étalage de générosité
m'obscène
****
éveille-toi et crache
le fumier
avec ta bouche
malmène la langue
Cherbourg, 23 janvier 2005
étalage de générosité
m'obscène
****
éveille-toi et crache
le fumier
avec ta bouche
malmène la langue
Cherbourg, 23 janvier 2005
Rédigé par Maryse Hache le vendredi 13 mar 2009 à 06:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Maryse Hache le jeudi 12 mar 2009 à 06:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
avec ariane dreyfus
la chair de poule
un corset rose
manger comme un ogre
rendre les coutures invisibles
la laine sur le dos
gueule de loup
bientôt une demoiselle
après dissipation des brumes matinales
dans les verts pâturages
vous avez votre cantiques et psaumes
rendre les coutures
rimbaud racine baudelaire
ronsard du bellay
j’ai porté des lunettes
je parle je parle je parle
elle aimait pas entendre les paroles
qui parlaient à la radio de l’autre côté des murs
invisibles
virgule
je lisais
le poêle était vert
tu m’as fait reposer
la bouteille de vin blanc
dans l’eau de la rivière
villefranche-sur-mer, 6 sept 2006
Rédigé par Maryse Hache le mercredi 11 mar 2009 à 06:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Maryse Hache le mardi 10 mar 2009 à 13:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
viens de choisir tendre les liens de virginie poitrasson texte numérique chez publie.net (cliquez sur le titre et l'auteur et vous arriverez directement sur la page de publie.net qui vous permet de feuilleter les premières pages et les goûter, et aussi de le télécharger, si vous vous voulez lire tout, pour 1, 30 euro, paiement en ligne sécurisé)
Rédigé par Maryse Hache le vendredi 06 mar 2009 à 06:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Maryse Hache le jeudi 05 mar 2009 à 06:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
la parole du poème
existe
à peine
pouvu qu'elle brille
un instant
comme des sardines
selon le mot d'aristophane
samedi 29 mars 2008
Rédigé par Maryse Hache le mercredi 04 mar 2009 à 06:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Tags Technorati: aristophane, briller, poème, sardine
c’est l’heure du jeu
du je les enfants jouent
qui veut du sable fin
je dis
le jardin
chez madame de bossu
et mademoiselle solange
qui veut du sable fin
petit seau au bout du bras
le sable fin du
jardin
qui veut du sable fin
j’en veux du sable fin
pour achever le château
pour la magie du qui veut je veux
oui j’en veux du sable fin
et ça renverse du grossier
sur mon château
de sable
fin
dans le jardin
je vois tout le fin
disparaître
je vois le fin
du jardin
d’enfants
le sable
la seule ange
le jardin
l’histoire du
fin
Rédigé par Maryse Hache le lundi 02 mar 2009 à 06:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Maryse Hache le dimanche 01 mar 2009 à 17:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
"Écrire n’est pas ici prétendre reproduire son expérience, prétention des « proses industrielles », académiques, mais la mettre à distance pour qu’elle échappe « au réseau constitué des significations ». La littérature implique donc « une résistance à la compréhension immédiate », étant à la fois dans l’espace du nommable et de l’innommable pour « dire simultanément les choses et la distance des choses ». Leçon ancienne, toujours à méditer, et Christian Prigent nous y aide avec vigueur."
poezibao "Quatre temps", de Christian Prigent (lecture de Tristan Hordé)
c'est précisément ce qu'il me semble faire lorsque je tente de mettre en écriture l'expérience d'une maladie et de son armada de personnel_souvent si loin de la personnne_de son armada de soins, d'analyses, de machines, de chiffres_ et autre grande démonstration et efficacité technique
Rédigé par Maryse Hache le vendredi 20 fév 2009 à 17:44 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé par Maryse Hache le mercredi 18 fév 2009 à 22:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
apprends chez poezibao chez remue.net chez anne savelli la fin de l'aventure de la maison d'édition Inventaire / Invention
à lire chez l'un ou l'autre la lettre que Patrick Cahuzac initiateur de cette aventure littéraire et éditoriale a adressé à tous ceux qui étaient sur la liste de diffusion du site
y avais découvert entres autres textes
Liliane Giraudon et ses biographies
Jean-Christophe Bailly et Suzanne Doppelt
Ludovic Janvier et son Bon allez d'accord je reste
Kekszakallu de Valérie Rouzeau
Albane Gellé avec Un bruit de verre en elle
et aussi
Sonia Chiambretto dans 12 soeurs
ce qui s'appelle crier de Joris Lacoste
écouter sur cette page les voix en lectures publiques
lire aussi ce sommaire avec extraits
Rédigé par Maryse Hache le mardi 17 fév 2009 à 22:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
en lisant Terre exacte, d'Esther Tellermann, Flammarion, 2007, p.269
Sous votre sel
est
la colline éventrée
tous les vivants
sous
une terre exacte.
