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Archives du Semenoir de Maryse Hache

📄 Page 7 sur 62 (entrées 301 à 350 sur 3059)

lundi 06 août 2012

 

7: 30 tant éblouissante épaule / quelqu'un dit il y avait des étangs à ville-d'avray / tentation joufflue d'angelots / douceur bleue de ciel et courbes blanc nuage / grands quadrilatères urbains sculptés lumière / ça frémit dans vert peuplier 6 août 2012 / on entend l'autobus / visite zèbre sur baie en parallèles grises translucides / corneille craossaille / ça stridence ville / ça siffle recule machine / jusqu'au 3 août 1918 / ou 5 août 1899 / quelqu'un dit le poème ne sait rien du jour / quelqu'un dit la dame enregistrée d'autobus sait le nom de la station et le dit / quelqu'un dit le jour a passé et le poème n'en sait pas plus / baleine échouée dans les bras du temps /

 


lundi 06 août 2012

lundi 06 août 2012

baleine paysage 213

 

8:00 baleine éblouissante éblouissante / lumière oblique dans la pièce / on entend des voix dans le couloir / qu'est-ce que je vous sers dit quelqu'un / bonne journée / lumière sculpte blocs quadrilatères urbains sur bleu de ciel / elle ouvre leur volume / bruits de la ville en tranquille samedi / on entend des moineaux / machine citadine toilette trottoirs / on entend frottement / quelqu'un dit toile émeri papier de verre râpe à bois / quelqu'un dit quelque chose élimine quelque chose  du poème / possible / on entend une voix de femme enregistrée d'autobus / baies en lignes parallèles translucides / le monde en zébrures grises / vent moove les hauts vert peupliers sur la place / moteur et siffle marche arrière 4 août / bruits de verre jeté déchets containers / quelqu'un dit elle portait des pendants d'oreille cristal / on ne voit pas de chat roux / on entend au loin une voix enfantine maman / quelqu'un dit là-bas au jardin roses trémières grenat / on entend une répétitive sonnerie / catalogue noir lugubre en crava crava de corneille / pelletée de sable à la ramasse / quelqu'un demande si lignes de force au paysage tiennent aussi ceux qui regardent / possible / fauteuil et chaise vides / on entend avion moteur / quelqu'un demande s'ils attendent / quelqu'un dit qu'ils sont sans tension dans leur simple présence / possible / nuages de passage en chevelure quadrilatères et camaïeux blanc / baleine échouée revenue sur nos bords /

 


samedi 04 août 2012

 

8:00 baleine éblouissante éblouissante / lumière oblique dans la pièce / on entend des voix dans le couloir / qu'est-ce que je vous sers dit quelqu'un / bonne journée / lumière sculpte blocs quadrilatères urbains sur bleu de ciel / elle ouvre leur volume / bruits de la ville en tranquille samedi / on entend des moineaux / machine citadine toilette trottoirs / on entend frottement / quelqu'un dit toile émeri papier de verre râpe à bois / quelqu'un dit quelque chose élimine quelque chose  du poème / possible / on entend une voix de femme enregistrée d'autobus / baies en lignes parallèles translucides / le monde en zébrures grises / vent moove les hauts vert peupliers sur la place / moteur et siffle marche arrière 4 août / bruits de verre jeté déchets containers / quelqu'un dit elle portait des pendants d'oreille cristal / on ne voit pas de chat roux / on entend au loin une voix enfantine maman / quelqu'un dit là-bas au jardin roses trémières grenat / on entend une répétitive sonnerie / catalogue noir lugubre en crava crava de corneille / pelletée de sable à la ramasse / quelqu'un demande si lignes de force au paysage tiennent aussi ceux qui regardent / possible / fauteuil et chaise vides / on entend avion moteur / quelqu'un demande s'ils attendent / quelqu'un dit qu'ils sont sans tension dans leur simple présence / possible / nuages de passage en chevelure quadrilatères et camaïeux blanc / baleine échouée revenue sur nos bords /

 


samedi 04 août 2012

samedi 04 août 2012

toi / louise imagine

 

 

Collage mh venir soleil vasco louise imagine août 2012
collage mh

1-

Blanche était la fleur, nimbée de lumière au soleil couchant. Blanches et fragiles pétales séchées par le temps, cassantes sous les doigts, blanches pétales tenant là, miraculeusement, dans la cascade de tes cheveux blonds.

Tu l’avais trouvé par terre, subtil point lumineux sur une terre humide et sombre, pétales déployées dans leur blanche intégrité, admirant ce jupon ébouriffé, figé dans sa danse aérienne. Tes yeux enfantins reflétaient l’émerveillement du monde face au miracle du jour nouveau, joie pure et rayonnante du plus beau des trésors. Tu avais fais délicatement roulé la tige entre pouce et index, te perdant encore dans la contemplation de cette précieuse architecture végétale, défilement des courbes, creux et rebonds, courses des veines et veinules sur le tissu presque transparent. Tu savourais chaque infime variation de la merveilleuse sculpture, dégradé savant du blanc pur au beige onctueux, plis dévoilant la douceur des pistil et étamines. Tu avais ri, éclat cristallin papillonnant jusqu’à moi, « regarde maman ce qu’il y avait ici », fleur protégée entre tes paumes réunies en berceau, me présentant ton trésor avec fierté et précaution. « C’est magnifique » avais-tu ajouté, tes mots prononcés dans un souffle, comme si la simple force de tes paroles pouvaient effriter la matière. Puis tu t’étais enfui, galopant au loin, plaçant d’une main gracile la fleur blanche derrière ton oreille.

