre langues
la française et l'espagnole

luz du matin
amarillo des parasols
et odeur des tilleuls

à poitiers




                          Les morts n'ont
                          pas de lieu, pas d'ombre à eux, mais
                          ils durent dans les yeux
                          des autres,





il a quitté la ménagerie
    lion de belfort
    mouton duvernet
il reste dans la langue

jeux d'absence
jeux de langue

trace de lumière
trace d'ombre

cependant que magny sur son grand avenson
la vie passe devant le café de la paix




et toi




jeudi 12 juin 2008





dimanche 11 jan 2009

dimanche 11 jan 2009

flaque de vert ...




flaque de vert


dessins au blanc
feuilles
rondeurs

et à la découpe

carré d'éclats

morceaux de soi
jetés dans le paysage
du monde


21 novembre 2008




samedi 10 jan 2009




flaque de vert


dessins au blanc
feuilles
rondeurs

et à la découpe

carré d'éclats

morceaux de soi
jetés dans le paysage
du monde


21 novembre 2008




samedi 10 jan 2009

samedi 10 jan 2009

verse l'eau sur ma tête ...




                                               avec Mathieu Bénézet, Mais une galaxie,

                                                Obsidiane & Le temps qu'il fait, 2005





verse l'eau sur ma tête
qu'elle dégouline jusqu'au gris
enveloppe-moi d'une serviette blanche
et transporte-moi
juqu'aux tambourins




mardi 11 mars 2008




vendredi 09 jan 2009




                                               avec Mathieu Bénézet, Mais une galaxie,

                                                Obsidiane & Le temps qu'il fait, 2005





verse l'eau sur ma tête
qu'elle dégouline jusqu'au gris
enveloppe-moi d'une serviette blanche
et transporte-moi
juqu'aux tambourins




mardi 11 mars 2008




vendredi 09 jan 2009

vendredi 09 jan 2009

oui ...




en compagnie de Claire Marin,
Hors de moi, éd Allia, Paris 2008




oui
tout désormais à l'aune de la fragilité
fragilité de la vie
fragilité de la richesse
                de la vie
toute chose qu'il faudra quitter

et cette fragilité est celle
                de tous les nous autres

ils me bougent
davantage

tout le vivant me bouge
davantage
                brin d'herbe
                chant d'oiseau
                paroles
                arbres pluie nuages


oui
la philosophie de l'instant
déjà vivante avec le travail du clown
mais dilatée intensifiée
philosophie de l'instant
à chaque instant

déjà vu ça chez descartes non
simul et...quelque chose

oui
une manière d'urgence
précipitation sans préjugés

oui
la démesure du vivant

qu'elle m'aide à me tenir à l'écart de
l'angélisme
et qu'elle remette la
tragédie
dans la vie

oui
remettre en jeu

ce que je suis est
en jeu
déplacement
toujours possible

un grand tricot rouge qu'on détricote
et qui se retricote

un grand drap dont on tire le fil de chaîne

pour la broderie_dévoration



mercredi 26 mars 2008





jeudi 08 jan 2009




en compagnie de Claire Marin,
Hors de moi, éd Allia, Paris 2008




oui
tout désormais à l'aune de la fragilité
fragilité de la vie
fragilité de la richesse
                de la vie
toute chose qu'il faudra quitter

et cette fragilité est celle
                de tous les nous autres

ils me bougent
davantage

tout le vivant me bouge
davantage
                brin d'herbe
                chant d'oiseau
                paroles
                arbres pluie nuages


oui
la philosophie de l'instant
déjà vivante avec le travail du clown
mais dilatée intensifiée
philosophie de l'instant
à chaque instant

déjà vu ça chez descartes non
simul et...quelque chose

oui
une manière d'urgence
précipitation sans préjugés

oui
la démesure du vivant

qu'elle m'aide à me tenir à l'écart de
l'angélisme
et qu'elle remette la
tragédie
dans la vie

oui
remettre en jeu

ce que je suis est
en jeu
déplacement
toujours possible

un grand tricot rouge qu'on détricote
et qui se retricote

un grand drap dont on tire le fil de chaîne

pour la broderie_dévoration



mercredi 26 mars 2008





jeudi 08 jan 2009

jeudi 08 jan 2009

dans la fumée ...




avec Mathieu Bénézet in plano n°65
[Claude Royet Journoud] L'in-plano
éd Al dante /Niok, 2002





•   dans la fumée, comme ceux qui viennent – et je mangeais une orange

•   nuit en dehors|étoiles|fumeurs en quête de
                                    et de l'obéissance qui nous
                          agenouille

