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Archives du Semenoir de Maryse Hache

📄 Page 55 sur 62 (entrées 2701 à 2750 sur 3059)

lundi 11 jan 2010




à christine jeanney

en lien avec ma lectures des textes siens ci-dessous dans tentatives


c'était la nuit

puisque
portée
le dessus de ses pieds
je me suis dit




quelque chose s'est fait entendre
comme une houle roulant entre ces textes que je lisais en me promenant souvent en tentatives ces jours-çi

une houle roulant les images des cieux

dont le chant me touchait au profond

la houle de celle qui écrit ces textes
mêlée au bruit du texte proprement dit
le bruit de ce qui frissonne en moi quand je me laisse faire par lui
et je voudrais tenter d'ici les dire


je sens cette houle rouler ses vagues glissant dans l'écriture
 

depuis
la levée de l'image d'une
boîte de bois à tiroirs et secrets qui pivote en l'air, suspendue entre le vide et rien dont l'orifice donne sur une ruelle ouverte habitée par un "je" cachée dedans
boîte aérienne observée par un œil ouvert plac(é)dans la bonne perspective
boîte qui chevauche
ce qui tient du mystère le plus étrange
car comment à la fois se placer / dans la perspective de la ruelle ouverte que la boîte montre
et être à l'intérieur cachée

 

à moins que le mystère du temps du texte réussisse à faire tenir ensemble deux temps séparés dans la vie

 

être à la fois cachée en une profondeur secrète, portée, comme au temps de la vie intra utérine, et être devant cette boîte à tiroirs secrets et la voir pivoter en l'air



et la houle emporte cette légèreté aérienne jusqu'à
la mort de ma mère  ... flotte dans l'air

_voilà que la gravité terrestre est lâchée_

jusqu'a la photo est maintenant un tableau mystérieux qui danse
jusqu'à je porte en moi la mort de ma mère

 



j'avais d'abord lu le texte intitulé portée, et dès le début de la lecture, cette boîte pivotant en l'air, comme en lévitation, m'avait apporté ce sentiment que quelque chose quittait en effet la gravité terrestre, comme si cette boîte était l'image d'une rêverie ou d'une âme qui s'envole


et j'ai été frappée en lisant, peu après, le texte je me suis dit, de la correspondance qui s'était imposée à moi entre boîte et mère

 

les correspondances ne sont bien sûr jamais terme à terme mais s'établissent selon une alchimie presque indicible d'un texte à l'autre



la houle est aussi partie de

la course dans le couloir  
c'était la nuit ce 2 janvier-là
la course effrénée de cette longue première phrase
entre et virgules et intersections
rythmée par la pâle lumière des veilleuses au bas des murs

jusqu'à
le bas-côté
qui veut faire croire qu'on ne tombera pas


partie aussi de
cette longue parenthèse questionnante dans je me suis dit
écrirai-je écrirai-je pas sur la mort de ma mère

jusqu'à ce
alors il faudrait nier la chute
la perpétuelle descente du tout tombe, tout tombera, tout est tombé,
que j'entends comme une manière de réponse
ou de raison
à cette écriture-là

que cette thrène de la sonorité "om" répétée sonne funèbre


la houle, je la sens aussi dans un va-et-vient entre les textes qui vont plus souvent à la ligne, dits poèmes, et ceux qui utilisent toute la ligne d'écriture, dits prose, comme si les poèmes offraient le "punctum" des textes en prose_un quelque chose qui pointe vers celui qui écrit_comme s'ils avaient capté quelque détail essentiel et qu'ils tissaient leur dit autour de ce détail, livrant ainsi ce qui est le plus fort


il est certain que ces détails pointent aussi vers moi

 

et je vois là marque d'une écriture qui dit ce qui lui est intimement particulier tout en laissant ouvert la place d'un universel




et une vague encore qui mènerait jusqu'à

cette boîte dernière
où nous serions bientôt rangées
dans le ventre de l'énigme




lundi 11 jan 2010

lundi 11 jan 2010

nous serions nés ... / rebond avec vincent tholomé




avec Vincent Tholomé |Steppe, extrait chez remue.net




nous serions nés il y a trente ou cinquante ans dans la boue d'un hôpital sanguinaire près d'un parc

décidément aurions le crâne nu rasé lame affutée sur lanière de cuir

jetées dans la horde bientôt installées auprès de bergères en nombre tambourins et bercement de bidons d'eau à côté d'armoires à néons glace à rut et soupçons de mort


comme le monde est petit


une noire panthère et ses promesses bientôt se glisserait entre lames des persiennes et écarterait l'étau




samedi 09 jan 2010




avec Vincent Tholomé |Steppe, extrait chez remue.net




nous serions nés il y a trente ou cinquante ans dans la boue d'un hôpital sanguinaire près d'un parc

décidément aurions le crâne nu rasé lame affutée sur lanière de cuir

jetées dans la horde bientôt installées auprès de bergères en nombre tambourins et bercement de bidons d'eau à côté d'armoires à néons glace à rut et soupçons de mort


comme le monde est petit


une noire panthère et ses promesses bientôt se glisserait entre lames des persiennes et écarterait l'étau




samedi 09 jan 2010

samedi 09 jan 2010

c'est lundi ...