A l’horizon, le soleil crépitait ses derniers feux en un jaillissement d’ocre et de safran.

 

2-

Quelques bouts de toi, laissés épars dans cette chambre qui prépare ton départ.

Tissu vert de ta robe préférée, celle en coton clair veiné de foncé, celle que tu mettais à chaque début de printemps pour courir dans les prés fleuris à côté de notre maison, celle qui découvrait tes genoux toujours un peu écorchés, celle que tu as délaissée à l’aube de ton adolescence pour des vêtements disais-tu « plus de ton âge », celle que je n’ai jamais pu jeter tant ton enfance semble s’y être cristallisée.

Me reviens en mémoire les jeux que nous partagions dans la piscine gonflable du jardin, joyeux éclats d’eau et de soleil mêlés, de ton maillot deux pièces jaune canard à petites fleurs. Je me souviens du cerisier à côté de chez nous sur lequel tu te perchais sans arrêt, tes jambes fines dansant dans l’air, le nez pointant vers les nuages. Je me souviens du jour où la maladresse a fait naître cette petite cicatrice au coin de ta lèvre, du sang qui s’écoulait et du coton que j’y pressais, de ton visage débordant de larmes niché dans le creux de mes bras aimants. Je me souviens de tes grands yeux curieux s’éveillant au monde et à ses contradictions. Tes fou rires communicatifs et tes colères soudaines, frustrations de ne pouvoir faire toute seule, ton refus des interdictions et ton enthousiasme débordant. Je me souviens de ta détresse lorsque tu m’arrivais pas à comprendre, lorsque tu répétais sans cesse, lorsque tu insistais, de tes « pourquoi » s’enchainant en chapelet et auxquels je tentais tant bien que mal de répondre. Je me souviens de l’intensité brutale de tes émotions, violentes, te happant en un déferlement de joie ou de tristesse, de mes mots cherchant à t’apaiser. Je me souviens de ces magnifiques journées, brillantes et bouillonnantes passées à tes côtés, à te regarder grandir et découvrir.

Et la saveur des fraises entre nos doigts gourmands…

 

3-

Cela fait des années que l’on ne s’est vu. « Peu importe la distance » dit-on sans trop y croire, en espérant étouffer l’inquiétude naissante de se savoir séparés pour longtemps. Adage pourtant véridique pour nous. Nos lettres nous rapprochent, deux par semaine. J’écris, tu me réponds. Ou l’inverse. Impossible de me souvenir qui a commencé. Peut-être quelques semaines après ton départ à l’autre bout de la planète dans un pays dont je ne connaissais même pas le nom, moi pour prendre simplement de tes nouvelles ou toi pour m’en donner. Il me faudrait ouvrir cette valise en cuir vieilli où sont rangés tous tes courriers, classés, triés, méticuleusement repliés dans leur enveloppe d’origine, avec si possible un timbre chaque fois différent pour en accentuer l’exotisme, puis rechercher le premier, tout premier de la première pile dans le premier carton, décacheter de nouveau les mains tremblantes et déplier en un bruissement délicieux les feuilles jaunies, sagement numérotées, recouvertes de ta fine et ample écriture. Il me faudrait relire chacun de ces premiers mots, échangés, par-delà les terres et océans. Mais peu importe le point de départ de ce qui est devenu un rituel immuable. Seule compte chaque nouvelle lettre et les trésors qui y sont inscrits.

Aujourd’hui, pensant à toi, à chaque expérience que tout nouveau jour nous apporte, je tisse pour toi un tapis de fleurs, comme tu les aimes tant. Teintes profondes, bleu nuit, rose pourpre, ocre et or flamboyant. Un tapis de fleurs méticuleusement choisies, cousues patiemment, en longue échappe chaleureuse pour y réchauffer ton cou, ta peau, pour y plonger ton nez, y retrouver nichée, entre pétales et vert clair veiné de sombre, l’odeur accueillante de la maison… 

texte Louise imagine

collage maryse hache


____________________

bien de la joie à recevoir, ce mois-ci au semenoir, ce texte de  louise imagine : toi , et qu'elle accueille mon txt : couleur, chez elle : ici

qu'elle en soit remerciée

 

vous pouvez aussi la encontrer  

ou encor , plutôt pour les photos  

je crois que ma première rencontre avec elle a eu lieu par isabelle pariente-butterlin, d'abord, puis avec l'instant t, chez publie.net 

et nous échangeons souvent autour d'un  travail d'écriture qu'elle m' a confié pour deux séries photos de tania kazakishvili 

 

cet échange-là, du jour, trouve lieu dans le cadre des vases communicants, ensemble polyphonique de création et d'échanges littéraires, lancé par françois bon et jérôme denis. Depuis juillet 2009, le premier vendredi du mois, chacun écrit chez l'autre, blog ou site.

comme chaque mois merci à brigite célerier qui tient blog paumée et qui y fait, en cette occasion mensuelle vasesco,  une fluide cueillette de chacun des partcipants

elle répertorie aussi, chaque mois, tous les participants ici 

 

vous pouvez lire aussi lire tous les textes, réunis par pierre ménard / liminaire

 

 

vendredi 03 août 2012

 

 

Collage mh venir soleil vasco louise imagine août 2012
collage mh

1-

Blanche était la fleur, nimbée de lumière au soleil couchant. Blanches et fragiles pétales séchées par le temps, cassantes sous les doigts, blanches pétales tenant là, miraculeusement, dans la cascade de tes cheveux blonds.

