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Archives du Semenoir de Maryse Hache

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jeudi 23 juin 2011

 

 

 

avec

poésie / poesia (et s'il n'y avait que ça ...) dimitri vazemsky, publienet 

 

 


au fil de syntaxe grammaire mots

la solitude déroule son fil de verbe

 

le texte plus que jamais au bout des doigts

ça touche

 

ça tapote la substance de mots sur un territoire de lumière

et de glissade et de glissement

coussinet d'index sur petite fenêtre écran

coussinets des dix doigts sur plus grande

téléphone tablette ordinateur portable ordinateur à demeure

 

et il y a du feuilleté dans le paysage de la feuillure

il y a du feuilletoir 

 

une surface glisse sous l'autre ça passe d'ici à ... montaigne

quelque part par là 

 

il y a de l'horizontal et du vertical

il y a de l'enfonçure

de la glissure

il y a de la fosse à bitume

 

c'est là que ça se passe : territoire

écriture lecture musique courrier images sons

 

c'est là que ça se découvre

c'est là que ça s'expose

c'est là que ça rebondit

 

 

c'est une surface avec une profondeur

 

11 juin 2011

 

 

 

jeudi 23 juin 2011

jeudi 23 juin 2011

dans le blanc des cistes



 

dans le blanc des cistes

dans la vie du monde

à l'écart du labyrinthe 

le minotaure dort

des oies sauvages traversent le ciel sur fond de nuages

 


l'écriture se tapote sur iPhone 4 notes le carnet est en absence

on pourrait entendre l'avion les merles les mésanges le pinson les tourterelles turques la cormeille

écrire aussi avec du son

via audacity ou quoi

 


quelques travaux incontournables se fomentent

pour que ce bâtiment au fond du jardin soit hors eau

même si la saltimbanquerie etc. vous savez

 


publienet, incontournable pour moi, et quelques autres déjà nombreux - et qu'ils le soient de plus en plus encore nombreux - donc publienet aussi important que les dits travaux - alors c'est dit aujourd'hui 12 juin 2011, je m'abonne

tous ces textes m'accompagnent et me lancent dans le paysage d'écrirlire,  alors je remercie, je soutiens, je partage, me réjouis, dans l'aventure de l'écriture au résolument du présent avec les grands,  vivants et morts,  et chapeau bas aux auteurs,  à l'équipe coopérante et à françois bon

 

  

tente de poser le logo publienet ici

 

Publie_visite

et j'y parviens

le logo a même un lien vers le site (cliquez)

mais

quelqu'un passant par ici

me dirait où trouver le même sans la mention première visite?

 

 


 

lundi 20 juin 2011



 

dans le blanc des cistes

dans la vie du monde

à l'écart du labyrinthe 

le minotaure dort

des oies sauvages traversent le ciel sur fond de nuages

 


l'écriture se tapote sur iPhone 4 notes le carnet est en absence

on pourrait entendre l'avion les merles les mésanges le pinson les tourterelles turques la cormeille

écrire aussi avec du son

via audacity ou quoi

 


quelques travaux incontournables se fomentent

pour que ce bâtiment au fond du jardin soit hors eau

même si la saltimbanquerie etc. vous savez

 


publienet, incontournable pour moi, et quelques autres déjà nombreux - et qu'ils le soient de plus en plus encore nombreux - donc publienet aussi important que les dits travaux - alors c'est dit aujourd'hui 12 juin 2011, je m'abonne

tous ces textes m'accompagnent et me lancent dans le paysage d'écrirlire,  alors je remercie, je soutiens, je partage, me réjouis, dans l'aventure de l'écriture au résolument du présent avec les grands,  vivants et morts,  et chapeau bas aux auteurs,  à l'équipe coopérante et à françois bon

 

  

tente de poser le logo publienet ici

 

Publie_visite

et j'y parviens

le logo a même un lien vers le site (cliquez)

mais

quelqu'un passant par ici

me dirait où trouver le même sans la mention première visite?

 

 


 

lundi 20 juin 2011

lundi 20 juin 2011

j'éprouve le temps

 

 

j'éprouve le temps / dans l'attente / pétillement  de l'amitié /m'emmener vers christine / qu'adviendra

 

aujourd'hui

hôpital de jour taxotère tokyo

 

le nom de cette ville donne sur les carnets tokyoïtes d'isabelle

et la vapeur fumante du cérémonial thé

 

de temps en temps un endormissement irrépressible me ferme les yeux et lentement quoique soudainement disparaît la conscience pas assez dormi peut-être ou quoi

dérivé morphinique ou quoi

conscience  revient tout aussi soudain ; le monde réapparaît; la vie chaude; les amis du web monde

 

 

" je clôturais ma perception sur un univers minuscule, entre ma tasse de thé et la saisie confuse que j'avais de mon être."

 

 

l'existence entre désastre et milliers de petites cellules rieuses

 

encabossée je suis sans preuve mais oeuvre vive entre miel et fleurs

 

cap au pire, à la beckett, peut-être, mais beau le parcours et lirécrire ou écrirlire ; pire c'est plus tard

 

au fond du labyrinthe minotaure aiguise ses crocs thésée bande sa force pourvu qu'une ariane ait laissé traîner un fil

 

celui d'ariane dreyfus :

 « J'oserais me tourner vers vous, dans mes yeux le regard et si vous aussi tu m'émeus »

 

qu'un jour à l'horizon ce soit voile  blanche sur les hautes vagues

 

et la haute ville d'anne aux fenêtres

 

 


estelle à tokyo tu travailles au cosmos des chimies

 

 


présence

les pétales des cerisiers tremblés de terre

le montmorency du jardin

celui de van Gogh

les fissures dans la centrale 

 

et le poème s'écrit avec la langue crissée dans la langue de la terre humaine avec vue sur jardin et monde et terre de soi à l'écart de grand ego si possible reflux

 

on pense au désir aux lignes tirées dans les rues des villes aux chemins de pierre

 

je vais encore demander si cela fait poème

 


 

sur la route encore un fois le chemin autoroutier A6 A vers lyon la bande des ouattures bitume bordures de sécurité zinc et folles herbes et leur haillons evinrude tracte un bateau à deux moteurs lâcher un instant écriture sur iPhone pour reportage photos de l'autre côté monde monde à pare-chocs retour week-end allongé d'ascenseurs ascension

 

sur la route encore une fois bretelle (le vêtement de l'autoroute, la bretelle d'une robe d'été bleue à petites fleurs jaunes coloriste soeursoeur) encore une fois bretelle de l'A10 vers chartres orléans sortir à orsay refaire le parcours voir le camp des exilés en petites cabanes carton et tôles et tas de détritus et fumée et feux de bois à côté de garage cheptel camions de marchandises passer par le petit bois où sur les côtés ils ont changé les panneaux anti-bruit mobilier urbain peint marron et rouge bientôt support-surface pour les écritures sauvages taggées

 

aujourd'hui a poussé l'aujourd'hui d'hier ciel gris du matin aux oiseaux et leur chant il pleut beau au jardin

 

quoi a décidé les deux geais à s'installer en ce même jardin je les imagine habitants des bois

là-haut au bout de la rue en impasse le bois entre dans le bois

alors poussés par une nécessité un coup d'aile ivre suffit et ils pratiquent la lisière

 

le geai cajole s'il chante et quand il pousse un cri il cajacte mais quid du bois pour ce garrulus glandarius répertorié par linné en 1758

 

je l'ai vu voler jusque dans le jasmin d'hiver à la jonction du lierre becqueter et repartir avec un petit escargot en fait de gland de chêne

 

ne pas mourir de mon vivant accueillir l'indéterminé prendre ce risque de vivre dans le tissu du hasard au prix d'une obscurité d'une brume comme la matinale d'une ouate comme ces nuages au coût de l'inconnu insu incertain invérifiable inédit être au présent du kaïros

 

dans la patience d'être pas dans l'attente

 

comme si la certitude de notre fin / de ma fin pouvait n'avoir aucun effet sur mon existence | c'est ça

Twitter for iPhone • 07/06/11 08:01

 

 

au risque de te rencontrer

au risque de marcher le long du canal saint martin sous la houlette de pierre et d'écrire en compagnie d'anne de piero de joachim de nicolas de caroline de julie de nicolas de gilda de j'en oublie

au risque de ramasser des petits cailloux sur le sable et d'en faire des petits troupeaux sur les étagères de la bibliothéque

au risque de garder ces objets venus des autrefois vieux fauteuils vieilles sacoches vieux trumeaux vieux luminaires vieilles boîtes vieille brouette vieilles bassines en zinc vieux tub autobiographie des objets obsolètes

 

au risque d'y aller à mains nues et sans armes dans le mille de l'épuisement

au risque de marcher sur les morts

au risque d'écrire d'écrire et d'écrire et de lancer l'écrire dans le webmonde

au risque de ne pas

au risque de la langue

au risque du trait et de la couleur

au risque de porter la fleur dans ton jardinet

au risque de marcher sur une grenouille

au risque du renard mort sur le bord de la route

au risque de le lui dire

au risque de le taire

au risque de t'aimer un bouquet à la hanche

au risque de l'annonciation

 

et ce rose du manteau de l'ange

et ce rose hantaï

et ce rose matisse

et ce rose twombly

 

 

le pinson lance inlassablement ses trilles

sa voix nous aime

 

 

 

 

6 juin 2011

 

 

 

dimanche 19 juin 2011

 

 

j'éprouve le temps / dans l'attente / pétillement  de l'amitié /m'emmener vers christine / qu'adviendra

 

aujourd'hui

hôpital de jour taxotère tokyo

 

le nom de cette ville donne sur les carnets tokyoïtes d'isabelle

et la vapeur fumante du cérémonial thé

 

de temps en temps un endormissement irrépressible me ferme les yeux et lentement quoique soudainement disparaît la conscience pas assez dormi peut-être ou quoi

dérivé morphinique ou quoi

conscience  revient tout aussi soudain ; le monde réapparaît; la vie chaude; les amis du web monde

 

 

" je clôturais ma perception sur un univers minuscule, entre ma tasse de thé et la saisie confuse que j'avais de mon être."