•    (...) elle ne supporte pas

•    (...) le point; la coupure



   ici il se passe quelque chose




dans le train bordeaux massy
lundi  14 janvier 2008





mercredi 07 jan 2009




avec Mathieu Bénézet in plano n°65
[Claude Royet Journoud] L'in-plano
éd Al dante /Niok, 2002





•   dans la fumée, comme ceux qui viennent – et je mangeais une orange

•   nuit en dehors|étoiles|fumeurs en quête de
                                    et de l'obéissance qui nous
                          agenouille

•    (...) elle ne supporte pas

•    (...) le point; la coupure



   ici il se passe quelque chose




dans le train bordeaux massy
lundi  14 janvier 2008





mercredi 07 jan 2009

mercredi 07 jan 2009

sur le métier l'ouvrage




d'abord ai lu lu lu blogs et sites et non des moindres
blogs et sites à mon goût à mon bonheur

puis ai questionné amie et routarde de blog et site et non des moindres

ai choisi un hébergeur_est-ce le mot juste_
et me lance dans essais nombreux avant ouverture public



d'abord  travaille dans document word et me questionne pour

·         police
aimerais moins mince le genre_mais quel est le mot juste_
cette bas-de-casse est trop ventrue
celle-là elle apparaît trop claire sur #apercu
j'aime bien quand c'est noir bien contrasté
comment faire

·         corps
quel chiffre pour le corps
ça c'est trop grand ça se voit trop
ça c'est trop petit ça se voit pas assez
faut changer de corps pour la date des textes écrits avant le jour de la mise en ligne
et le corps des citations    quel pour elles
et la police des citations   quelle

·         espacement or not
pt 1 trop étiré aime pas
pt 0.1 la différence est trop infime
va pour pt 0.2

·         marges
à gauche ça va

·         et les sauts de ligne

ai un tout petit peu d'artisanat de publication sur blog dans les pattes donc sais qu'il est dangereux de confondre sauts de paragraphes et sauts manuels donc dans barre du menu édition clique dans remplacer et la fenêtre rechercher et remplacer s'ouvre me dis qu'en effet est contenue dans la proposition remplacer celle de rechercher sinon la machine ne connaît pas l'élément à remplacer met donc en place la manip et dans la fenêtre ouverte clique dans l'onglet remplacer  puis dans rechercher plus spécial  clique sur marque de paragraphe ai déjà un bon nombre de fois cru qu'il s'agissait de caractère de paragraphe [^v] et compris d'expérience qu'il fallait cliquer sur marque de paragraphe [^p] puis dans la case remplacer par spécial plus clique dans saut de ligne manuel [^l] oui c'est du boulot cambouis que je veux comprendre et savoir faire

·         et l'orthographe
relire et relire
imprimer corriger
relire et relire





puis passe à l'interface

·         saisir pourquoi des morceaux entiers du texte perdent leur marge et pas d'autres

·         trouver le nombre nécessaire de saut de ligne manuel avant et après le texte pour que le texte respire dans la fenêtre et que le blanc puisse jouer son silence

·         puis c'est le tour de la justification à droite : là aussi il me semble qu'une respiration est nécessaire entre la fin du texte et le début de la colonne de gauche qui appartient au squelette du blog préfabriqué

 





forme et fond fond et forme
la prétendue séparation me semble ne concerner que ce qui ne prête guère attention à l'un comme à l'autre
ou ce qui prête attention à tout fors le texte

je n'aime que –comment la nommer_la fondorme_le formonde_presque une mandorle un oublier-tout-fors-le-monde

même dans la simplicité
se dire que si l'on met des mots sur internet
et je le fais
c'est de la publication électronique
suis bien sûr loin de  publie.net dont voici la page de sommaire
_ ne fais pas de net-publication pour autres que moi
françois bon et toute l'équipe oui_
et quel beau travail

en profite pour encore les saluer tous les remercier et rendre hommage à leur travail
et dire à ceux qui me lisent d'aller y faire un tour
c'est là aussi que l'écriture en train de s'écrire se passe
et se passe comme un relais comme un lien




pense à tous ceux qui m'ont précédée qui ont eux aussi sûrement plus d'une fois remis leur ouvrage sur le métier et qui toujours continuent l'ouvrage

changerai choses
à mesure
de la vie
et au fur du semenoir


améliorations ratage
improvisation plutôt
comme avec le clown
et le plus mieux possible





lundi 05 jan 2009




d'abord ai lu lu lu blogs et sites et non des moindres
blogs et sites à mon goût à mon bonheur

puis ai questionné amie et routarde de blog et site et non des moindres

ai choisi un hébergeur_est-ce le mot juste_
et me lance dans essais nombreux avant ouverture public



d'abord  travaille dans document word et me questionne pour

·         police
aimerais moins mince le genre_mais quel est le mot juste_
cette bas-de-casse est trop ventrue
celle-là elle apparaît trop claire sur #apercu
j'aime bien quand c'est noir bien contrasté
comment faire