Tu l’avais trouvé par terre, subtil point lumineux sur une terre humide et sombre, pétales déployées dans leur blanche intégrité, admirant ce jupon ébouriffé, figé dans sa danse aérienne. Tes yeux enfantins reflétaient l’émerveillement du monde face au miracle du jour nouveau, joie pure et rayonnante du plus beau des trésors. Tu avais fais délicatement roulé la tige entre pouce et index, te perdant encore dans la contemplation de cette précieuse architecture végétale, défilement des courbes, creux et rebonds, courses des veines et veinules sur le tissu presque transparent. Tu savourais chaque infime variation de la merveilleuse sculpture, dégradé savant du blanc pur au beige onctueux, plis dévoilant la douceur des pistil et étamines. Tu avais ri, éclat cristallin papillonnant jusqu’à moi, « regarde maman ce qu’il y avait ici », fleur protégée entre tes paumes réunies en berceau, me présentant ton trésor avec fierté et précaution. « C’est magnifique » avais-tu ajouté, tes mots prononcés dans un souffle, comme si la simple force de tes paroles pouvaient effriter la matière. Puis tu t’étais enfui, galopant au loin, plaçant d’une main gracile la fleur blanche derrière ton oreille.

A l’horizon, le soleil crépitait ses derniers feux en un jaillissement d’ocre et de safran.

 

2-

Quelques bouts de toi, laissés épars dans cette chambre qui prépare ton départ.

Tissu vert de ta robe préférée, celle en coton clair veiné de foncé, celle que tu mettais à chaque début de printemps pour courir dans les prés fleuris à côté de notre maison, celle qui découvrait tes genoux toujours un peu écorchés, celle que tu as délaissée à l’aube de ton adolescence pour des vêtements disais-tu « plus de ton âge », celle que je n’ai jamais pu jeter tant ton enfance semble s’y être cristallisée.

Me reviens en mémoire les jeux que nous partagions dans la piscine gonflable du jardin, joyeux éclats d’eau et de soleil mêlés, de ton maillot deux pièces jaune canard à petites fleurs. Je me souviens du cerisier à côté de chez nous sur lequel tu te perchais sans arrêt, tes jambes fines dansant dans l’air, le nez pointant vers les nuages. Je me souviens du jour où la maladresse a fait naître cette petite cicatrice au coin de ta lèvre, du sang qui s’écoulait et du coton que j’y pressais, de ton visage débordant de larmes niché dans le creux de mes bras aimants. Je me souviens de tes grands yeux curieux s’éveillant au monde et à ses contradictions. Tes fou rires communicatifs et tes colères soudaines, frustrations de ne pouvoir faire toute seule, ton refus des interdictions et ton enthousiasme débordant. Je me souviens de ta détresse lorsque tu m’arrivais pas à comprendre, lorsque tu répétais sans cesse, lorsque tu insistais, de tes « pourquoi » s’enchainant en chapelet et auxquels je tentais tant bien que mal de répondre. Je me souviens de l’intensité brutale de tes émotions, violentes, te happant en un déferlement de joie ou de tristesse, de mes mots cherchant à t’apaiser. Je me souviens de ces magnifiques journées, brillantes et bouillonnantes passées à tes côtés, à te regarder grandir et découvrir.

Et la saveur des fraises entre nos doigts gourmands…

 

3-

Cela fait des années que l’on ne s’est vu. « Peu importe la distance » dit-on sans trop y croire, en espérant étouffer l’inquiétude naissante de se savoir séparés pour longtemps. Adage pourtant véridique pour nous. Nos lettres nous rapprochent, deux par semaine. J’écris, tu me réponds. Ou l’inverse. Impossible de me souvenir qui a commencé. Peut-être quelques semaines après ton départ à l’autre bout de la planète dans un pays dont je ne connaissais même pas le nom, moi pour prendre simplement de tes nouvelles ou toi pour m’en donner. Il me faudrait ouvrir cette valise en cuir vieilli où sont rangés tous tes courriers, classés, triés, méticuleusement repliés dans leur enveloppe d’origine, avec si possible un timbre chaque fois différent pour en accentuer l’exotisme, puis rechercher le premier, tout premier de la première pile dans le premier carton, décacheter de nouveau les mains tremblantes et déplier en un bruissement délicieux les feuilles jaunies, sagement numérotées, recouvertes de ta fine et ample écriture. Il me faudrait relire chacun de ces premiers mots, échangés, par-delà les terres et océans. Mais peu importe le point de départ de ce qui est devenu un rituel immuable. Seule compte chaque nouvelle lettre et les trésors qui y sont inscrits.