 

 

l'existence entre désastre et milliers de petites cellules rieuses

 

encabossée je suis sans preuve mais oeuvre vive entre miel et fleurs

 

cap au pire, à la beckett, peut-être, mais beau le parcours et lirécrire ou écrirlire ; pire c'est plus tard

 

au fond du labyrinthe minotaure aiguise ses crocs thésée bande sa force pourvu qu'une ariane ait laissé traîner un fil

 

celui d'ariane dreyfus :

 « J'oserais me tourner vers vous, dans mes yeux le regard et si vous aussi tu m'émeus »

 

qu'un jour à l'horizon ce soit voile  blanche sur les hautes vagues

 

et la haute ville d'anne aux fenêtres

 

 


estelle à tokyo tu travailles au cosmos des chimies

 

 


présence

les pétales des cerisiers tremblés de terre

le montmorency du jardin

celui de van Gogh

les fissures dans la centrale 

 

et le poème s'écrit avec la langue crissée dans la langue de la terre humaine avec vue sur jardin et monde et terre de soi à l'écart de grand ego si possible reflux

 

on pense au désir aux lignes tirées dans les rues des villes aux chemins de pierre

 

je vais encore demander si cela fait poème

 


 

sur la route encore un fois le chemin autoroutier A6 A vers lyon la bande des ouattures bitume bordures de sécurité zinc et folles herbes et leur haillons evinrude tracte un bateau à deux moteurs lâcher un instant écriture sur iPhone pour reportage photos de l'autre côté monde monde à pare-chocs retour week-end allongé d'ascenseurs ascension

 

sur la route encore une fois bretelle (le vêtement de l'autoroute, la bretelle d'une robe d'été bleue à petites fleurs jaunes coloriste soeursoeur) encore une fois bretelle de l'A10 vers chartres orléans sortir à orsay refaire le parcours voir le camp des exilés en petites cabanes carton et tôles et tas de détritus et fumée et feux de bois à côté de garage cheptel camions de marchandises passer par le petit bois où sur les côtés ils ont changé les panneaux anti-bruit mobilier urbain peint marron et rouge bientôt support-surface pour les écritures sauvages taggées

 

aujourd'hui a poussé l'aujourd'hui d'hier ciel gris du matin aux oiseaux et leur chant il pleut beau au jardin

 

quoi a décidé les deux geais à s'installer en ce même jardin je les imagine habitants des bois

là-haut au bout de la rue en impasse le bois entre dans le bois

alors poussés par une nécessité un coup d'aile ivre suffit et ils pratiquent la lisière

 

le geai cajole s'il chante et quand il pousse un cri il cajacte mais quid du bois pour ce garrulus glandarius répertorié par linné en 1758

 

je l'ai vu voler jusque dans le jasmin d'hiver à la jonction du lierre becqueter et repartir avec un petit escargot en fait de gland de chêne

 

ne pas mourir de mon vivant accueillir l'indéterminé prendre ce risque de vivre dans le tissu du hasard au prix d'une obscurité d'une brume comme la matinale d'une ouate comme ces nuages au coût de l'inconnu insu incertain invérifiable inédit être au présent du kaïros

 

dans la patience d'être pas dans l'attente

 

comme si la certitude de notre fin / de ma fin pouvait n'avoir aucun effet sur mon existence | c'est ça

Twitter for iPhone • 07/06/11 08:01

 

 

au risque de te rencontrer

au risque de marcher le long du canal saint martin sous la houlette de pierre et d'écrire en compagnie d'anne de piero de joachim de nicolas de caroline de julie de nicolas de gilda de j'en oublie

au risque de ramasser des petits cailloux sur le sable et d'en faire des petits troupeaux sur les étagères de la bibliothéque

au risque de garder ces objets venus des autrefois vieux fauteuils vieilles sacoches vieux trumeaux vieux luminaires vieilles boîtes vieille brouette vieilles bassines en zinc vieux tub autobiographie des objets obsolètes

 

au risque d'y aller à mains nues et sans armes dans le mille de l'épuisement

au risque de marcher sur les morts

au risque d'écrire d'écrire et d'écrire et de lancer l'écrire dans le webmonde

au risque de ne pas

au risque de la langue

au risque du trait et de la couleur

au risque de porter la fleur dans ton jardinet

au risque de marcher sur une grenouille

au risque du renard mort sur le bord de la route

au risque de le lui dire

au risque de le taire

au risque de t'aimer un bouquet à la hanche

au risque de l'annonciation

 

et ce rose du manteau de l'ange

et ce rose hantaï

et ce rose matisse

et ce rose twombly

 

 

le pinson lance inlassablement ses trilles

sa voix nous aime

 

 

 

 

6 juin 2011

 

 

 

dimanche 19 juin 2011

dimanche 19 juin 2011

elle a fait ça l'autre jour : planter

 


elle a fait ça l'autre jour planter


comme planter des mots

et de la couleur

blanc et rose

dans la fatigue des morts de la terre

 


tycho brahé copernic galilée

rouler ses sphéres sur un pan incliné

 


fleurs achetées à l'écart des fleursland et autre jardinland

chez une pépiniériste du perche lors d'une balade visite chez une amie

 

coup de bêche pour ouvrir délimiter sectionner racines

autre coup de bêche et redresser le manche

attraper à la main la grosse motte presque carrée

et la déposer un peu plus loin

reproduire le geste sur la longueur choisie

sortir chaque fleur de sa barquette plastique

installer enfoncer un peu

remettre la terre dont on aura enlevé les racines

et qu'on aura mélangé à un peu de terreau

niveler d'abord à la griffe puis à la main

arroser à l'eau de pluie

étendre de l'herbe sèche sur la terre

pour retarder la pousse des herbes dites mauvaises

surtout le chiendent

 

et voilà quelques cosmos en place pour

l'été

 

élégance et beauté

 


reste à poser de quoi soutenir la fragilité de leurs tiges

 


10 juin 2011

 

 


 

dimanche 19 juin 2011

 


elle a fait ça l'autre jour planter


comme planter des mots

et de la couleur

blanc et rose

dans la fatigue des morts de la terre

 


tycho brahé copernic galilée

rouler ses sphéres sur un pan incliné

 


fleurs achetées à l'écart des fleursland et autre jardinland

chez une pépiniériste du perche lors d'une balade visite chez une amie

 

coup de bêche pour ouvrir délimiter sectionner racines

autre coup de bêche et redresser le manche

attraper à la main la grosse motte presque carrée

et la déposer un peu plus loin

reproduire le geste sur la longueur choisie

sortir chaque fleur de sa barquette plastique

installer enfoncer un peu

remettre la terre dont on aura enlevé les racines

et qu'on aura mélangé à un peu de terreau

niveler d'abord à la griffe puis à la main

arroser à l'eau de pluie

étendre de l'herbe sèche sur la terre

pour retarder la pousse des herbes dites mauvaises

surtout le chiendent

 

et voilà quelques cosmos en place pour

l'été

 

élégance et beauté

 


reste à poser de quoi soutenir la fragilité de leurs tiges

 


10 juin 2011

 

 


 

dimanche 19 juin 2011

dimanche 19 juin 2011

à l'atelier d'écriture de suzanne doppelt #2




  à l'atelier suzanne doppelt DSCN0751

 

 

dimanche 19 juin 2011

 

 

participe à l'atelier d'écriture suzanne doppelt

dans le cadre de sa résidence d'écrivain à la ménagerie du jardin des plantes

muséum d'histoire naturelle paris

 

y retrouve laurence skivée

et les autres participants

nous sommes plus nombreuxses que le 29 mai

neuf je crois

 

il y a moins de soleil

 

 

 

première proposition

sd nous propose la petite promenade rituelle du début

en quelques pas

et

 

de là à là

de l'âne aux poubelles

construire rapidement un petit poème mental qu'il conviendra de restituer à l'écrit

sans élaboration supplémentaire lorsque nous serons dans la salle de botanique

les tortues sont dans la cabane

 

voilà le petit poème mental mien :

 

 

 

 

poème poitou seychelles

va petit âne

 

le prédateur c'est l'homme

attention à la morsure des poubelles

 

les tortues sont à l'intérieur

 

 

 

 

 

deuxième moment

sd lit la traduction française d'un texte intitulé darwin  de lorine niedecker

écrivain associée aux poètes objectivistes

 

voir poezibao 

on peut lire aussi cette traduction française sur le site de la revue vacarme


 

 

 

 

 

deuxième proposition

sd propose un mot et demande de le faire entrer dans une écriture quasi automatique

très vite un autre mot lui succède

il y en a sept :

 

vitesse / forme / pluie / fourmi / cercle / ligne / nuit

 

voilà l'automatique mienne :

 

 

 

vitesse  princesse

l'animal fuira

 

forme malaxe et creuse

argile parlera bien

 

pluie dans le sous-bois

quand vient la clairière

 

fourmi

quelle et ta vie

 

cercle de l'infini cosmos

et son bleu d'éternité

 

ligne trait point

toute une syntaxe

 

nuit

 

 

 

 

 