 

 

 

c'est lundi

je continue droit devant

 

il neige de la lumière claire

 

et si fraîche

 

c'est lundi

je continue

 

 

 

vendredi 08 jan 2010

 

 

 

c'est lundi

je continue droit devant

 

il neige de la lumière claire

 

et si fraîche

 

c'est lundi

je continue

 

 

 

vendredi 08 jan 2010

vendredi 08 jan 2010

et je rends grâces à celle que vous êtes...




je poursuis ma promenade dans le site de juliette zara enfantissages et je lis ses deux textes :

chant des derniers pas (ébauche)
et chant des derniers pas,2

(cliquez sur les liens pour lire les textes)


et j'écris cela, en rebond,  on the flow






à juliette zara




et je rends grâces à celle que vous êtes

qui ose accompagner celle qui ne tient pas debout
_et qui pourtant avance malgré elle_
jusqu'aux confins
au bord du fleuve
là où la barque l'attend

là où la barque nous attend

main tenant
vous êtes votre présence auprès d'elle
sans crainte du corps qui se défait
dans l'émotion de l'étreinte

bientôt les mains se lâchent

vous êtes derrière elle
vous ne pouvez que suivre
celle qui va partant
car elle seule s'avance dans son voile de terreur
et vous sentez sa solitude et sa peur

et vous sentez la froidure immobile de l'eau définitive

dans ses yeux




mercredi 6 janvier 2010




mercredi 06 jan 2010




je poursuis ma promenade dans le site de juliette zara enfantissages et je lis ses deux textes :

chant des derniers pas (ébauche)
et chant des derniers pas,2

(cliquez sur les liens pour lire les textes)


et j'écris cela, en rebond,  on the flow






à juliette zara




et je rends grâces à celle que vous êtes

qui ose accompagner celle qui ne tient pas debout
_et qui pourtant avance malgré elle_
jusqu'aux confins
au bord du fleuve
là où la barque l'attend

là où la barque nous attend

main tenant
vous êtes votre présence auprès d'elle
sans crainte du corps qui se défait
dans l'émotion de l'étreinte

bientôt les mains se lâchent

vous êtes derrière elle
vous ne pouvez que suivre
celle qui va partant
car elle seule s'avance dans son voile de terreur
et vous sentez sa solitude et sa peur

et vous sentez la froidure immobile de l'eau définitive

dans ses yeux




mercredi 6 janvier 2010




mercredi 06 jan 2010

mercredi 06 jan 2010

en compagnie de juliette zara chez christine jeanney...


 IMG_9691
 

après lecture de Les ascenseurs de juliette zara, enfantissages, en vase communicant chez christine jeanney, tentatives, texte que vous pouvez lire  (cliquez sur le là)


voilà ce que j'ai écrit
car lire me fait écrire



il sont neufs les ascenseurs presque neufs ils sont deux côte à côte tout métallique clinquants modernes parole obligatoire_est-ce pour ceux qui ne voient pas le chiffre lumineux de l'étage affiché sur la paroi_ils font entendre la voix d'une femme qui rythme_toujours la même modulation _les glissade(s) en disant que les portes s'ouvrent : "ouverture des portes" que les portes se ferment : "fermeture des portes" que l'ascenseur monte : "sens montée" que l'ascenseur descend : "sens descente"


depuis le mois de juillet c'est lundi la glissade de l'ascenseur sens montée_bonjour_ 2h à 3h plus tard sens descente_au revoir_cette parole de la femme enregistrée ne t'empêchera pas de saluer les habitants de la boîte glissante du lundi


ne pas lâcher ce je ne sais quoi_comme une  courtoisie de l'ascenseur une sorte de lumière vers l'humain qui avec toi fait la glissade


pour ton cœur écoeuré_ des fois écoeuré pas toutes les fois_la parole obligatoire de l'ascenseur t'empêche d'être presque chez toi tranquille de rassembler ton serein calme de te laisser aller à une rêverie celle dont tu ne sais pas où elle te mènera