Aujourd’hui, pensant à toi, à chaque expérience que tout nouveau jour nous apporte, je tisse pour toi un tapis de fleurs, comme tu les aimes tant. Teintes profondes, bleu nuit, rose pourpre, ocre et or flamboyant. Un tapis de fleurs méticuleusement choisies, cousues patiemment, en longue échappe chaleureuse pour y réchauffer ton cou, ta peau, pour y plonger ton nez, y retrouver nichée, entre pétales et vert clair veiné de sombre, l’odeur accueillante de la maison… 

texte Louise imagine

collage maryse hache


____________________

bien de la joie à recevoir, ce mois-ci au semenoir, ce texte de  louise imagine : toi , et qu'elle accueille mon txt : couleur, chez elle : ici

qu'elle en soit remerciée

 

vous pouvez aussi la encontrer  

ou encor , plutôt pour les photos  

je crois que ma première rencontre avec elle a eu lieu par isabelle pariente-butterlin, d'abord, puis avec l'instant t, chez publie.net 

et nous échangeons souvent autour d'un  travail d'écriture qu'elle m' a confié pour deux séries photos de tania kazakishvili 

 

cet échange-là, du jour, trouve lieu dans le cadre des vases communicants, ensemble polyphonique de création et d'échanges littéraires, lancé par françois bon et jérôme denis. Depuis juillet 2009, le premier vendredi du mois, chacun écrit chez l'autre, blog ou site.

comme chaque mois merci à brigite célerier qui tient blog paumée et qui y fait, en cette occasion mensuelle vasesco,  une fluide cueillette de chacun des partcipants

elle répertorie aussi, chaque mois, tous les participants ici 

 

vous pouvez lire aussi lire tous les textes, réunis par pierre ménard / liminaire

 

 

vendredi 03 août 2012

vendredi 03 août 2012

baleine paysage 212

 

5:30 la nuit disparaît / quelqu'un dit elle va dormir à l'autre bout du monnde / le jour donne vie encre de chine aux verticaux quadrilatères / quelqu'un demande s'il y a grincement engrenages / s'il y a flaque de force où oiseaux s'abreuver / corneille crachotte son chant / ciel jaune en nuages gris panache aux cheminées / entrée du rose en ciel / le bruit de la ville par les baies entrouvertes 31 juillet 2012 / l'esprit des yeux vagabonde au paysage urbain / quelqu'un dit le fauteuil s'assoupit / baleine échouée entre flux /

 


mardi 31 juil 2012

 

5:30 la nuit disparaît / quelqu'un dit elle va dormir à l'autre bout du monnde / le jour donne vie encre de chine aux verticaux quadrilatères / quelqu'un demande s'il y a grincement engrenages / s'il y a flaque de force où oiseaux s'abreuver / corneille crachotte son chant / ciel jaune en nuages gris panache aux cheminées / entrée du rose en ciel / le bruit de la ville par les baies entrouvertes 31 juillet 2012 / l'esprit des yeux vagabonde au paysage urbain / quelqu'un dit le fauteuil s'assoupit / baleine échouée entre flux /

 


mardi 31 juil 2012

mardi 31 juil 2012

baleine paysage 211

 

6:32 épaule éblouissante peinture jaune de naples au fond du creusé entre les deux masses verticales quadrilatères / un peu de bleu urbain ciel / nuages en gris / quelqu'un twitter dit il est mort chris marker / jetée d'oiseaux vrais jetée d'avions orly / on voit traces de tristesse sur murs gris tellement pâles / la ville dehors bâtit son chant / corneille crochète son air / lumière sur vert peuplier / un avion blanc plâtre visible sur bande bleu entre bouillonné nuages / il y a au sol un rouge en chaussures 30 juillet 2012 / geste clair vieux rose de deux quadrilatères urbains intercalé autres blanc plâtre avion / passage enflé moto / entre ces murs on ne voit pas chat roux / pas tasse rouge à pois blancs / pas armoire et son âme / pas parquet chêne / pas bulles d'air bijoutées en les vitres fenêtre / pas d'soucis bonne journée / quelqu'un dit il y a appel et personne / quelqu'un dit quelquefois il y a quelqu'un et zéro / déesse fait son travail / derrière stries grises translucides feuillage mouvant peuplier / en interstices horizontaux paysage ville vertical / il y a des forces au sol lino / quelqu'un dit il a des fleurs dans les yeux / on entend accélération décélération bouquet moteurs / quelqu'un dit ramasser l'éparpillé sur lino / baleine échouée près de que faire sinon insister /

 

 

lundi 30 juil 2012

 

6:32 épaule éblouissante peinture jaune de naples au fond du creusé entre les deux masses verticales quadrilatères / un peu de bleu urbain ciel / nuages en gris / quelqu'un twitter dit il est mort chris marker / jetée d'oiseaux vrais jetée d'avions orly / on voit traces de tristesse sur murs gris tellement pâles / la ville dehors bâtit son chant / corneille crochète son air / lumière sur vert peuplier / un avion blanc plâtre visible sur bande bleu entre bouillonné nuages / il y a au sol un rouge en chaussures 30 juillet 2012 / geste clair vieux rose de deux quadrilatères urbains intercalé autres blanc plâtre avion / passage enflé moto / entre ces murs on ne voit pas chat roux / pas tasse rouge à pois blancs / pas armoire et son âme / pas parquet chêne / pas bulles d'air bijoutées en les vitres fenêtre / pas d'soucis bonne journée / quelqu'un dit il y a appel et personne / quelqu'un dit quelquefois il y a quelqu'un et zéro / déesse fait son travail / derrière stries grises translucides feuillage mouvant peuplier / en interstices horizontaux paysage ville vertical / il y a des forces au sol lino / quelqu'un dit il a des fleurs dans les yeux / on entend accélération décélération bouquet moteurs / quelqu'un dit ramasser l'éparpillé sur lino / baleine échouée près de que faire sinon insister /

 

