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Archives du Semenoir de Maryse Hache

📄 Page 33 sur 62 (entrées 1601 à 1650 sur 3059)

lundi 22 août 2011

 

 

AbyssalrectoV1_semenoir

 

 

abyssal cabaret, fragments poétiques


texte mien écrit pour la comédienne et metteur en scène caroline lemignard

 

elle le mâche demain sur scène pour la première fois dans son intégralité

à la chapelle des minimes à blaye, mardi 23 août 2011, à 23h, près de bordeaux, dans le cadre du 22° festival de théâtre de blaye et de l'estuaire

elle est en duo sur le plateau avec l'éclairagiste elisa bernos

elle porte les costumes dites "enveloppes" de katia leroi-godet, et un masque de florence felgines

 

mise en scène interprétation et lumières sont livrées à l'improvisation quoique travaillées en répétition, ceux qui aiment les dites interprétation lumières et mise en scène tirées au cordeau avec marques au sol seront sans un peu bousculés et les curieux reviendront voir le spectacle et se réjouir des différences

il se jouera à nouveau sept jours de février 2012 dans un théâtre bordelais  : la boîte à jouer

 

 

serai bien heureuse de vous y voir

si si et si ....

 

 

 

 


 

lundi 22 août 2011

lundi 22 août 2011

le regard de la panthère / #vasescommunicants de juin 2011

 

 

 

ce qui passe dans son regard

quoi

 

ce jaune dans tout ce noir

 

c'est moi qu'elle regarde

elle les regarde tous

 

une absence

à odeur âcre crue

 

ça fait quoi

ça griffe où

 

quelque chose arrive

une révélation de pays insu

 

cette fente rose

au milieu de tout ce noir

 

comment regarder comme elle

 

*

 

"Le monde à hauteur d’enfant."

 

*

"chemin de consentement" aux allures de prunelles d'or n'est pas un regard qui veut  derrière le fer de barreaux dans l'odeur crue du sauvage qui entre dans les narines et laisse abasourdie

 

qui est-ce pour te regarder comme

qui suis-je toute petite devant ça me fait comme métamorphose à soutenir la vue du noir et de l'or

 

ça tombe d'où cette folie de vivre noir et or au fond de ce lieu devant des passants observeurs

 

ça me fait stupeur ça me fait sous le joug d'un spectacle archaïque 

 

 

soudain elle se déplace le long des grilles de sa cage dans la salle des fauves à la ménagerie du jardin des plantes et elle me regarde encore la panthère noire

 

il arrive souvent qu'elle vienne faire visite dans les rêves

 

*

 

ça vit à quatre pattes noir et feu

ça tire un morceau de viande rose  )langue(  ça halète ça rebrousse le poil ça retrousse la gueule on voit du blanc pointu dans du rose avec des taches noires  )babines(  quelquefois bulles blanches dans ce rose ça bave d'autre fois ça se lèche c'est toilette

 

c'est grand ça passe pas sous la table

c'est grand et quand c'est joyeux ça peut renverser les petits enfants

quand c'est l'heure où la bête veut leur faire fête on les monte sur la table qu'elle fasse sa ronde heureuse autour d'elles sans risques

quand sa démonstration est moins vive on redescend les deux petites filles et la grande bête ne risque plus de les renverser

 

on peut se coucher à côté d'elle poser sa tête sur son ventre chaud et rester là  dans la vie qui passe à odeur de bête

 

on peut courir dans les bois très loin de camille, notre grand-mère aux animaux, toujours elle nous retrouvera

 

on peut dormir là-haut dans la chambre de la grande maison  aux grincements  inquiétants couchée à côté du lit nous sauvera si les bruits  trop méchants

 

la bête bas-rouge s'appelait bergère m'a accompagnée de sa vie dans ma vie d'enfance jusque dans ce petit poème elle est couchée sous le grand noyer

 

*

 

il y a le loup de marlaguette il mange des framboises

il y a blanquette la chèvre de monsieur seguin elle mange la mort quand le ciel est violet

il y a la biche de blondin belle biche et beau minon

il y a la bête de la belle et la bête

il y a le poisson de kazuo ohno

il y a le babouin hurlant de bacon

il y a le pélican de musset 

il y a les chats : florestan, quinzou, tarzan, billou rouge

il y a l'araignée épeire fasciée

 

 