car la glissade tu sais qu'elle mène terminus 6° ouverture des portes_ le ciel du 7° pas pour to day pas le lieu pour mais ciel quand même


du ciel il y en a tu vois les grandes baie(s) qui donnent sur les bâtisses regarde tu les vois les mouettes qui dansent comme dans un ciel maritime tu les vois ces merveilleux nuages tu la vois la grande bâtisse sombre qui emprisonne tu le vois le dôme doré tu les vois les immeubles blancs au soleil


tu le vois ce rayon qui vient se poser sur une chaise entre ceux qui attendent leur tour


ils sont trois ils ont pris l'ascenseur qui parle ils ont fait la glissade montée ils feront la glissade descente


ici nous faisons tous la glissade




je t'attendrai
du mimosa sur l'épaule



vendredi 1er janvier 2010 





vendredi 01 jan 2010


 IMG_9691
 

après lecture de Les ascenseurs de juliette zara, enfantissages, en vase communicant chez christine jeanney, tentatives, texte que vous pouvez lire  (cliquez sur le là)


voilà ce que j'ai écrit
car lire me fait écrire



il sont neufs les ascenseurs presque neufs ils sont deux côte à côte tout métallique clinquants modernes parole obligatoire_est-ce pour ceux qui ne voient pas le chiffre lumineux de l'étage affiché sur la paroi_ils font entendre la voix d'une femme qui rythme_toujours la même modulation _les glissade(s) en disant que les portes s'ouvrent : "ouverture des portes" que les portes se ferment : "fermeture des portes" que l'ascenseur monte : "sens montée" que l'ascenseur descend : "sens descente"


depuis le mois de juillet c'est lundi la glissade de l'ascenseur sens montée_bonjour_ 2h à 3h plus tard sens descente_au revoir_cette parole de la femme enregistrée ne t'empêchera pas de saluer les habitants de la boîte glissante du lundi


ne pas lâcher ce je ne sais quoi_comme une  courtoisie de l'ascenseur une sorte de lumière vers l'humain qui avec toi fait la glissade


pour ton cœur écoeuré_ des fois écoeuré pas toutes les fois_la parole obligatoire de l'ascenseur t'empêche d'être presque chez toi tranquille de rassembler ton serein calme de te laisser aller à une rêverie celle dont tu ne sais pas où elle te mènera


car la glissade tu sais qu'elle mène terminus 6° ouverture des portes_ le ciel du 7° pas pour to day pas le lieu pour mais ciel quand même


du ciel il y en a tu vois les grandes baie(s) qui donnent sur les bâtisses regarde tu les vois les mouettes qui dansent comme dans un ciel maritime tu les vois ces merveilleux nuages tu la vois la grande bâtisse sombre qui emprisonne tu le vois le dôme doré tu les vois les immeubles blancs au soleil


tu le vois ce rayon qui vient se poser sur une chaise entre ceux qui attendent leur tour


ils sont trois ils ont pris l'ascenseur qui parle ils ont fait la glissade montée ils feront la glissade descente


ici nous faisons tous la glissade




je t'attendrai
du mimosa sur l'épaule



vendredi 1er janvier 2010 





vendredi 01 jan 2010

vendredi 01 jan 2010

bientôt l'extinction ...




bientôt l'extinction
des lumières

de fin
damnée



en janvier revoir
les lampes
du ciel

et seulement
celles-là

sur le jardin
sur le buis
sur le bassin

sur tes joues

sur le rosier
tordu dans sa cage rouillé
à même le vent

sur l'aubépin
lancé à l'horizontale
à même le même vent




sentir dans la promesse
l'air

du printemps



                                                    lundi 1° janvier 2007




jeudi 24 déc 2009




bientôt l'extinction
des lumières

de fin
damnée



en janvier revoir
les lampes
du ciel

et seulement
celles-là

sur le jardin
sur le buis
sur le bassin

sur tes joues

sur le rosier
tordu dans sa cage rouillé
à même le vent

sur l'aubépin
lancé à l'horizontale
à même le même vent




sentir dans la promesse
l'air

du printemps



                                                    lundi 1° janvier 2007




jeudi 24 déc 2009

jeudi 24 déc 2009

combien de jours encore Journal 2009 jeudi 17 décembre




je suis tombée je suis tombée avant de tomber je ne tombais pas jamais à ski jamais je ne tombais jamais je ne voulais tomber les muscles des cuisses à force pour tenter de rester debout pour garder les jambes là où elles ne sont pas d'habitude pour contenir les jambes dans leur écart mais tombe donc disaient des voix non je n'aimais pas tomber à courir à jambes folles sur le macadam de paris je ne tombais pas sous les marronniers de la cour de récré au jeu du ballon prisonnier jamais je ne tombais dans les prés d'herbe non plus sur les chemins des bois non plus à courir à haleine perdue avec la grande bête noire et bas rouge  jamais je ne tombais j'ai bien dû tomber quelque fois mais quand seul mon genou le dit mais pas de souvenir précis comme si je n'étais pas tombée avant de tomber je ne tombais pas  jamais  mais cette fois-ci je suis tombée