 

lundi 30 juil 2012

lundi 30 juil 2012

baleine paysage 210


7:00 
entrée épaule éblouissante / il y a du ventre dans la baie / ventre grands quadrilatères urbains / ventre vert peuplier / ventre cheminées / quelqu'un dit déesse entre dans la pièce / été langueur / quelqu'un dit je pique / quelqu'un dit qu'il ne voit rien à piquer ni rien de piquant / on entend vibrer ventre urbain dominical / c'est quoi le monde / c'est quoi dans le ventre du monde / quelqu'un demande s'il y a un jonas quelque part / quelqu'un abaisse le volet interstices / reste espace de vue zébrée / on entend autobus voiture raclement métallique moto voix pas de marteau pique c'est dimanche / au loin pigeon roucoule / on ne voit pas ventre de chat roux / on ne voit pas ventre de tilleul / on ne voit pas ventre de jardin / on entend  frapper dans ventre de couloir / ventre de ventilateur se tait / lumière lignes / quelqu'un dit elle écrit au ventre présent / quelqu'un dit elle écrit elle écrit écrit le jour / faire son jour faire le jour faire l'écriture du jour faire ventre d'écriture jour / ça grince 29 juillet 2012 / ça freine / il y a des disparitions dans ventre du temps / on ne voit pas ventre des fleurs / la déesse fait son oeuvre / il y a de la lumière sur les murs ventre / quelqu'un demande s'il y a une douceur / on entend des cloches sonner / pour quelle prière pour quel dieu pour quel ventre / quelqu'un dit on n'entend pas l'allégresse / elle claque ailleurs dit quelqu'un / baleine échouée connectée /

 


dimanche 29 juil 2012


7:00 
entrée épaule éblouissante / il y a du ventre dans la baie / ventre grands quadrilatères urbains / ventre vert peuplier / ventre cheminées / quelqu'un dit déesse entre dans la pièce / été langueur / quelqu'un dit je pique / quelqu'un dit qu'il ne voit rien à piquer ni rien de piquant / on entend vibrer ventre urbain dominical / c'est quoi le monde / c'est quoi dans le ventre du monde / quelqu'un demande s'il y a un jonas quelque part / quelqu'un abaisse le volet interstices / reste espace de vue zébrée / on entend autobus voiture raclement métallique moto voix pas de marteau pique c'est dimanche / au loin pigeon roucoule / on ne voit pas ventre de chat roux / on ne voit pas ventre de tilleul / on ne voit pas ventre de jardin / on entend  frapper dans ventre de couloir / ventre de ventilateur se tait / lumière lignes / quelqu'un dit elle écrit au ventre présent / quelqu'un dit elle écrit elle écrit écrit le jour / faire son jour faire le jour faire l'écriture du jour faire ventre d'écriture jour / ça grince 29 juillet 2012 / ça freine / il y a des disparitions dans ventre du temps / on ne voit pas ventre des fleurs / la déesse fait son oeuvre / il y a de la lumière sur les murs ventre / quelqu'un demande s'il y a une douceur / on entend des cloches sonner / pour quelle prière pour quel dieu pour quel ventre / quelqu'un dit on n'entend pas l'allégresse / elle claque ailleurs dit quelqu'un / baleine échouée connectée /

 


dimanche 29 juil 2012

dimanche 29 juil 2012

baleine paysage 209

 

6:45 monde gris gris par la baie / quelqu'un dit même dans ce gris vie urbaine tressaute sa musique / bientôt ça chante bleu en ciel strié gris pâle zébrures / il y a de la légèreté 28 juillet 2012 / arrivée épaule éblouissante / personne n'abaisse le volet / on voit le vert des peupliers / les grands blocs veillent verticaux / quelqu'un demande si quelqu'un se souvient du chemisier violet aux baux-de-provence / si se souvient du retsiné à olympie  / se souvient de l'odeur des sauges à ménerbes / des feux de cheminée à st-aubin-de-cadelech / quelqu'un abaisse le volet / l'huître du paysage s'est refermée / inventer l'iode dit quelqu'un / quelqu'un dit la faim n'est pas dans le monde elle est dans l'estomac / vie volète brassée dans l'air ventilé d'un été /  baleine échouée salée /

 

 

samedi 28 juil 2012

 

6:45 monde gris gris par la baie / quelqu'un dit même dans ce gris vie urbaine tressaute sa musique / bientôt ça chante bleu en ciel strié gris pâle zébrures / il y a de la légèreté 28 juillet 2012 / arrivée épaule éblouissante / personne n'abaisse le volet / on voit le vert des peupliers / les grands blocs veillent verticaux / quelqu'un demande si quelqu'un se souvient du chemisier violet aux baux-de-provence / si se souvient du retsiné à olympie  / se souvient de l'odeur des sauges à ménerbes / des feux de cheminée à st-aubin-de-cadelech / quelqu'un abaisse le volet / l'huître du paysage s'est refermée / inventer l'iode dit quelqu'un / quelqu'un dit la faim n'est pas dans le monde elle est dans l'estomac / vie volète brassée dans l'air ventilé d'un été /  baleine échouée salée /

 

 

samedi 28 juil 2012

samedi 28 juil 2012

élégie

 

en écho à poivert : gadins et bouts de ficelle

 

oser. m'approcher. chanter en écho la mort. la mort de nos pères dans son affreuse banalité et son irréductible intime mystère


je tu nous vous ils incurables. point. à la baille.