 

troisième proposition

sd distribue un texte page prélevée dans la revue vacarme n°53 automne 2010

nous demande d'y découper un morceau de texte d'environ 5 cm de côté

et demande un texte nôtre construit avec le maximum de mots appartenant à ce carré d'écriture

 

 

voilà la coupe carrée de texte :

 

toucheras pas; plus tu vois, mon

de la main pour un plus grand

trace, indéfiniment, l'injonction

écrit d'une seule ligne, mais sans

ton pays, celui-là non plus – imp

oblige à payer une abstraite ma

en quittant tout lieu propre, en

Certeau). Mais il faisait nuit. Et v

plus qu'un; la vitre était entrouve

voilure d'un vaisseau sur des rails

paysages nocturnes emplis d'anim

 

 

voici ce que j'en ai fait :

 

 


le paysage oblige un pays

au-delà de la vitre de la nuit s'entrouvre une voilure

indéfiniment lignes et traces s'offrent

et plus tu vois plus la vie abstraite s'efface

le lieu propre prend chair

 

peut-être un jour tu lâcheras le vaisseau

 

 

 

 

 

quatrième proposition

sd pose un objet sur la table

elle demande d'écrire un texte sur lui le plus objectif possible

une description au plus près de l'objet même

 

voilà donc ma vision de l'objectivité de l'objet :

 

 


bocal un peu poussiéreux

bocal avec léger dépôt au fond

bocal à vis (trois lignes de vis)

bocal à vis pour y ajouter un couvercle

bocal en verre transparent

bocal sphérique (est-ce une sphère)

bocal Le Parfait : inscription de la marque lisible sur la paroi

non pas gravée mais, comment décrire, prise dans la masse

 

bocal

 

 

 

 

 

cinquième  proposition

sd lit un fragment d'empédocle :

"le végétal est un animal produit par la terre"

elle demande d'en écrire quelque variation

 

 

une variation mienne :

 

 


 

végétales hellébores petit troupeau sorti de terre au pied du noisetier

noisetier au fond du jardin dit l'arbre à noiseaux

 

végétales gueules de loups ne mangeront pas la chévre

 

empédocle empédocle comment te rejoindre

 

 


 

 

chaque séquence d'écriture est suivie d'une séquence de lecture

 

avec pour certains textes proposition de lire une deuxième fois

et construire un ordre différent

pas lire chaque texte l'un après l'autre

mais lire chacun l'un après l'autre une phrase de notre texte

et l'étonnement que oui ça marche

ça construit un autre texte possible

 

 

sd pour la dernière lecture

celle de la variation autour de la phrase d'empédocle

demande de dire la ponctuation du texte

s'il n'y en a pas dire "blanc"

  

 

 

et l'on se quitta

 

 

 

 

âne à l'atelier suzanne doppelt DSCN0749


 

 

 

dimanche 19 juin 2011




  à l'atelier suzanne doppelt DSCN0751

 

 

dimanche 19 juin 2011

 

 

participe à l'atelier d'écriture suzanne doppelt

dans le cadre de sa résidence d'écrivain à la ménagerie du jardin des plantes

muséum d'histoire naturelle paris

 

y retrouve laurence skivée

et les autres participants

nous sommes plus nombreuxses que le 29 mai

neuf je crois

 

il y a moins de soleil

 

 

 

première proposition

sd nous propose la petite promenade rituelle du début

en quelques pas

et

 

de là à là

de l'âne aux poubelles

construire rapidement un petit poème mental qu'il conviendra de restituer à l'écrit

sans élaboration supplémentaire lorsque nous serons dans la salle de botanique

les tortues sont dans la cabane

 

voilà le petit poème mental mien :

 

 

 

 

poème poitou seychelles

va petit âne

 

le prédateur c'est l'homme

attention à la morsure des poubelles

 

les tortues sont à l'intérieur

 

 

 

 

 

deuxième moment

sd lit la traduction française d'un texte intitulé darwin  de lorine niedecker

écrivain associée aux poètes objectivistes

 

voir poezibao 

on peut lire aussi cette traduction française sur le site de la revue vacarme


 

 

 

 

 

deuxième proposition

sd propose un mot et demande de le faire entrer dans une écriture quasi automatique

très vite un autre mot lui succède

il y en a sept :

 

vitesse / forme / pluie / fourmi / cercle / ligne / nuit

 

voilà l'automatique mienne :

 

 

 

vitesse  princesse

l'animal fuira

 

forme malaxe et creuse

argile parlera bien

 

pluie dans le sous-bois

quand vient la clairière

 

fourmi

quelle et ta vie

 

cercle de l'infini cosmos

et son bleu d'éternité

 

ligne trait point

toute une syntaxe

 

nuit

 

 

 

 

 

 

troisième proposition

sd distribue un texte page prélevée dans la revue vacarme n°53 automne 2010

nous demande d'y découper un morceau de texte d'environ 5 cm de côté

et demande un texte nôtre construit avec le maximum de mots appartenant à ce carré d'écriture

 

 

voilà la coupe carrée de texte :

 

toucheras pas; plus tu vois, mon

de la main pour un plus grand

trace, indéfiniment, l'injonction

écrit d'une seule ligne, mais sans

ton pays, celui-là non plus – imp

oblige à payer une abstraite ma

en quittant tout lieu propre, en

Certeau). Mais il faisait nuit. Et v

plus qu'un; la vitre était entrouve

voilure d'un vaisseau sur des rails

paysages nocturnes emplis d'anim

 

 

voici ce que j'en ai fait :

 

 


le paysage oblige un pays

au-delà de la vitre de la nuit s'entrouvre une voilure

indéfiniment lignes et traces s'offrent

et plus tu vois plus la vie abstraite s'efface

le lieu propre prend chair

 

peut-être un jour tu lâcheras le vaisseau

 

 

 

 

 

quatrième proposition

sd pose un objet sur la table

elle demande d'écrire un texte sur lui le plus objectif possible

une description au plus près de l'objet même

 

voilà donc ma vision de l'objectivité de l'objet :

 

 


bocal un peu poussiéreux

bocal avec léger dépôt au fond

bocal à vis (trois lignes de vis)

bocal à vis pour y ajouter un couvercle

bocal en verre transparent

bocal sphérique (est-ce une sphère)

bocal Le Parfait : inscription de la marque lisible sur la paroi

non pas gravée mais, comment décrire, prise dans la masse

 

bocal

 

 

 

 

 

cinquième  proposition

sd lit un fragment d'empédocle :

"le végétal est un animal produit par la terre"

elle demande d'en écrire quelque variation

 

 

une variation mienne :

 

 


 

végétales hellébores petit troupeau sorti de terre au pied du noisetier

noisetier au fond du jardin dit l'arbre à noiseaux

 

végétales gueules de loups ne mangeront pas la chévre

 

empédocle empédocle comment te rejoindre

 

 


 

 

chaque séquence d'écriture est suivie d'une séquence de lecture

 

avec pour certains textes proposition de lire une deuxième fois

et construire un ordre différent

pas lire chaque texte l'un après l'autre

mais lire chacun l'un après l'autre une phrase de notre texte

et l'étonnement que oui ça marche

ça construit un autre texte possible

 

 

sd pour la dernière lecture

celle de la variation autour de la phrase d'empédocle

demande de dire la ponctuation du texte

s'il n'y en a pas dire "blanc"

  

 

 

et l'on se quitta

 

 

 

 

âne à l'atelier suzanne doppelt DSCN0749


 

 

 

dimanche 19 juin 2011

dimanche 19 juin 2011

envol bondissant du bonheur / rebond avec isabelle pariente-butterlin

 

 

 

à partir d'un tweet d'isabelle pariente-butterlin

qui donne le lien vers son texte I. 13.) chez elle aux bords du monde

 

lien que j'ouvre

je lis le texte

 

et je me sens lancée dans l'écrirlire

 

je la vois bondir après le ballon

elle et le vent

bondir dans l'air léger

bondir après l'envol bondissant du bonheur

instant rond coloré jaune vif  et toutes les couleurs sur lequel il se détache

bondir après le désir irrépressible de redonner à un enfant le bonheur envolé

 

touchée au mille de sa sensibilité par ce "trait noir " ou "signe diacritique"

lancée par le vent dans son enfance à elle


car il reste en elle encore place me semble-t-il pour de l'enfance

car il y a en elle un monde de cour d'école

car il y a en elle un monde à hauteur d'enfant

 

lancée vers tous les ballons qui nous échappent dans l'air léger

et qui viennent habiter l'académie des nuages

 

  

Passez, je vous en prie, sauf que je ne sais pas le dire à la femme qui tient d’une main sac et poussette, de l’autre un enfant qui sait à peine marcher et tient lui-même, d’une main mal assurée un ballon jaune vif qui s’envole dans le vent léger, profite d’un autre souffle de vent tout aussi léger pour rebondir, retomber, s’envoler de nouveau encore un peu plus loin dans une autre respiration, alors je me mets à courir après cette tâche de couleur qui se détache sur le bleu, sur le gris, il m’échappe deux ou trois fois, le vent est léger, je n’ai pas envie d’abandonner, il m’échappe mais maintenant je me sens responsable de ce chagrin d’enfant, tant pis pour moi, je n’avais qu’à ne pas commencer cette course ridicule entre moi et le ballon, le ballon et moi, et le vent qui s’en mêle, l’enfant ne nous quitte pas des yeux, je ne le sens bien, moi, comme un trait noir sur le monde, quelque chose comme un signe diacritique, et le ballon jaune, qui s’en amuse, traverse la grande artère, ligne de bruits et de vitesse qui nous entoure, ici personne ne traverse en dehors des passages pour piétons mais qu’importe ? je ne suis pas d’ici, alors je cours après son ballon jaune vif, attrape la ficelle verte, et l’enfant dont la mère n’a surtout pas lâché la main, sinon il se serait joint à notre course, me regarde revenir vers lui avec un air un peu anxieux, la mère me sourit, lui demande de me dire un mot qui doit être merci, lui parle d’une voix enjoué, cherche à lui demander un sourire, évidemment, mais il reçoit la ficelle dans sa main avide, et se recentre sur tout le sérieux de son monde, je crois qu’il est soulagé que je le lui rende et que le vent et moi ne soyons pas partis avec son ballon jaune.