·         corps
quel chiffre pour le corps
ça c'est trop grand ça se voit trop
ça c'est trop petit ça se voit pas assez
faut changer de corps pour la date des textes écrits avant le jour de la mise en ligne
et le corps des citations    quel pour elles
et la police des citations   quelle

·         espacement or not
pt 1 trop étiré aime pas
pt 0.1 la différence est trop infime
va pour pt 0.2

·         marges
à gauche ça va

·         et les sauts de ligne

ai un tout petit peu d'artisanat de publication sur blog dans les pattes donc sais qu'il est dangereux de confondre sauts de paragraphes et sauts manuels donc dans barre du menu édition clique dans remplacer et la fenêtre rechercher et remplacer s'ouvre me dis qu'en effet est contenue dans la proposition remplacer celle de rechercher sinon la machine ne connaît pas l'élément à remplacer met donc en place la manip et dans la fenêtre ouverte clique dans l'onglet remplacer  puis dans rechercher plus spécial  clique sur marque de paragraphe ai déjà un bon nombre de fois cru qu'il s'agissait de caractère de paragraphe [^v] et compris d'expérience qu'il fallait cliquer sur marque de paragraphe [^p] puis dans la case remplacer par spécial plus clique dans saut de ligne manuel [^l] oui c'est du boulot cambouis que je veux comprendre et savoir faire

·         et l'orthographe
relire et relire
imprimer corriger
relire et relire





puis passe à l'interface

·         saisir pourquoi des morceaux entiers du texte perdent leur marge et pas d'autres

·         trouver le nombre nécessaire de saut de ligne manuel avant et après le texte pour que le texte respire dans la fenêtre et que le blanc puisse jouer son silence

·         puis c'est le tour de la justification à droite : là aussi il me semble qu'une respiration est nécessaire entre la fin du texte et le début de la colonne de gauche qui appartient au squelette du blog préfabriqué

 





forme et fond fond et forme
la prétendue séparation me semble ne concerner que ce qui ne prête guère attention à l'un comme à l'autre
ou ce qui prête attention à tout fors le texte

je n'aime que –comment la nommer_la fondorme_le formonde_presque une mandorle un oublier-tout-fors-le-monde

même dans la simplicité
se dire que si l'on met des mots sur internet
et je le fais
c'est de la publication électronique
suis bien sûr loin de  publie.net dont voici la page de sommaire
_ ne fais pas de net-publication pour autres que moi
françois bon et toute l'équipe oui_
et quel beau travail

en profite pour encore les saluer tous les remercier et rendre hommage à leur travail
et dire à ceux qui me lisent d'aller y faire un tour
c'est là aussi que l'écriture en train de s'écrire se passe
et se passe comme un relais comme un lien




pense à tous ceux qui m'ont précédée qui ont eux aussi sûrement plus d'une fois remis leur ouvrage sur le métier et qui toujours continuent l'ouvrage

changerai choses
à mesure
de la vie
et au fur du semenoir


améliorations ratage
improvisation plutôt
comme avec le clown
et le plus mieux possible





lundi 05 jan 2009

lundi 05 jan 2009

en lisant Michel Serres ...





Marqué par la guerre et l'abandon, je n'ai jamais levé le poing sur quiconque, y compris pour me défendre, car cette raison défensive me paraît un prétexte pour mieux en découdre et finir par détruire et tuer; je hais toute concurrence et laisse passer le rival; je délaisse tout pouvoir; je préfère souffrir que lancer conflit ou polémique. Je n'aime que les mots désarmés.


La guerre mondiale
, Le Pommier, 2008, p.23




que les autres se chargent de ma défense
et qu'ils en soient remerciés

je tenterai de me charger de la leur
quand l'occasion se présentera




dimanche 04 jan 2009





Marqué par la guerre et l'abandon, je n'ai jamais levé le poing sur quiconque, y compris pour me défendre, car cette raison défensive me paraît un prétexte pour mieux en découdre et finir par détruire et tuer; je hais toute concurrence et laisse passer le rival; je délaisse tout pouvoir; je préfère souffrir que lancer conflit ou polémique. Je n'aime que les mots désarmés.


La guerre mondiale
, Le Pommier, 2008, p.23




que les autres se chargent de ma défense
et qu'ils en soient remerciés

je tenterai de me charger de la leur
quand l'occasion se présentera




dimanche 04 jan 2009

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