je tu nous vous ils certains plus que les autres. c'est dit.

toi dans ton incurable tienne blême heure en pente douce vers pissenlits c'est 7h et pour toi je ne suis pas là chantante ne suis pas là vivante

suis vivante pour soeur pour mère pour thananatopracteur (quel mot) tireur de tiroir pour infirmières docteurs femme de l'accueil mais pas pour toi

ma vie est arrivée trop tard pour te chanter une dernière te dire une dernière t'embrasser chaud une dernière t'assister en ton travail dernier

je regarde ta beauté froide désormais pierreuse mais encore là je regarde ta blondeur tes paupières ta bouche ton nez. le reste de ton corps est sous drap



cette heure dernière est venue elle l'a couché mort incurable dans un matin

il me faudrait clarinette ou saxo pour lui jouer petite fleur mais vient-on à l'hôpital en saxo clarinette. et quand bien même, ne sais point en jouer
de nulle part. d'aucun lieu il ne pourrait l'entendre aujourd'hui



pourtant si

son lieu. leur lieu de vie à nos pères morts. c'est le poème



 

 

samedi 28 juil 2012

 

en écho à poivert : gadins et bouts de ficelle

 

oser. m'approcher. chanter en écho la mort. la mort de nos pères dans son affreuse banalité et son irréductible intime mystère


je tu nous vous ils incurables. point. à la baille.

je tu nous vous ils certains plus que les autres. c'est dit.

toi dans ton incurable tienne blême heure en pente douce vers pissenlits c'est 7h et pour toi je ne suis pas là chantante ne suis pas là vivante

suis vivante pour soeur pour mère pour thananatopracteur (quel mot) tireur de tiroir pour infirmières docteurs femme de l'accueil mais pas pour toi

ma vie est arrivée trop tard pour te chanter une dernière te dire une dernière t'embrasser chaud une dernière t'assister en ton travail dernier

je regarde ta beauté froide désormais pierreuse mais encore là je regarde ta blondeur tes paupières ta bouche ton nez. le reste de ton corps est sous drap



cette heure dernière est venue elle l'a couché mort incurable dans un matin

il me faudrait clarinette ou saxo pour lui jouer petite fleur mais vient-on à l'hôpital en saxo clarinette. et quand bien même, ne sais point en jouer
de nulle part. d'aucun lieu il ne pourrait l'entendre aujourd'hui



pourtant si

son lieu. leur lieu de vie à nos pères morts. c'est le poème



 

 

samedi 28 juil 2012

samedi 28 juil 2012

baleine paysage 208

 

6:12 épaule éblouissante jaune et rose en bouillonné de nuages acier / blocs sombres couronnés / vols de corneilles en traversées / baies striées bandes grises entrouvertes / splendeur du rose pâle / quelqu'un demande si c'est la pelle du poème qu'on entend racler ramasser débris / il y a des bruits jets de gravats frappe métallique passage de moteurs / la ville chante sa matinée d'été / des voix des cris des roulements de containers du verre cassé / marteau pique / béton résiste / secouement tôles / ça racle encore / quelqu'un demande si c'est circa 32 celsius que montres molles molles / personne pour dire "on va crever" 27 juillet 2012 / quelqu'un dit quelqu'un a fermé l'entrebâillement baies / ça ventile droite bourdon brassade air puis gauche et ça recommence / absence de chat roux / on ne voit pas de vert / quelqu'un s'entend dire trop trop trop bonne journée / quelqu'un dit cette répétition-là lasse / arrêtez de moudre ce grain / on ne voit pas d'arrosoirs / lumière soleil entre / quelqu'un demande et le poème / baleine échouée en travaux d'été /


vendredi 27 juil 2012

 

6:12 épaule éblouissante jaune et rose en bouillonné de nuages acier / blocs sombres couronnés / vols de corneilles en traversées / baies striées bandes grises entrouvertes / splendeur du rose pâle / quelqu'un demande si c'est la pelle du poème qu'on entend racler ramasser débris / il y a des bruits jets de gravats frappe métallique passage de moteurs / la ville chante sa matinée d'été / des voix des cris des roulements de containers du verre cassé / marteau pique / béton résiste / secouement tôles / ça racle encore / quelqu'un demande si c'est circa 32 celsius que montres molles molles / personne pour dire "on va crever" 27 juillet 2012 / quelqu'un dit quelqu'un a fermé l'entrebâillement baies / ça ventile droite bourdon brassade air puis gauche et ça recommence / absence de chat roux / on ne voit pas de vert / quelqu'un s'entend dire trop trop trop bonne journée / quelqu'un dit cette répétition-là lasse / arrêtez de moudre ce grain / on ne voit pas d'arrosoirs / lumière soleil entre / quelqu'un demande et le poème / baleine échouée en travaux d'été /


vendredi 27 juil 2012

vendredi 27 juil 2012

baleine paysage 207

 