 isabelle butterlin,  extrait, I. 13. ), in  aux bords du monde

 

 

 

et lorsque je lis :

"... cette tache de couleur qui se détache sur le bleu,..."

et

"... le ballon jaune, qui s'en amuse..."

je sens pétiller quelque chose dans la grande marmite de l'insu

petit comme des bulles

(encore une rondeur légère de ballon)

ça vient éclater à la conscience

une bribe de mémoire

et ça bricole "ballon jaune"

mais rapidement ce "jaune" se refuse

et non ce n'est pas jaune, c'est "rouge"

 

un petit coup de pouce au pétillement de mémoire via gogggle

et oui c'est "ballon rouge" film d'albert lamorisse 1950

le paris de Ménilmontant d'il y a soixante ans et un enfant

 

je visionne les extraits proposés

 

et le ballon de la petite fille du film est bleu

comme les colosses-cariatides d'isabelle

 

le passé est au présent

c'est le présent du passé

 

 

 

je revois

les anciens autobus et leur plate-forme

les anciennes publicités

les anciens pavés

les anciens toits de paris

les anciens caniveaux

les anciens murs abîmés

la manière ancienne de s'habiller

l'ancien vitrier

les anciens immeubles

 

je vois les anciennes fenêtres

et voilà anne savelli et fenêtres open space

et franck de la même anne savelli  chez stock

et ce qu'en dit christine jeanney dans pages à pages

et les oloé toujours de la même


 

je vois "gare montparnasse" sur le flanc de l'ancien autobus à la station rue ménilmonant je crois

et voilà montparnasse-monde de martine sonnet


 

je vois le pont du chemin de fer

et je pense aux photographies que j'avais  faites un jour d'atelier d'écriture avec pierre ménard rue château-landon paris

 

Gare de l'est depuis rue lafayette 1 paris_2010_06_12 IMG_3913

Gare de l'est depuis rue lafayette 2 paris_2010_06_12   IMG_3922

 


je vois les anciennes voitures quatre chevaux aronde deux chevaux

et voilà la deux chevaux de françois bon et son autobiographie des objets

 

 

ou celle de notre famille aux entours de 1956

1956 ca_Pique-nique,avec Geneviève et 2 CV

  

 

je vois

les anciennes marchandes de quatre saisons

les anciennes vitrines des marchands

les anciens écoliers en rang dans la cour

les anciens maîtres d'école à barbe à chapeau et à blouse

 

  

et je reviens au présent du présent

je refais une promenade chez isabelle

dans ce web monde

où se fomente la vie de l'écriture en train de s'écrire

où se trament nos vies

où se tissent les liens autour de l'écriture

richesse d'une nouvelle forme

aventure amitié et beauté

 

 

jamais assez le dire assez

à celle

au singulier et au pluriel

au masculin aussi

 

jamais assez le proclamer assez

 

 

 

 

lundi 13 juin 2011

 

 

 

à partir d'un tweet d'isabelle pariente-butterlin

qui donne le lien vers son texte I. 13.) chez elle aux bords du monde

 

lien que j'ouvre

je lis le texte

 

et je me sens lancée dans l'écrirlire

 

je la vois bondir après le ballon

elle et le vent

bondir dans l'air léger

bondir après l'envol bondissant du bonheur

instant rond coloré jaune vif  et toutes les couleurs sur lequel il se détache

bondir après le désir irrépressible de redonner à un enfant le bonheur envolé

 

touchée au mille de sa sensibilité par ce "trait noir " ou "signe diacritique"

lancée par le vent dans son enfance à elle


car il reste en elle encore place me semble-t-il pour de l'enfance

car il y a en elle un monde de cour d'école

car il y a en elle un monde à hauteur d'enfant

 

lancée vers tous les ballons qui nous échappent dans l'air léger

et qui viennent habiter l'académie des nuages

 

  

Passez, je vous en prie, sauf que je ne sais pas le dire à la femme qui tient d’une main sac et poussette, de l’autre un enfant qui sait à peine marcher et tient lui-même, d’une main mal assurée un ballon jaune vif qui s’envole dans le vent léger, profite d’un autre souffle de vent tout aussi léger pour rebondir, retomber, s’envoler de nouveau encore un peu plus loin dans une autre respiration, alors je me mets à courir après cette tâche de couleur qui se détache sur le bleu, sur le gris, il m’échappe deux ou trois fois, le vent est léger, je n’ai pas envie d’abandonner, il m’échappe mais maintenant je me sens responsable de ce chagrin d’enfant, tant pis pour moi, je n’avais qu’à ne pas commencer cette course ridicule entre moi et le ballon, le ballon et moi, et le vent qui s’en mêle, l’enfant ne nous quitte pas des yeux, je ne le sens bien, moi, comme un trait noir sur le monde, quelque chose comme un signe diacritique, et le ballon jaune, qui s’en amuse, traverse la grande artère, ligne de bruits et de vitesse qui nous entoure, ici personne ne traverse en dehors des passages pour piétons mais qu’importe ? je ne suis pas d’ici, alors je cours après son ballon jaune vif, attrape la ficelle verte, et l’enfant dont la mère n’a surtout pas lâché la main, sinon il se serait joint à notre course, me regarde revenir vers lui avec un air un peu anxieux, la mère me sourit, lui demande de me dire un mot qui doit être merci, lui parle d’une voix enjoué, cherche à lui demander un sourire, évidemment, mais il reçoit la ficelle dans sa main avide, et se recentre sur tout le sérieux de son monde, je crois qu’il est soulagé que je le lui rende et que le vent et moi ne soyons pas partis avec son ballon jaune.

 isabelle butterlin,  extrait, I. 13. ), in  aux bords du monde

 

 

 

et lorsque je lis :

"... cette tache de couleur qui se détache sur le bleu,..."

et

"... le ballon jaune, qui s'en amuse..."

je sens pétiller quelque chose dans la grande marmite de l'insu

petit comme des bulles

(encore une rondeur légère de ballon)

ça vient éclater à la conscience

une bribe de mémoire

et ça bricole "ballon jaune"

mais rapidement ce "jaune" se refuse

et non ce n'est pas jaune, c'est "rouge"

 

un petit coup de pouce au pétillement de mémoire via gogggle

et oui c'est "ballon rouge" film d'albert lamorisse 1950

le paris de Ménilmontant d'il y a soixante ans et un enfant

 

je visionne les extraits proposés

 

et le ballon de la petite fille du film est bleu

comme les colosses-cariatides d'isabelle

 

le passé est au présent

c'est le présent du passé

 

 

 

je revois

les anciens autobus et leur plate-forme

les anciennes publicités

les anciens pavés

les anciens toits de paris

les anciens caniveaux

les anciens murs abîmés

la manière ancienne de s'habiller

l'ancien vitrier

les anciens immeubles

 

je vois les anciennes fenêtres

et voilà anne savelli et fenêtres open space

et franck de la même anne savelli  chez stock

et ce qu'en dit christine jeanney dans pages à pages

et les oloé toujours de la même


 

je vois "gare montparnasse" sur le flanc de l'ancien autobus à la station rue ménilmonant je crois

et voilà montparnasse-monde de martine sonnet


 

je vois le pont du chemin de fer

et je pense aux photographies que j'avais  faites un jour d'atelier d'écriture avec pierre ménard rue château-landon paris

 

Gare de l'est depuis rue lafayette 1 paris_2010_06_12 IMG_3913

Gare de l'est depuis rue lafayette 2 paris_2010_06_12   IMG_3922

 


je vois les anciennes voitures quatre chevaux aronde deux chevaux

et voilà la deux chevaux de françois bon et son autobiographie des objets

 

 

ou celle de notre famille aux entours de 1956

1956 ca_Pique-nique,avec Geneviève et 2 CV

  

 

je vois

les anciennes marchandes de quatre saisons

les anciennes vitrines des marchands

les anciens écoliers en rang dans la cour

les anciens maîtres d'école à barbe à chapeau et à blouse

 

  

et je reviens au présent du présent

je refais une promenade chez isabelle

dans ce web monde

où se fomente la vie de l'écriture en train de s'écrire

où se trament nos vies

où se tissent les liens autour de l'écriture

richesse d'une nouvelle forme

aventure amitié et beauté

 

 

jamais assez le dire assez

à celle

au singulier et au pluriel

au masculin aussi

 

jamais assez le proclamer assez

 

 

 

 

lundi 13 juin 2011

lundi 13 juin 2011

d'ici là 7, revue de création numérique / merci à pierre ménard

 

 

 

revue d'ici là, créée, construite et mise en pages par pierre ménard

chez publie.net et son équipe

revue multimedia de création littéraire et artistique, texte, images et sons

revue numérique qui n'a d'existence qu'en ligne

 

cette revue s'élabore avec les auteurs de publie.net, mais pas seulement,  dans une confiance partagée