un poète, voyant, clair, peut dire que la " terre est exacte". elle offre à la terre cet adjectif.
la terre, sur laquelle nous sommes nés, vivants, dans laquelle nous sommes morts, est "une terre exacte_j'aime cet anywhere dans l'article indéfini_ nous sommes exactement là où nous devons être. rien d'autre.
tout nationalisme s'abat sous cette alliance à l'indéfini.
seul le poète peut proférer l'exactitude de la terre, en ouverture et en fermeture au poème.
cochin 11 mai 2007
Rédigé par Maryse Hache le mardi 17 fév 2009 à 18:00 dans en lisant-écrivant | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
en écoutant France Culture, du jour au lendemain, 01.05.2008, chez Alain Veinstein, Evelyne Grossmann, L'angoisse de penser, éd de Minuit, 2008
· penser n'est ps un état mais une expérience
· dans l'affrontement de l'angoisse, une sortie de soi qui confine à la jubilation
· il y a un rire lié profondément à l'angoisse
· on découvre une certaine légèreté si on admet de s'enfoncer, en qq sorte, ce qu'en psychanalyse on appelle le gain
· on n'est plus dans l'adhésion du sujet
· il y a qq ch dans la pensée avant moi qui la pense
· quand on ne cherche plus à tout contrôler, on est dans la jubilation
· "j'improvise, je suis vivant, je m'improvise vivant", Charles Pennequin, Cahier poétique, 23 avril 2004
· cf. Levinas, Autrement qu'être
· cf. Les Voix de Jacques Derrida, d'Evelyne Grossmann
· JD a critiqué le logocentrisme et la voix sans écriture, il veut faire passer dans la pensée le souffle de la voix.
· retraverser l'impuissance d'écrire
· exploration des chausse-trappes chez Beckett et Lacan
· lapsus : on tombe, on s'effondre
· la paronomase permet le lapsus
· au moment où ça s'effondre, il y a de la pensée qui surgit, il y a de la vie
· un acte manqué est réussi pour l'ics
· le sujet de l'ics : le parlêtre, toujours autre que lui-même
· surtout pas bien lire
· on est un bon écrivain quand on écrit mal
· désapprendre à lire
· apprendre à mal lire
· Foucault ou la déprise de la subjectivité
· comment fait-on pour commencer à parler? Il y a toujours une voix qui a commencé avant moi
· sur Cette fois de Beckett. Il explore l'infra-mince. Quand il n'y aura plus de sens, presque plus de voix.
· tous héritiers de l'atomisme antique; on consent à n'être plus rassemblé.