5:46 épaule éblouissante embrase espace ciel entre deux ensembles de hauts blocs sombres masses levées en menhirs citadins / aube d'été / filet d'air par l'entrouverture des baies zébrées grises / le jour commence / c'est l'été 17° / lumière grandit / les grands quadrilatères révèlent petits rectangles noirs sur leurs faces / quelqu'un dit c'est l'heure d'abaisser le volet sinon on va crever / encore dit quelqu'un / la phrase dit il y a du mou dans la fabrication des phrases / quelqu'un demande c'est la température élevée ou quoi / on ne voit plus le ciel ni les grands quadrilatères ni le dessus des peupliers / c'est l'été 24° / à nouveau les tirets de lumière comme multiplication de paupières plissées devant éblouissement / lumière filtrée entre en lignes disjointes dans la pièce / on entend bruits d'autobus klaxons roulements de containers passage deux roues petite ou plus grosse cylindrée voix / elle arrête celle-là avec son "on va crever" dit quelqu'un / quelqu'un dit on dirait qu'elle ne peut pas / quelqu'un dit elle n'entend peut-être pas l'écho de ce qui se dit dans ce qu'elle dit / possible / chant rumeur du monde urbain / oui sous l'effort du feu chaleur on pourrait s'en aller 26 juillet 2012 / quelqu'un dit tenir vertical ou horizontal dans les paupières du jour / on entend bruit bris de verre citadin / quelqu'un dit s'allonger se lever se redresser glisser quelques pas encore marches d'escalier encore un beau jour / marteau pic spech son chant oiseau des villes / on n'entend aucune mésange / on n'entend la vie d'aucun jardin / il n'y a pas de chat roux / quelqu'un dit il y a de l'écrirlir encore un beau jour / baleine échouée en instertices et pointillés /

 


jeudi 26 juil 2012

 

5:46 épaule éblouissante embrase espace ciel entre deux ensembles de hauts blocs sombres masses levées en menhirs citadins / aube d'été / filet d'air par l'entrouverture des baies zébrées grises / le jour commence / c'est l'été 17° / lumière grandit / les grands quadrilatères révèlent petits rectangles noirs sur leurs faces / quelqu'un dit c'est l'heure d'abaisser le volet sinon on va crever / encore dit quelqu'un / la phrase dit il y a du mou dans la fabrication des phrases / quelqu'un demande c'est la température élevée ou quoi / on ne voit plus le ciel ni les grands quadrilatères ni le dessus des peupliers / c'est l'été 24° / à nouveau les tirets de lumière comme multiplication de paupières plissées devant éblouissement / lumière filtrée entre en lignes disjointes dans la pièce / on entend bruits d'autobus klaxons roulements de containers passage deux roues petite ou plus grosse cylindrée voix / elle arrête celle-là avec son "on va crever" dit quelqu'un / quelqu'un dit on dirait qu'elle ne peut pas / quelqu'un dit elle n'entend peut-être pas l'écho de ce qui se dit dans ce qu'elle dit / possible / chant rumeur du monde urbain / oui sous l'effort du feu chaleur on pourrait s'en aller 26 juillet 2012 / quelqu'un dit tenir vertical ou horizontal dans les paupières du jour / on entend bruit bris de verre citadin / quelqu'un dit s'allonger se lever se redresser glisser quelques pas encore marches d'escalier encore un beau jour / marteau pic spech son chant oiseau des villes / on n'entend aucune mésange / on n'entend la vie d'aucun jardin / il n'y a pas de chat roux / quelqu'un dit il y a de l'écrirlir encore un beau jour / baleine échouée en instertices et pointillés /

 


jeudi 26 juil 2012

jeudi 26 juil 2012

baleine paysage 206

 

7:02 épaule éblouissante apparition derrière imposant rectangle géométrie urbaine / lumière dorée fait du quadrilatère un dieu à mandorle irrégulière soit mais mandorle / quelqu'un dit il faut abaisser le volet sinon on va crever / hop hop hop que non dit quelqu'un / dessins lumière soleil aux murs en disparition lente / on entre en pénombre / dans le couloir on entend la phrase mille fois jouée : bonne journée / le monde urbain par les baies à travers minuscules interstices devenu tirets de lumière / on entend présence bruits moteurs klaxons machines en recul frappements de masse passage d'autobus de motos cliquetis métallique / s'aperçoit étroite bande en bas baies que le volet n'atteint pas / quelqu'un dit se voit rouge brique des toits soleil et vert feuillage / quelqu'un dit entre en toi-même il y a un paysage / quelqu'un dit il y a éclats de lumière traits de suspension / quelqu'un dit  : chercher comment dévisager le paysage / aucun chant d'oiseau / pas de plumes bleu mésange / absence de chat roux / pas de tileul / 32° c'est l'été citadin volet baissé 25 juillet / souffle seulement en thoracique cage / baleine échouée paupières presque closes /

 


mercredi 25 juil 2012

 

7:02 épaule éblouissante apparition derrière imposant rectangle géométrie urbaine / lumière dorée fait du quadrilatère un dieu à mandorle irrégulière soit mais mandorle / quelqu'un dit il faut abaisser le volet sinon on va crever / hop hop hop que non dit quelqu'un / dessins lumière soleil aux murs en disparition lente / on entre en pénombre / dans le couloir on entend la phrase mille fois jouée : bonne journée / le monde urbain par les baies à travers minuscules interstices devenu tirets de lumière / on entend présence bruits moteurs klaxons machines en recul frappements de masse passage d'autobus de motos cliquetis métallique / s'aperçoit étroite bande en bas baies que le volet n'atteint pas / quelqu'un dit se voit rouge brique des toits soleil et vert feuillage / quelqu'un dit entre en toi-même il y a un paysage / quelqu'un dit il y a éclats de lumière traits de suspension / quelqu'un dit  : chercher comment dévisager le paysage / aucun chant d'oiseau / pas de plumes bleu mésange / absence de chat roux / pas de tileul / 32° c'est l'été citadin volet baissé 25 juillet / souffle seulement en thoracique cage / baleine échouée paupières presque closes /