 

il y a, c'est sûr,  des lignes de désir

qui font lien et qui vont jusqu'aux lecteurs

 

la mise en ligne du  n• 7 : "le présent n'est que la crête du passé et l'avenir n'existe pas" avec une cinquantaine d'auteurs est annoncée aux entours du 21 juin 2011

 

 

suis fière d'être parmi les auteurs

merci pierre

 

 

 

ouvrez les liens pour la promenade et la découverte peut-être


 



 

lundi 13 juin 2011

 

 

 

revue d'ici là, créée, construite et mise en pages par pierre ménard

chez publie.net et son équipe

revue multimedia de création littéraire et artistique, texte, images et sons

revue numérique qui n'a d'existence qu'en ligne

 

cette revue s'élabore avec les auteurs de publie.net, mais pas seulement,  dans une confiance partagée

 

il y a, c'est sûr,  des lignes de désir

qui font lien et qui vont jusqu'aux lecteurs

 

la mise en ligne du  n• 7 : "le présent n'est que la crête du passé et l'avenir n'existe pas" avec une cinquantaine d'auteurs est annoncée aux entours du 21 juin 2011

 

 

suis fière d'être parmi les auteurs

merci pierre

 

 

 

ouvrez les liens pour la promenade et la découverte peut-être


 



 

lundi 13 juin 2011

lundi 13 juin 2011

ça scintille

 

 

avec michèle dujardin

http://abadon.fr/spip.php?article80

 

 

c'est le temps des marronniers en fleurs /rimbaud bleu les mains dans les poches crevées j'étais ton féal / orange et noir sur les murs / c'est fait l'abandon à aimer cet autre là / personne ne saura / seulement les pages du cahier à qui quelqu'un le dit / a vu quelqu'un d'autre des jours et des jours de suite / rougis pâlis / des jours et des jours de suite / fleurs blanches de marronniers en grappes et odeur / l'amour est venu sous les arbres / il a tout pris / les rues de la ville / les pas sur l'asphalte / les corsages / les yeux marron / les façades des immeubles / les escaliers des maisons / les arbres des rues / les fenêtres d'appartement / les livres / ça s'accroche partout / on a quatorze ans / bribes de racine dans la tête / rien de plus beau / partout ça aime / bouquet d'ortie dans la cage thoracique / c'est l'heure de sa bouche / l'heure de contre le mur / l'heure élastique de l'inconnu / on cherche dans tous les angles dans tous les plis dans toutes les courbes / c'est dans la nuit / c'est dans le jour / c'est prés du feu / au fond près des pieds / c'est vers le front près des cheveux / le chemin de nuit déroule ses étoiles / on  marche / on bavarde /  on marche / on est dedans /on cherche du corps / on cherche des mots / on cherche des départs / on marche / on a dix-huit ans / partout ça aime / l'amour s'accroche partout  / on veut le monde / on va jusqu'aux baux / on va jusqu'au sud / on va jusqu'à la mer / les cheveux éclaircissent / la peau fonce / on nage on nage/ on joue avec les algues avec l'odeur du varech avec l'odeur de la mer / l 'amour s'accroche partout / dans le sable / entre les pages des livres sur le sable / dans les moustiques autour de la toile de tente / dans les allées des alyscamps / dans le violet de la chemise / dans le vert du maillot de bain / on rit au musée matisse / on s'allonge sur les aiguilles de pin / on mange dans la garrigue / l'amour s'accroche partout / sur le fromage de chèvre frais et la sarriette / dans les sandales d'été / le visage l'odeur la voix la couleur de l'imprévisible chaque détail qui bouge fait courir derrière une intensité insoupçonnée / l'amour scintille dans la jeunesse

 

6 juin 2011

 


 

vendredi 10 juin 2011

 

 

avec michèle dujardin

http://abadon.fr/spip.php?article80

 

 

c'est le temps des marronniers en fleurs /rimbaud bleu les mains dans les poches crevées j'étais ton féal / orange et noir sur les murs / c'est fait l'abandon à aimer cet autre là / personne ne saura / seulement les pages du cahier à qui quelqu'un le dit / a vu quelqu'un d'autre des jours et des jours de suite / rougis pâlis / des jours et des jours de suite / fleurs blanches de marronniers en grappes et odeur / l'amour est venu sous les arbres / il a tout pris / les rues de la ville / les pas sur l'asphalte / les corsages / les yeux marron / les façades des immeubles / les escaliers des maisons / les arbres des rues / les fenêtres d'appartement / les livres / ça s'accroche partout / on a quatorze ans / bribes de racine dans la tête / rien de plus beau / partout ça aime / bouquet d'ortie dans la cage thoracique / c'est l'heure de sa bouche / l'heure de contre le mur / l'heure élastique de l'inconnu / on cherche dans tous les angles dans tous les plis dans toutes les courbes / c'est dans la nuit / c'est dans le jour / c'est prés du feu / au fond près des pieds / c'est vers le front près des cheveux / le chemin de nuit déroule ses étoiles / on  marche / on bavarde /  on marche / on est dedans /on cherche du corps / on cherche des mots / on cherche des départs / on marche / on a dix-huit ans / partout ça aime / l'amour s'accroche partout  / on veut le monde / on va jusqu'aux baux / on va jusqu'au sud / on va jusqu'à la mer / les cheveux éclaircissent / la peau fonce / on nage on nage/ on joue avec les algues avec l'odeur du varech avec l'odeur de la mer / l 'amour s'accroche partout / dans le sable / entre les pages des livres sur le sable / dans les moustiques autour de la toile de tente / dans les allées des alyscamps / dans le violet de la chemise / dans le vert du maillot de bain / on rit au musée matisse / on s'allonge sur les aiguilles de pin / on mange dans la garrigue / l'amour s'accroche partout / sur le fromage de chèvre frais et la sarriette / dans les sandales d'été / le visage l'odeur la voix la couleur de l'imprévisible chaque détail qui bouge fait courir derrière une intensité insoupçonnée / l'amour scintille dans la jeunesse

 

6 juin 2011

 


 

vendredi 10 juin 2011

vendredi 10 juin 2011

quintette-brouette, clowns, performance improvisation, dans les rues la ville


Cie l‘instantanez  Caen

Cie l’instant pérenne   Orsay

 


"une prose qui mêle les vivants et les morts à la mi-journée d'aimer et mourir"

 Mathieu Bénézet

 

Quintette brouette              
quatre clowns et une brouette pour la rue

déambulation / performance

 

Quintette brouette semenoir
  

la naissance et la mort (ce dont on parle peu dans l'espace public, et qu'on voit encore moins / naissance et mort se passent à l'hôpital), et la vie, avec son côté lumineux et son côté ombre (vaste programme)

 

 

samedi 4 juin

dimanche 5 juin

11h00

devant la Poste - Orsay centre

 


contacts :

06.78.45.57.83 /  linstantanez@hotmail.fr 

06.80.74.34.03 / maryse_hache@yahoo.fr

 

samedi 04 juin 2011


Cie l‘instantanez  Caen

Cie l’instant pérenne   Orsay

 


"une prose qui mêle les vivants et les morts à la mi-journée d'aimer et mourir"

 Mathieu Bénézet

 

Quintette brouette              
quatre clowns et une brouette pour la rue

déambulation / performance

 

Quintette brouette semenoir
  

la naissance et la mort (ce dont on parle peu dans l'espace public, et qu'on voit encore moins / naissance et mort se passent à l'hôpital), et la vie, avec son côté lumineux et son côté ombre (vaste programme)

 

 

samedi 4 juin

dimanche 5 juin

11h00

devant la Poste - Orsay centre

 


contacts :

06.78.45.57.83 /  linstantanez@hotmail.fr 

06.80.74.34.03 / maryse_hache@yahoo.fr

 

samedi 04 juin 2011

samedi 04 juin 2011

laurence skivée / l'espace et le regard #vasescommunicants

 

 

 

LSMH1106 

 

 

 

 

 

 

voici les vases de juin : photographies de laurence skivée au semenoir : l'espace et le regard

suis très heureuse et oui, fière,  qu'elle ait dit oui à mon invitation

merci laurence

et elle reçoit mon texte chez elle : le regard de la panthère

 

ne me souviens pas quelle image d'elle découverte sur internet a retenu mon attention d'abord mais oui que cela sonnait en moi quelque chose de fort et que je reviendrai souvent

était-ce un geste

étaient-ce ces dessins à l'envol d'un trait

j'ai vagabondé longtemps partout

 

et je suis avec bonheur son travail avec catherine pomparat: dessins pré-textes, et avec cathie barreau :fictions beyrouthines et autres citadines chez remue.net 

 

pour ces vases de juin elle m'a proposée le thème de l'animal


et nous avons goûté une coïncidence : suivions toutes les deux le deuxième atelier d'écriture de suzanne doppelt à la ménagerie du muséum d'histoire naturelle

 

 

 

François Bon Tiers Livre et Jérôme Denis Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants (au départ cela s’appelait le Grand dérangement, pas peu fier d’avoir trouvé ce titre de vases communicants) : Le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.