· "Je suis cette poussière de mots" Beckett
Rédigé par Maryse Hache le lundi 16 fév 2009 à 06:00 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé par Maryse Hache le dimanche 15 fév 2009 à 06:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
père tu chemines c'est hora presque certa vers le mourir tout a une fin les pioutes nous je te dans une baignoire incongru toi nu dans le gris du zinc ou de l'alu avant les ciseaux d'une tissandière médicale un peu avant la mythique
vous faites les gestes du bain couler l'eau sur la peau frotter léger tout a une fin les pioutes comment passer dans ces lieux un corps un père le plus simple léger ça tressaille un peu dedans
le bleu des yeux dans le marron des nôtres mien allèle maternelle dominante vers où regardes-tu je nous regarde vers ton présent de baignoire dans le ridicule de la nudité offerte et la grande simulsolennité de ton instant
tu me nous aimais aime le présent est encore là pour six mois dit le chirurgien
vous vivez avec le présent du père bientôt imparfait
regarde regarde regarde les mains tout a une fin les pioutes l'élégance de la danse des doigts
pour moi mainteant de auf auf le réveil
c'est à toi maintenant de réveiller ce qu'il fut
cherche pioute de quoi faire resurgir son sifflement du matin et le petit tiroir en bois du moulin à café
coule coule sirène des phrases offre lui du présent le temps d'une phrase ou deux petits poèmes de rien de lui mais chaud et lisible
24 février 2007
Rédigé par Maryse Hache le samedi 14 fév 2009 à 07:00 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé par Maryse Hache le vendredi 13 fév 2009 à 01:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Maryse Hache le jeudi 12 fév 2009 à 07:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Maryse Hache le mercredi 11 fév 2009 à 11:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
enfant de mon père dans la nuit j'allais dans sa main il déposait sandwichs dans la leur ou auprès d'eux faut croire que sur les grilles du métro ils mangeaient pas les dormeurs des rues
28 janvier 2007
Rédigé par Maryse Hache le mercredi 04 fév 2009 à 17:20 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé par Maryse Hache le mardi 03 fév 2009 à 18:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
avec fred griot
VIA
le corps est dans le jaune le corps est dans le vert le corps est horizontal le corps est un le corps est mien leur le corps est dans l’intérieur le corps est au noir le corps est coupé le corps est dans les entrailles regardez dans le corps introduisez-vous dans le corps tournez le corps basculez le corps entravez le corps le corps se comprend le corps s’étale le corps enfle le corps s’ouvre le corps c’est dans les instertices le corps c’est dans les césures le corps est hospitalité le corps pense le corps en vie
samedi 9 juin 2007
Rédigé par Maryse Hache le jeudi 29 jan 2009 à 16:38 dans quand C'est cRâne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Tags Technorati: corps, entrailles, fred griot, hospitalité, vers justifiés
à vous qui passez
à mes ami-e-s
à mes éloignés jusqu’à bordeaux engins amiens arles toulouse boulogne-sur-mer cherbourg jusqu’à berlin
à mes très lointains jusqu’à séoul et moscou et bombay
à mes accompagn-e-on-s du chemin
aux filles d’hier revenues aujourd’hui
à mes clowns
à mes rencontres d’un beau jour en chair et en os
à mes rencontres d’un beau jour dans les e-toiles et à qui j’ai fait signe et qui me l’ont rendu
et jusqu’au canada
et jusqu’à calcutta
à tous ceux qui sont alignés dans une liste à nom d’arobase e-toile
_et j’écrirai via voie ancienne et postale à ceux dont les e-toiles sont ailleurs_
à nos mémoires où rôdent tous nos disparu-e-s
aux grands poètes
aux grandes écritures
à tous ceux dont la lecture est une secousse et un bonheur
à ceux et celles qui de moi prennent et à moi donnent soin (s)
et
à vous frères humains qui avec nous vivez
_le merci au voyou françois_
à préposition près....à
et
aux fleurs, aux plantes, aux arbres, aux rivières
aux bêtes, même si elles ne passent guère par là
je lance le semenoir_blog mien_et dans les e-toiles
je tente la promenade
dans le risque de l’inconnu
de la grâce comme de la disgrâce
roses et épines
ombre et lumière
Rédigé par Maryse Hache le jeudi 29 jan 2009 à 15:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
au centre
il y a un bulbe
une fleur
se pourrait
rhizome
radicelle
toujours
du désherbage
encore
jeudi 11 décembre 2008
Rédigé par Maryse Hache le dimanche 25 jan 2009 à 23:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Maryse Hache le samedi 24 jan 2009 à 18:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Maryse Hache le samedi 24 jan 2009 à 06:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