 


mercredi 25 juil 2012

mercredi 25 juil 2012

baleine paysage 205

 

6:30 épaule éblouissante en présence derrière les baies / la phrase dit pas tilleul pas de fenêtre elle est ailleurs ou quoi / absence de chat roux / on entend passer voitures motos / on entend bruits bris de verre bruits frottements métalliques bruits chutes matériaux lourds dans une benne / c'est le chant de la ville dit quelqu'un / zèbres à nouveau déployés mais cette fois-ci sur entièreté des baies / ampleur d'un exotisme urbain / quelqu'un dit lumière soleil déplie ses couleurs / touchée majesté bétonnière en grands quadrilatères habitation / touchée majesté en feuillage peupliers / lignes géométrie donne existence structure spatiale ville / aucune zinzinule mésange / pas de pinson fringote / voiture bringuebille apparaissant disparaissant / quelqu'un dit c'est ce qui advient chez globules quelquefois / on entend bruits de piqueurs mais sans épeiche ni vert / il y a sûrement travaux à la défonce / quelqu'un écrit : Mollécules densifiées et durcies, forment un arc de cercle parfait de couleur crème ... pâle dessous, rosé sur le bombé du dos, coquillage ... la méditerranée aux omoplates" / la phrase dit oui on peut certains jours sentir vers l'omoplate peut-être à l'épaule une sorte de gratouillis à deus ailes débris de coquillages porte-bonheur qu'une force dépose / quelqu'un demande où l'arc de cercle en spectacle ville vu par les baies / cherche museau nez oreille yeux / quelqu'un dit on est chez qui là sorte d'ORL insolite ou ophtalmo bancale / la phrase demande : possible abandonner étiquettes / si pas d'arc de cercle visible dans cet espace découpé baies zébrées offrant petit bout de monde ville l'imaginer / quelqu'un demande si c'est l'imaginer ou le penser ailleurs / rude question dit un autre ça lui rappelle une histoire de chiliogone pensable mais inimaginable / possible / on ne voit que géométrie qui poudroie et peupliers qui verdoient morceaux de ville vie matinale boussole nord-est / un chien aboie / on entend martinets / trop en hauter pou voir chat citadin / en ville il y a de la vie animale / lumière soleil dans la pièce jusqu'au ventilateur (éteint) / n'aime pas ce vent-là dit quelqu'un même si forme de l'objet souffleur l'amuse en rêverie / 31° c'est l'été 24 juillet 2012 / baleine échouée au pays de plier mais ne rompre pas /

 


mardi 24 juil 2012

 

6:30 épaule éblouissante en présence derrière les baies / la phrase dit pas tilleul pas de fenêtre elle est ailleurs ou quoi / absence de chat roux / on entend passer voitures motos / on entend bruits bris de verre bruits frottements métalliques bruits chutes matériaux lourds dans une benne / c'est le chant de la ville dit quelqu'un / zèbres à nouveau déployés mais cette fois-ci sur entièreté des baies / ampleur d'un exotisme urbain / quelqu'un dit lumière soleil déplie ses couleurs / touchée majesté bétonnière en grands quadrilatères habitation / touchée majesté en feuillage peupliers / lignes géométrie donne existence structure spatiale ville / aucune zinzinule mésange / pas de pinson fringote / voiture bringuebille apparaissant disparaissant / quelqu'un dit c'est ce qui advient chez globules quelquefois / on entend bruits de piqueurs mais sans épeiche ni vert / il y a sûrement travaux à la défonce / quelqu'un écrit : Mollécules densifiées et durcies, forment un arc de cercle parfait de couleur crème ... pâle dessous, rosé sur le bombé du dos, coquillage ... la méditerranée aux omoplates" / la phrase dit oui on peut certains jours sentir vers l'omoplate peut-être à l'épaule une sorte de gratouillis à deus ailes débris de coquillages porte-bonheur qu'une force dépose / quelqu'un demande où l'arc de cercle en spectacle ville vu par les baies / cherche museau nez oreille yeux / quelqu'un dit on est chez qui là sorte d'ORL insolite ou ophtalmo bancale / la phrase demande : possible abandonner étiquettes / si pas d'arc de cercle visible dans cet espace découpé baies zébrées offrant petit bout de monde ville l'imaginer / quelqu'un demande si c'est l'imaginer ou le penser ailleurs / rude question dit un autre ça lui rappelle une histoire de chiliogone pensable mais inimaginable / possible / on ne voit que géométrie qui poudroie et peupliers qui verdoient morceaux de ville vie matinale boussole nord-est / un chien aboie / on entend martinets / trop en hauter pou voir chat citadin / en ville il y a de la vie animale / lumière soleil dans la pièce jusqu'au ventilateur (éteint) / n'aime pas ce vent-là dit quelqu'un même si forme de l'objet souffleur l'amuse en rêverie / 31° c'est l'été 24 juillet 2012 / baleine échouée au pays de plier mais ne rompre pas /

 


mardi 24 juil 2012

mardi 24 juil 2012

baleine paysage 204

 

quelqu'un dit : baleine pause 23 juillet 2012

 


 


mardi 24 juil 2012

 

quelqu'un dit : baleine pause 23 juillet 2012

 


 


mardi 24 juil 2012

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