malade



                                     orsay 17 déc 2009

  

mercredi 23 déc 2009




je suis tombée je suis tombée avant de tomber je ne tombais pas jamais à ski jamais je ne tombais jamais je ne voulais tomber les muscles des cuisses à force pour tenter de rester debout pour garder les jambes là où elles ne sont pas d'habitude pour contenir les jambes dans leur écart mais tombe donc disaient des voix non je n'aimais pas tomber à courir à jambes folles sur le macadam de paris je ne tombais pas sous les marronniers de la cour de récré au jeu du ballon prisonnier jamais je ne tombais dans les prés d'herbe non plus sur les chemins des bois non plus à courir à haleine perdue avec la grande bête noire et bas rouge  jamais je ne tombais j'ai bien dû tomber quelque fois mais quand seul mon genou le dit mais pas de souvenir précis comme si je n'étais pas tombée avant de tomber je ne tombais pas  jamais  mais cette fois-ci je suis tombée


malade



                                     orsay 17 déc 2009

  

mercredi 23 déc 2009

mercredi 23 déc 2009

duo aléatoire mhk 4

 


 




une proposition, à rendez-vous mensuel, de duo d'écriture, l'une avec lettre l'autre avec dessin / peinture

chacune de son côté, un jour fixé d'avance, une fois par mois, écritdessinepeint
puis les deux écritures sont réunies et publiées telles quelles sans rectifications ni ajouts dans l'inconnu du côte à côte

le semenoir accueille, en cette aventure, michelle kruithof

ça s'appelle duo aléatoire mhk

voici donc le quatrième duo

 vous pouvez cliquer sur l'image pour qu'elle s'ouvre seule dans une fenêtre  






écrasée cognée
application de fer
traces en rose et vert
avec crème de cire
mimosa sur l'épaule
comme de l'éternité

le cri de la peinture
au solstice de l'hiver



paris 18 décembre 2009


 
michelle kruithof




mardi 22 déc 2009

 


 




une proposition, à rendez-vous mensuel, de duo d'écriture, l'une avec lettre l'autre avec dessin / peinture

chacune de son côté, un jour fixé d'avance, une fois par mois, écritdessinepeint
puis les deux écritures sont réunies et publiées telles quelles sans rectifications ni ajouts dans l'inconnu du côte à côte

le semenoir accueille, en cette aventure, michelle kruithof

ça s'appelle duo aléatoire mhk

voici donc le quatrième duo

 vous pouvez cliquer sur l'image pour qu'elle s'ouvre seule dans une fenêtre  






écrasée cognée
application de fer
traces en rose et vert
avec crème de cire
mimosa sur l'épaule
comme de l'éternité

le cri de la peinture
au solstice de l'hiver



paris 18 décembre 2009


 
michelle kruithof




mardi 22 déc 2009

mardi 22 déc 2009

avec jacques ancet / dévoreuse de mots



avec jacques ancet



dévoreuse

de mots
d'arrangements de

paroles
 

je prélève

 

la nuit de laurier se met à luire

 

que je sois l'inconscience des fleurs


orsay samedi 8 décembre 2007




vendredi 04 déc 2009



avec jacques ancet



dévoreuse

de mots
d'arrangements de

paroles
 

je prélève

 

la nuit de laurier se met à luire

 

que je sois l'inconscience des fleurs


orsay samedi 8 décembre 2007




vendredi 04 déc 2009

vendredi 04 déc 2009

une lumière indéfinissable transparente ...