moi la débutante en profession_en est-ce une_de blogueuse me pose des questions sur la mise à disposition et l'usage des commentaires à la fin d'une apostille_ai envie de ce mot-là pour désigner ce qu'on nomme aussi post ou article_mais aucun des deux ne me convient et trouve le chemin de l'assentiment_apostille le trouve : note en addition, note en marge d'autres notes
commentaires donc les autoriser oui, tenter d'ouvrir un petit espace-ouvroir de paroles mais pas d'espace pour conversation privée il y a pour ça et pour ceux qui la connaissent mon adresse de courriel bientôt peut-être une adresse de courriel pour le semenoir une sorte d'adresse publique-privée pour l'instant pas semenoir toujours en construction
un espace qui ouvre la possibilité d'une parole aérée pas repliée ni sur elle-même ni sur la blogueuse mais qui donne sur ce qui se dit sur ce que l'on croit qu'il se dit aussi dans l'apostille qui fait l'objet du commentaire qui donne sur ce qui s'écrit en nous quand on joue le jeu de l'écriture ce qui se tait ce qui se rate qui donne sur le monde
et dans ce questionnement sur le bien-fondé du commentaire et sa nature et sa dite modération _j'accepte j'accepte pas ce commentaire-ci ou -là_croisé avec mon vagabondage internetique_je visite comme souvent ARHV c'est à dire_pour ceux de mes amis qui ont la généreuse attention de me suivre et qui sont, eux, débutants en tant que lecteurs de blogs et sites_ARHV c'est à dire Actualité de la recherche en audiovisuelle, mené par André Gunthert_et je lis dans un de ses commentaires sa réponse à un commentateur dont j'extraie, par copier-coller, ce passage_car il m'aide à vous dire ce que je pense aussi
suis-je dans les bons usages moi-même lorsque j'effectue ce prélèvement même si je cite mes sources_ et c'est la moindre des élégances_ voir l'adresse du blog en fin de l'extrait
Mais en ligne, comme dans la vie, il y a des lieux et des usages différents, qu'il faut apprendre lorsqu'on ne les connaît pas. Sur ARHV, justement, vous n'êtes pas sur un "site", mais sur un blog, et ceci n'est pas un forum, mais un espace de commentaires. Le choix du forum dissocie la vitrine de la voix de la piétaille, qu'on laisse s'ébattre dans l'arrière-cour. Cette distinction qui permet de laisser un cours très ouvert à la discussion, ainsi que le développement d'apartés, est tout à fait appropriée pour un site de forte fréquentation comme ASI.
Sur un blog, le commentateur est mis sur le même plan que l'auteur du billet, et l'on discute à armes égales. Ce qui suppose une règle du jeu, qui est de partir de la thématique du billet. En sortir pour poursuivre une conversation privée s'appelle un troll. Vous pouvez vérifier: ce n'est pas moi qui ai inventé le terme. Il appartient à la culture des blogs depuis longtemps. Il n'y a aucune "liberté d'expression" sur ARHV: les commentaires retenus font l'objet d'un choix éditorial, dont je suis responsable devant la loi. Ceux qui brandissent l'accusation de censure à propos de modération des commentaires sont simplement des gens qui ignorent que la digital literacy a aussi ses règles et ses usages. Comme l'explique Jean-no, l'un de ces usages est que le blogueur est par définition seul juge de la façon dont il modère, et n'a pas de comptes à rendre.
André Gunthert, extrait des commentaires de l'article
merci à tous les routards des blogs et sites qui nous/m'ouvrent la voie et dont André Gunther fait partie et qu'ils disent si quelque chose ne convient pas aux convenances internautiques
Rédigé par Maryse Hache le vendredi 23 jan 2009 à 15:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Maryse Hache le vendredi 23 jan 2009 à 13:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Tags Technorati: lucrèce, violette
en écho à Éric Sautou
j'ai tout le temps
j'écris souvent
je pense
je suis dedans
je saute où
je suis
dans le matin
de mars
je regarde
le grand arbre
quel est ton nom
je bois
il pleut elle pleut
un oiseau trille
chante
parle de plume
lance de la joie
quel verbe
il pioupioute le temps
samedi 4 mars 2006
Rédigé par Maryse Hache le jeudi 22 jan 2009 à 22:27 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
elle est tombée sur l’angle de l’r elle est tombée dans le beau mois d’hiver elle est tombée entre hure et terre là où le Rhin flamboie des cheveux de Lorelei elle est tombée tranquille ventre contre elle est tombée dans l’œuf du vert elle est tombée dans la fourrure interdite dans les grands fourrés sombres elle est tombée dans le bel d’avril loin des socquettes et des marronniers en fleurs elle est tombée tranquille dans toute sa force noire elle est tombée sur le coin de l’r
elle tombe
quand
Rédigé par Maryse Hache le lundi 19 jan 2009 à 12:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Tags Technorati: fourrure, lorelei, marronnier, rhin