Beau programme qui a démarré le 3 juillet 2009 entre les deux sites, ainsi qu’entre Fenêtres / open space d’Anne Savelli et Liminaire

voir les autres participants des vases, liste préparée et collectée par brigetoun

voir ses blogs : paumée et  

 

voir aussi les vases communicants via liminaire et scoopit  

 

 


 


vendredi 03 juin 2011

 

 

 

LSMH1106 

 

 

 

 

 

 

voici les vases de juin : photographies de laurence skivée au semenoir : l'espace et le regard

suis très heureuse et oui, fière,  qu'elle ait dit oui à mon invitation

merci laurence

et elle reçoit mon texte chez elle : le regard de la panthère

 

ne me souviens pas quelle image d'elle découverte sur internet a retenu mon attention d'abord mais oui que cela sonnait en moi quelque chose de fort et que je reviendrai souvent

était-ce un geste

étaient-ce ces dessins à l'envol d'un trait

j'ai vagabondé longtemps partout

 

et je suis avec bonheur son travail avec catherine pomparat: dessins pré-textes, et avec cathie barreau :fictions beyrouthines et autres citadines chez remue.net 

 

pour ces vases de juin elle m'a proposée le thème de l'animal


et nous avons goûté une coïncidence : suivions toutes les deux le deuxième atelier d'écriture de suzanne doppelt à la ménagerie du muséum d'histoire naturelle

 

 

 

François Bon Tiers Livre et Jérôme Denis Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants (au départ cela s’appelait le Grand dérangement, pas peu fier d’avoir trouvé ce titre de vases communicants) : Le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.

Beau programme qui a démarré le 3 juillet 2009 entre les deux sites, ainsi qu’entre Fenêtres / open space d’Anne Savelli et Liminaire

voir les autres participants des vases, liste préparée et collectée par brigetoun

voir ses blogs : paumée et  

 

voir aussi les vases communicants via liminaire et scoopit  

 

 


 


vendredi 03 juin 2011

vendredi 03 juin 2011

à l'atelier d'écriture de suzanne doppelt

 

 

 

Atelier suzanne doppel 2011 05 29
dimanche 29 mai 11 participe à l'
atelier d'écriture suzanne doppelt dans le cadre de sa résidence d'écrivain à la ménagerie du jardin des plantes

y retrouve laurence skivée

 

sur un banc au soleil, en attendant les participants, bavardage autour d'une lecture de cole swensen, de jean-christophe bailly et de suzanne doppelt, le 19 mai à la BNF

lecture annoncée dans l'agenda chez poezibao : la nature aime à se cacher 

 

nous sommes cinq, toutes des femmes

 

 

 

 

première proposition

sd nous propose de la suivre jusqu'à un endroit où sont installés de tout nouveaux arrivants : des chats pallas, chats sauvages, particularité : avoir les pupilles rondes, et de construire une courte et simple construction (quel mot a-t-elle employé) mentale tout en les observant et/ou en lisant le cartel

ce que nous fîmes

"Je jure que je l’ai vu 
de mes yeux."

 puis revenir et s'installer dans une salle de botanique

et sans élaboration, transcrire le texte

 

ce qui donna pour le mien :

 

doux tu grimpes gris pallas aux pupilles

 

  

 

deuxième moment

sd lit un extrait de keith waldrop, texte intitulé en The Real Subject: Queries and Conjectures of Jacob Delafon, mais après démêlés avec jacob delafon in france, la traduction française propose le vrai sujet, édité chez corti

mélange de gravité et d'humour

fausse désinvolture

la pensée avance par bonds

 

                                "L’obscur tombe, voile, recouvre.

        

Ou des nuages d’insectes.

        

Ou éteignant une lampe."

  

 

 

deuxième proposition/premier temps

sd lit un extrait de un homme au zoo, de david garnett

(me souviens, en entendant ce nom, ce moment magique, au théâtre de la commune de la femme changée en renard, du même garnett, mise en scène didier bezace, avec serpentine tessier et et ..., via google : christophe grundmann)

elle souhaite que, pendant la lecture, nous prenions au vol des séquences de phrases

 

voilà mon cut-up :

 

john et joséphine porte du sud jardin zoologique fin février

parfum de printemps odeur des animaux loup musc

ils étaient amoureux

vous vous occupez toujours des autres

je voudrais que vous oubliiez ce qui vous entoure et que vous parliez de vous

l'animal s'ennuyait galopait et faisait de grands cercles

ce n'est pas honnête de dire que vous m'aimez

vous n'aimez pas beaucoup de gens

vous imaginez cela parce que vous n'avez pas le courage de la solitude

ceci est un chien le dingo savait qu'on parlait de lui

le visage de joséphine s'adoucit ils quittèrent le dingo

le chien svelte leur tourna le dos

voilà donc un loup

cela sonne comme un grelot de folie

je vous aime

 

deuxième proposition / deuxième temps

sd souhaite que nous prélevions six séquences dans l'ensemble que nous avions retenu

 

voilà ce que ça donne : cut-up bis

 

john et joséphine porte sud jardin zoologique

parfum de printemps odeur d'animaux loup et musc

je voudrais que vous oubliiez ce qui vous entoure et que vous parliez de vous

l'animal s'ennuyait galopait et faisait de grands cercles

le visage de joséphine s'adoucit ils quittèrent le dingo

je vous aime

 

 

 

troisième proposition

sd nous propose une série de six photos noir et blanc d'un photographe contemporain : duane michals

Michals 1

Michal 2
la série raconte un récit par séquence de manière assez claire

sd demande une phrase pour chaque image, en tentant de s'écarter d'une description qui collerait à l'image

 

voilà les phrases que je propose :

  1.  
    1.  
      1. ville électrique de dos
      2. à l'écart des grandes bêtes
      3. tentative à l'oblique
      4. escalier ciel couvert
      5. toujours seulement des bribes
      6. peut-être encore possible mais résolument seul

 

après la lecture du texte de chacune, sd propose une sorte de lecture croisée: toutes les phrases 1, puis toutes les phrase 2 etc; étonnamment cela construit un récit lié

puis une deuxième lecture croisée dans un ordre différent

 

  

 

quatrième proposition/ premier temps

sd demande à chacune deux mots, des mots prosaïques, bien ancrés dans le réel, des mots simples, pour éviter l'abstraction d' "évanescence", par exemple

 

cela donne cette liste :

table, fin, arbre, champ, vague, boîte, haricot, sable, soleil, roue, réservoir

 

et de construire un texte avec tous ces mots

le voilà :

 

le soleil sur le haut du mur

le chant des mésanges

au pied du buis le chat roux

 

il avait la veille planté les haricots

mais pourquoi dans du sable

 

le vent dans les grands arbres

dans le grandes herbes du champ

plus loin au delà de la route

 

au fond du jardin

des bassines en zinc

un réservoir d'eau

 

et la roue d'une veille brouette disparue

 

tiens il a laissé sa boîte sur la table

 

où poser la vague

c'est peut-être la fin

 

 

quatrième proposition deuxième temps

sd demande un texte avec les mêmes mots mais dans l'ordre de la liste

 

et c'est :

 

ça serre l'ordre

mais l'ordre c'est l'ordre

il faudra commencer le circuit par la table

puis décider du sel fin ou gros

prendre l'échelle monter à l'arbre cueillir les cerises

aller jusqu'au champ de coquelicots et prendre quelques photos

 

toujours suivre l'ordre et ne pas faire de vagues

 

donc revenir et chercher où ils ont caché la boîte de haricots

décharger le sable pour les châteaux en espagne

attention au soleil

 

oh! un visiteur le paon va nous offrir la roue

 

retrouvons-nous au réservoir

 

 

 

 

et nous nous quittâmes

rendez-vous suivant le dimanche 19 juin

 

le lendemain de la nuit remue 5 le samedi 18 juin

 

Jardin des plantes 2011 05 29

 

lundi 30 mai 2011

 

 

 

Atelier suzanne doppel 2011 05 29
dimanche 29 mai 11 participe à l'
atelier d'écriture suzanne doppelt dans le cadre de sa résidence d'écrivain à la ménagerie du jardin des plantes

y retrouve laurence skivée

 

sur un banc au soleil, en attendant les participants, bavardage autour d'une lecture de cole swensen, de jean-christophe bailly et de suzanne doppelt, le 19 mai à la BNF

lecture annoncée dans l'agenda chez poezibao : la nature aime à se cacher 

 

nous sommes cinq, toutes des femmes

 

 

 

 

première proposition

sd nous propose de la suivre jusqu'à un endroit où sont installés de tout nouveaux arrivants : des chats pallas, chats sauvages, particularité : avoir les pupilles rondes, et de construire une courte et simple construction (quel mot a-t-elle employé) mentale tout en les observant et/ou en lisant le cartel

ce que nous fîmes

"Je jure que je l’ai vu 
de mes yeux."

 puis revenir et s'installer dans une salle de botanique

et sans élaboration, transcrire le texte

 

ce qui donna pour le mien :

 

doux tu grimpes gris pallas aux pupilles

 

  

 

deuxième moment

sd lit un extrait de keith waldrop, texte intitulé en The Real Subject: Queries and Conjectures of Jacob Delafon, mais après démêlés avec jacob delafon in france, la traduction française propose le vrai sujet, édité chez corti

mélange de gravité et d'humour

fausse désinvolture

la pensée avance par bonds

 

                                "L’obscur tombe, voile, recouvre.

        

Ou des nuages d’insectes.

        

Ou éteignant une lampe."