une lumière indéfinissable transparente
translucide jaune pâle comme
grains de raisins dans les feuilles
de tilleul par la vitre
une lumière une couleur quelque chose
d'indéfinissable autour des feuilles
toujours là en octobre autour du mot
tilleul quand je regarde l'arbre
comme si la fenêtre cadrait une légèreté
éclatée un temps passé devenu feuille et
lumière



orsay 16 novembre 2007









jeudi 03 déc 2009




une lumière indéfinissable transparente
translucide jaune pâle comme
grains de raisins dans les feuilles
de tilleul par la vitre
une lumière une couleur quelque chose
d'indéfinissable autour des feuilles
toujours là en octobre autour du mot
tilleul quand je regarde l'arbre
comme si la fenêtre cadrait une légèreté
éclatée un temps passé devenu feuille et
lumière



orsay 16 novembre 2007









jeudi 03 déc 2009

jeudi 03 déc 2009

dans les bois s'enfoncent ...




dans les bois s'enfoncent
        des vies lumineuses
        des vies parfumées




loin du désastre de la
famille
de ses odeurs
de ses cris
de ses ombres


sortie de la colle d'armoire
de ses angoisses
et du vrombissement bleu du

néon




dans la clairière
dans le chemin
entre les haies d'églantine

je fus



orsay mercredi 19 septembre 2007




mercredi 02 déc 2009




dans les bois s'enfoncent
        des vies lumineuses
        des vies parfumées




loin du désastre de la
famille
de ses odeurs
de ses cris
de ses ombres


sortie de la colle d'armoire
de ses angoisses
et du vrombissement bleu du

néon




dans la clairière
dans le chemin
entre les haies d'églantine

je fus



orsay mercredi 19 septembre 2007




mercredi 02 déc 2009

mercredi 02 déc 2009

été ...




été

sous les tilleuls
dans le parfum des herbes humides
tiédeur

été

dans les cheveux des
verveines fuchsia
dans le balancement de
l'oeillet
dans les roucoulades de la 
tourterelle

été
dans le bruissement ombré des
feuilles
dans la promenade au ciel des
nuages

été

dans l'eau des jeunes
poissons rouge
dans le fusain des
martinets
dans le criquet des
troglodytes

été

gueules-de-loup
œillets mignardise




été

chair fraîche
et cheveux noirs



orsay mardi 15 juillet 2007




mardi 01 déc 2009




été

sous les tilleuls
dans le parfum des herbes humides
tiédeur

été

dans les cheveux des
verveines fuchsia
dans le balancement de
l'oeillet
dans les roucoulades de la 
tourterelle

été
dans le bruissement ombré des
feuilles
dans la promenade au ciel des
nuages

été

dans l'eau des jeunes
poissons rouge
dans le fusain des
martinets
dans le criquet des
troglodytes

été

gueules-de-loup
œillets mignardise




été

chair fraîche
et cheveux noirs



orsay mardi 15 juillet 2007




mardi 01 déc 2009

mardi 01 déc 2009

duo aléatoire mhk 3

 




une proposition, à rendez-vous mensuel, de duo d'écriture, l'une avec lettre l'autre avec dessin / peinture électroniques

chacune de son côté, un jour fixé d'avance, une fois par mois, écritdessinepeint puis les deux écritures sont réunies et publiées telles quelles sans rectifications ni ajouts dans l'inconnu du côte à côte

le semenoir accueille, en cette aventure, michelle kruithof

ça s'appelle duo aléatoire mhk

voici donc le troisème duo


 




il y a sûrement quelqu'un qui entend quelque chose

dans les roses et les fuchsias

quelque chose s'allume
au bord d'un bruit d'eau

où sont les cigarettes 
et les doigts de nicotine

 

tous ces jupons blancs
dans les nuages

ces merveilleux nuages



                                               duo aléatoire mhk3 orsay palaiseau 20 novembre 2009



20 Novembre 09 MK pour web







 

 

 

                                              michelle kruithof



                                              

  
 
 

 

lundi 23 nov 2009

 




une proposition, à rendez-vous mensuel, de duo d'écriture, l'une avec lettre l'autre avec dessin / peinture électroniques

chacune de son côté, un jour fixé d'avance, une fois par mois, écritdessinepeint puis les deux écritures sont réunies et publiées telles quelles sans rectifications ni ajouts dans l'inconnu du côte à côte

le semenoir accueille, en cette aventure, michelle kruithof

ça s'appelle duo aléatoire mhk

voici donc le troisème duo


 




il y a sûrement quelqu'un qui entend quelque chose

dans les roses et les fuchsias

quelque chose s'allume
au bord d'un bruit d'eau

où sont les cigarettes 
et les doigts de nicotine

 

tous ces jupons blancs
dans les nuages

ces merveilleux nuages



                                               duo aléatoire mhk3 orsay palaiseau 20 novembre 2009



20 Novembre 09 MK pour web







 

 

 

                                              michelle kruithof



                                              

  
 
 

 

lundi 23 nov 2009

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