  

 

 

deuxième proposition/premier temps

sd lit un extrait de un homme au zoo, de david garnett

(me souviens, en entendant ce nom, ce moment magique, au théâtre de la commune de la femme changée en renard, du même garnett, mise en scène didier bezace, avec serpentine tessier et et ..., via google : christophe grundmann)

elle souhaite que, pendant la lecture, nous prenions au vol des séquences de phrases

 

voilà mon cut-up :

 

john et joséphine porte du sud jardin zoologique fin février

parfum de printemps odeur des animaux loup musc

ils étaient amoureux

vous vous occupez toujours des autres

je voudrais que vous oubliiez ce qui vous entoure et que vous parliez de vous

l'animal s'ennuyait galopait et faisait de grands cercles

ce n'est pas honnête de dire que vous m'aimez

vous n'aimez pas beaucoup de gens

vous imaginez cela parce que vous n'avez pas le courage de la solitude

ceci est un chien le dingo savait qu'on parlait de lui

le visage de joséphine s'adoucit ils quittèrent le dingo

le chien svelte leur tourna le dos

voilà donc un loup

cela sonne comme un grelot de folie

je vous aime

 

deuxième proposition / deuxième temps

sd souhaite que nous prélevions six séquences dans l'ensemble que nous avions retenu

 

voilà ce que ça donne : cut-up bis

 

john et joséphine porte sud jardin zoologique

parfum de printemps odeur d'animaux loup et musc

je voudrais que vous oubliiez ce qui vous entoure et que vous parliez de vous

l'animal s'ennuyait galopait et faisait de grands cercles

le visage de joséphine s'adoucit ils quittèrent le dingo

je vous aime

 

 

 

troisième proposition

sd nous propose une série de six photos noir et blanc d'un photographe contemporain : duane michals

Michals 1

Michal 2
la série raconte un récit par séquence de manière assez claire

sd demande une phrase pour chaque image, en tentant de s'écarter d'une description qui collerait à l'image

 

voilà les phrases que je propose :

  1.  
    1.  
      1. ville électrique de dos
      2. à l'écart des grandes bêtes
      3. tentative à l'oblique
      4. escalier ciel couvert
      5. toujours seulement des bribes
      6. peut-être encore possible mais résolument seul

 

après la lecture du texte de chacune, sd propose une sorte de lecture croisée: toutes les phrases 1, puis toutes les phrase 2 etc; étonnamment cela construit un récit lié

puis une deuxième lecture croisée dans un ordre différent

 

  

 

quatrième proposition/ premier temps

sd demande à chacune deux mots, des mots prosaïques, bien ancrés dans le réel, des mots simples, pour éviter l'abstraction d' "évanescence", par exemple

 

cela donne cette liste :

table, fin, arbre, champ, vague, boîte, haricot, sable, soleil, roue, réservoir

 

et de construire un texte avec tous ces mots

le voilà :

 

le soleil sur le haut du mur

le chant des mésanges

au pied du buis le chat roux

 

il avait la veille planté les haricots

mais pourquoi dans du sable

 

le vent dans les grands arbres

dans le grandes herbes du champ

plus loin au delà de la route

 

au fond du jardin

des bassines en zinc

un réservoir d'eau

 

et la roue d'une veille brouette disparue

 

tiens il a laissé sa boîte sur la table

 

où poser la vague

c'est peut-être la fin

 

 

quatrième proposition deuxième temps

sd demande un texte avec les mêmes mots mais dans l'ordre de la liste

 

et c'est :

 

ça serre l'ordre

mais l'ordre c'est l'ordre

il faudra commencer le circuit par la table

puis décider du sel fin ou gros

prendre l'échelle monter à l'arbre cueillir les cerises

aller jusqu'au champ de coquelicots et prendre quelques photos

 

toujours suivre l'ordre et ne pas faire de vagues

 

donc revenir et chercher où ils ont caché la boîte de haricots

décharger le sable pour les châteaux en espagne

attention au soleil

 

oh! un visiteur le paon va nous offrir la roue

 

retrouvons-nous au réservoir

 

 

 

 

et nous nous quittâmes

rendez-vous suivant le dimanche 19 juin

 

le lendemain de la nuit remue 5 le samedi 18 juin

 

Jardin des plantes 2011 05 29

 

lundi 30 mai 2011

lundi 30 mai 2011

le monde passe par la fenêtre

 

 

 

le monde passe par la fenêtre avec le jour

quelques oiseaux déjà

quelques voitures déjà

l'odeur des chèvrefeuilles dans la chambre et le vert des tilleuls

 

le monde twitter entre par la lucarne

 

c'est l'heure de @brigetoun paumée, sa carcasse, et vivre dans ses lectures

 http://brigetoun.blogspot.com/

 

l'heure d'@AEdificavit isabelle pariente-butterlin, ses bras d'infini, de carnets tokyoïstes, d'ulysse, de carnets loitains

http://yzabel2046.blogspot.com/

 

l'heure des photos de @louise_imagine

là http://louiseimagine.wordpress.com/

 

l'heure belge de celles de @Laurence_Skivée

http://www.laurenceskivee.be/

 

l'heure de @joachimsene http://www.joachimsene.fr/txt/ bientôt lui demanderai peut-être de m'aider à migrer de blog : http://rature.net/blog/

 

l'heure de @cjeanney, le rat, la ligne 1044 la lotus, les pages à pages

http://www.christinejeanney.fr/#present.K

 

l'heure des christophe : @christogrossi avec corps pluriels et traverser,  là : http://kwakizbak.over-blog.com/ et @ch_sanchez avec http://www.fut-il.net/

 

l'heure bordelaise de @amaisetti http://www.arnaudmaisetti.net/

 

bordelaise aussi l'heure de @_slakh http://regardailleurs.fr/author/stephanie/

et là aussi http://stephelakh.tumblr.com/

 

l'heure à mons de @francisroyo

 

l'heure de @oeuvresouvertes laurent margantin http://www.oeuvresouvertes.net/

 

l'heure de @poezibao http://poezibao.typepad.com/

 

puis ils se taisent puisqu'on vaque ailleurs pendant qu'ils vaquent aussi ou qu'ils racontent leur façon de lire d'écrire de vivre

 

et c'est l'heure de@fbon et #tierslivre http://www.tierslivre.net/ et #publienet l'écriture numérique par excellence http://www.tierslivre.net/salon/

 

l'heure de @remuenet http://remue.net/

 

c'est l'heure québec de @naofontaine fille innue http://innutime.blogspot.com/

 

l'heure québec aussi de @genevièvedufour http://lemondecrit.blogspot.com/

 

c'est l'heure stupéfiante de http://www.desordre.net/ de philippe de jonckheere

 

c'est l'heure de @gvissac avec accident de personne http://www.fuirestunepulsion.net/spip.php?page=sommaire

 

c'est l'heure de @amboilati benoît vincent http://www.amboilati.org/

 

c'est l'heure de @ePagine_Actu librairie de livres numériques http://www.epagine.fr/

l'heure d'@urbanbike http://urbanbike.com/ 

l'heure d'@ebouqin http://www.ebouquin.fr/

 

c'est l'heure d'@athanorster anne savelli et les fenêtresopenspace et les oloé et franck http://fenetresopenspace.blogspot.com/

 

c'est l'heure de @ martinesonnet avec montparnasse monde et atelier 62 http://www.martinesonnet.fr/Site/Accueil.html

 

l'heure de @j_wurtz http://aquelquepasdelusine.blogspot.com/

 

c'est l'heure de philippe ménard @liminaire http://www.liminaire.fr/ dans les lignes de désir les ateliers d'écriture les pages 48  l'astrolabe de melun et le scoopit http://www.scoop.it/t/publie-net

 


il fait nuit déjà depuis longtemps

encore un peu de lucarne

 

c'est déjà l'heure de fermer la fenêtre

 


et tous ses amis vivent à leur maniére dans nos vies, dans ma vie, et c'est pourquoi c'est possible d'être heureux dans quelque fois tant de catastrophe

 

 


 


dimanche 22 mai 2011

 

 

 

le monde passe par la fenêtre avec le jour

quelques oiseaux déjà

quelques voitures déjà

l'odeur des chèvrefeuilles dans la chambre et le vert des tilleuls

 

le monde twitter entre par la lucarne

 

c'est l'heure de @brigetoun paumée, sa carcasse, et vivre dans ses lectures

 http://brigetoun.blogspot.com/

 

l'heure d'@AEdificavit isabelle pariente-butterlin, ses bras d'infini, de carnets tokyoïstes, d'ulysse, de carnets loitains

http://yzabel2046.blogspot.com/

 

l'heure des photos de @louise_imagine

là http://louiseimagine.wordpress.com/

 

l'heure belge de celles de @Laurence_Skivée

http://www.laurenceskivee.be/

 

l'heure de @joachimsene http://www.joachimsene.fr/txt/ bientôt lui demanderai peut-être de m'aider à migrer de blog : http://rature.net/blog/

 

l'heure de @cjeanney, le rat, la ligne 1044 la lotus, les pages à pages

http://www.christinejeanney.fr/#present.K

 

l'heure des christophe : @christogrossi avec corps pluriels et traverser,  là : http://kwakizbak.over-blog.com/ et @ch_sanchez avec http://www.fut-il.net/

 

l'heure bordelaise de @amaisetti http://www.arnaudmaisetti.net/

 

bordelaise aussi l'heure de @_slakh http://regardailleurs.fr/author/stephanie/

et là aussi http://stephelakh.tumblr.com/

 

l'heure à mons de @francisroyo

 

l'heure de @oeuvresouvertes laurent margantin http://www.oeuvresouvertes.net/

 

l'heure de @poezibao http://poezibao.typepad.com/

 

puis ils se taisent puisqu'on vaque ailleurs pendant qu'ils vaquent aussi ou qu'ils racontent leur façon de lire d'écrire de vivre

 

et c'est l'heure de@fbon et #tierslivre http://www.tierslivre.net/ et #publienet l'écriture numérique par excellence http://www.tierslivre.net/salon/

 

l'heure de @remuenet http://remue.net/

 

c'est l'heure québec de @naofontaine fille innue http://innutime.blogspot.com/

 

l'heure québec aussi de @genevièvedufour http://lemondecrit.blogspot.com/

 

c'est l'heure stupéfiante de http://www.desordre.net/ de philippe de jonckheere

 

c'est l'heure de @gvissac avec accident de personne http://www.fuirestunepulsion.net/spip.php?page=sommaire

 

c'est l'heure de @amboilati benoît vincent http://www.amboilati.org/

 

c'est l'heure de @ePagine_Actu librairie de livres numériques http://www.epagine.fr/

l'heure d'@urbanbike http://urbanbike.com/ 

l'heure d'@ebouqin http://www.ebouquin.fr/

 

c'est l'heure d'@athanorster anne savelli et les fenêtresopenspace et les oloé et franck http://fenetresopenspace.blogspot.com/

 

c'est l'heure de @ martinesonnet avec montparnasse monde et atelier 62 http://www.martinesonnet.fr/Site/Accueil.html

 

l'heure de @j_wurtz http://aquelquepasdelusine.blogspot.com/

 

c'est l'heure de philippe ménard @liminaire http://www.liminaire.fr/ dans les lignes de désir les ateliers d'écriture les pages 48  l'astrolabe de melun et le scoopit http://www.scoop.it/t/publie-net

 


il fait nuit déjà depuis longtemps

encore un peu de lucarne

 

c'est déjà l'heure de fermer la fenêtre

 


et tous ses amis vivent à leur maniére dans nos vies, dans ma vie, et c'est pourquoi c'est possible d'être heureux dans quelque fois tant de catastrophe

 

 


 


dimanche 22 mai 2011

dimanche 22 mai 2011

on regarde des fraises

 

 

"voir suppose une petite fissure" suzanne doppelt

 

on regarde des fraises dans la verdure de leurs feuilles, dans celle des géraniums sauvages venus d'alençon, sur fond de couverte de lin

 

l'odeur des roses accompagne

 

on écoute ça roucoule des tourterelles turques dans le parfum des chèvrefeuilles rouge et or

 

les poissons rouges viennent au bord du bassin frôlent les grandes feuilles vernies des nymphéas apparaissent auprès des fleurs  à senteur de vanille

 

les deux tilleuls dominent la scène, sans fleurs; taillés trop tard; ou pas encore nuit de juin; ou plus dix-sept ans

 

on coupe au sécateur, bien affuté pour que l'entaille soit belle nette, les roses fanées et solliciter la remontance

 

le soleil est là un petit vent agite les longues tiges du rosier noisette

 

le chat dort au pied des buis une mésange lance son vol bleu entre les deux troncs des tilleuls une tourterelle donne sa roucoulade sur antenne de toit

 

le paysage est en place en vert de mai

 

c'est joli d'avoir tant de verdure dans la fenêtre de ma chambre

 

les bourdons gambillent des pattes au coeur noir des pavots en jupons rouge vermillon les papillons jouent dans le rosier cuisse-de-nymphe-émue et les abeilles dans le coeur jaune des roses blanches

 

le chat s'étire en observation au pied d'un buis il est le seul à voir la musaraigne et sa promenade / les jours de grande patience il finit par l'attraper joue à la lâcher et l'attraper encore jusqu'à la tuer et la manger

 

au loin le son d'une tondeuse avec plus près sifflement de merles, et un petit toctoc d'une sittelle torchepot peut-être tapant la noisette sur une branche de noyer à moins que pic-épeiche

 

acalmie de martinets sansonnets se taisent

 

pie sautille sa visite dans l'allée du cerisier montmorency

 

les arrosoirs alignent le zinc et attendent l'eau

 

les sentiments naissent au jardin du jour vagabondant avec les insectes les parfums les fleurs les sons entre lumière et ombre

 

on voit des petites roses rouges apparaître dans la verte touffeur épineuse des aubépines entrelacées aux églantines un bourdon cherche calice à son goût

 

on regarde le vieux mur avec taches de pierres, vestiges de métal rouillé : attaches pour palissement, tubes où passaient l'électricité, élément de marquise aujourd'hui disparue

 

soudain le mur entre en rêverie, miroir de mémoire,  et la porte dans le mur existe à nouveau,  et l'au-delà du mur reprend sa vie de jardin potager, et voilà que règnent à nouveau artichauts pommes de terre haricots verts petits pois scarole batavia chicorée frisée laitue carottes navets oignons ail échalote  cerfeuil persil ciboulette groseilles fraises framboises pommiers et poiriers à palmettes noisetiers rouges groseilles à maquereaux et majestuex cerisier bigarreau / merci générosité de la terre et travail du jardinier 

 

la rêverie s'estompe et le mur revient au présent sous le ciel courbe bleu pâle vu à travers les feuilles du magnolia  / un rayon de soleil passe et dessine une forme lumineuse sur le tissu d'une robe, sur le tapis de petites herbes du pré après la tonte / les buis alignent leurs boucles vertes

 

le jardin offre son génie du lieu et donne sur le cosmos et son cercle

il met le monde en mouvement

 

on est à jamais fichée dans le paysage dans l'ombre des feuilles dans la lumière du soleil avec fourmis cétoines rouge-gorge et mimosa

 

 

à jamais c'est jusqu'à quand

 


 

 

avec suzanne doppelt, lazy suzie, p.o.l

•voir : suzanne doppelt en résidence à la ménagerie du museum d'histoire naturelle (paris v) http://remue.net/spip.php?rubrique403

 

•voir aussi suzanne doppelt

http://remue.net/spip.php?mot668

 

•voir encore : Le monde est beau, il est rond, chez Inventaire, invention : http://remue.net/spip.php?article2903

et http://remue.net/spip.php?mot668

 

 


 

dimanche 22 mai 2011

 

 

"voir suppose une petite fissure" suzanne doppelt

 

on regarde des fraises dans la verdure de leurs feuilles, dans celle des géraniums sauvages venus d'alençon, sur fond de couverte de lin

 

l'odeur des roses accompagne

 

on écoute ça roucoule des tourterelles turques dans le parfum des chèvrefeuilles rouge et or

 

les poissons rouges viennent au bord du bassin frôlent les grandes feuilles vernies des nymphéas apparaissent auprès des fleurs  à senteur de vanille

 

les deux tilleuls dominent la scène, sans fleurs; taillés trop tard; ou pas encore nuit de juin; ou plus dix-sept ans

 

on coupe au sécateur, bien affuté pour que l'entaille soit belle nette, les roses fanées et solliciter la remontance

 

le soleil est là un petit vent agite les longues tiges du rosier noisette

 

le chat dort au pied des buis une mésange lance son vol bleu entre les deux troncs des tilleuls une tourterelle donne sa roucoulade sur antenne de toit

 

le paysage est en place en vert de mai

 

c'est joli d'avoir tant de verdure dans la fenêtre de ma chambre

 

les bourdons gambillent des pattes au coeur noir des pavots en jupons rouge vermillon les papillons jouent dans le rosier cuisse-de-nymphe-émue et les abeilles dans le coeur jaune des roses blanches

 

le chat s'étire en observation au pied d'un buis il est le seul à voir la musaraigne et sa promenade / les jours de grande patience il finit par l'attraper joue à la lâcher et l'attraper encore jusqu'à la tuer et la manger

 

au loin le son d'une tondeuse avec plus près sifflement de merles, et un petit toctoc d'une sittelle torchepot peut-être tapant la noisette sur une branche de noyer à moins que pic-épeiche

 

acalmie de martinets sansonnets se taisent

 

pie sautille sa visite dans l'allée du cerisier montmorency

 

les arrosoirs alignent le zinc et attendent l'eau

 

les sentiments naissent au jardin du jour vagabondant avec les insectes les parfums les fleurs les sons entre lumière et ombre

 

on voit des petites roses rouges apparaître dans la verte touffeur épineuse des aubépines entrelacées aux églantines un bourdon cherche calice à son goût

 

on regarde le vieux mur avec taches de pierres, vestiges de métal rouillé : attaches pour palissement, tubes où passaient l'électricité, élément de marquise aujourd'hui disparue

 

soudain le mur entre en rêverie, miroir de mémoire,  et la porte dans le mur existe à nouveau,  et l'au-delà du mur reprend sa vie de jardin potager, et voilà que règnent à nouveau artichauts pommes de terre haricots verts petits pois scarole batavia chicorée frisée laitue carottes navets oignons ail échalote  cerfeuil persil ciboulette groseilles fraises framboises pommiers et poiriers à palmettes noisetiers rouges groseilles à maquereaux et majestuex cerisier bigarreau / merci générosité de la terre et travail du jardinier 

 

la rêverie s'estompe et le mur revient au présent sous le ciel courbe bleu pâle vu à travers les feuilles du magnolia  / un rayon de soleil passe et dessine une forme lumineuse sur le tissu d'une robe, sur le tapis de petites herbes du pré après la tonte / les buis alignent leurs boucles vertes

 

le jardin offre son génie du lieu et donne sur le cosmos et son cercle

il met le monde en mouvement

 

on est à jamais fichée dans le paysage dans l'ombre des feuilles dans la lumière du soleil avec fourmis cétoines rouge-gorge et mimosa

 

 

à jamais c'est jusqu'à quand

 


 

 

avec suzanne doppelt, lazy suzie, p.o.l

•voir : suzanne doppelt en résidence à la ménagerie du museum d'histoire naturelle (paris v) http://remue.net/spip.php?rubrique403

 

•voir aussi suzanne doppelt

http://remue.net/spip.php?mot668

 

•voir encore : Le monde est beau, il est rond, chez Inventaire, invention : http://remue.net/spip.php?article2903

et http://remue.net/spip.php?mot668

 

 


 

dimanche 22 mai 2011

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