 

il y a le rouge-gorge sur l'épaule à la butor

 

*

 

pincer là

pour que le chant

de la panthère

 

éclat noir et or

au regard cru des prunelles

encore aux narines

la stupeur âcre

 

la fente rose aux lèvres sur fond noir

 

toi devant comme méduse

animalité panthère sort de la cage et s'installe dans la mienne pour toujours  )!(

l'animal que donc tu es

 

*

 

je te parle devant la panthère

je te parle devant l'énigme noire et or

je te parle devant son regard de prunelles qui me regarde

 

*

 

encore et encore son souvenir de robe noire l'or du regard pointant dans le mien

 

*

 

ivresse exaltation griserie grâce ferveur quels mots pour dire cette grande émotion de l'inconnue splendeur qui se donne en spectacle derrière les grilles de la pièce des fauves : panthère noire dit l'écriteau

 

 

 

 

 

 

reprise de ce txt paru d'abord chez laurence skivée dans le cadre des vases communicants de juin 2011

voir les vases communicants via liminaire et scoopit 

 

 


 

lundi 22 août 2011

 

 

 

ce qui passe dans son regard

quoi

 

ce jaune dans tout ce noir

 

c'est moi qu'elle regarde

elle les regarde tous

 

une absence

à odeur âcre crue

 

ça fait quoi

ça griffe où

 

quelque chose arrive

une révélation de pays insu

 

cette fente rose

au milieu de tout ce noir

 

comment regarder comme elle

 

*

 

"Le monde à hauteur d’enfant."

 

*

"chemin de consentement" aux allures de prunelles d'or n'est pas un regard qui veut  derrière le fer de barreaux dans l'odeur crue du sauvage qui entre dans les narines et laisse abasourdie

 

qui est-ce pour te regarder comme

qui suis-je toute petite devant ça me fait comme métamorphose à soutenir la vue du noir et de l'or

 

ça tombe d'où cette folie de vivre noir et or au fond de ce lieu devant des passants observeurs

 

ça me fait stupeur ça me fait sous le joug d'un spectacle archaïque 

 

 

soudain elle se déplace le long des grilles de sa cage dans la salle des fauves à la ménagerie du jardin des plantes et elle me regarde encore la panthère noire

 

il arrive souvent qu'elle vienne faire visite dans les rêves

 

*

 

ça vit à quatre pattes noir et feu

ça tire un morceau de viande rose  )langue(  ça halète ça rebrousse le poil ça retrousse la gueule on voit du blanc pointu dans du rose avec des taches noires  )babines(  quelquefois bulles blanches dans ce rose ça bave d'autre fois ça se lèche c'est toilette

 

c'est grand ça passe pas sous la table

c'est grand et quand c'est joyeux ça peut renverser les petits enfants

quand c'est l'heure où la bête veut leur faire fête on les monte sur la table qu'elle fasse sa ronde heureuse autour d'elles sans risques

quand sa démonstration est moins vive on redescend les deux petites filles et la grande bête ne risque plus de les renverser

 

on peut se coucher à côté d'elle poser sa tête sur son ventre chaud et rester là  dans la vie qui passe à odeur de bête

 

on peut courir dans les bois très loin de camille, notre grand-mère aux animaux, toujours elle nous retrouvera

 

on peut dormir là-haut dans la chambre de la grande maison  aux grincements  inquiétants couchée à côté du lit nous sauvera si les bruits  trop méchants

 

la bête bas-rouge s'appelait bergère m'a accompagnée de sa vie dans ma vie d'enfance jusque dans ce petit poème elle est couchée sous le grand noyer

 

*

 

il y a le loup de marlaguette il mange des framboises

il y a blanquette la chèvre de monsieur seguin elle mange la mort quand le ciel est violet

il y a la biche de blondin belle biche et beau minon

il y a la bête de la belle et la bête

il y a le poisson de kazuo ohno

il y a le babouin hurlant de bacon

il y a le pélican de musset 

il y a les chats : florestan, quinzou, tarzan, billou rouge

il y a l'araignée épeire fasciée

 

 

 

il y a le rouge-gorge sur l'épaule à la butor

 

*

 

pincer là

pour que le chant

de la panthère

 

éclat noir et or

au regard cru des prunelles

encore aux narines

la stupeur âcre

 

la fente rose aux lèvres sur fond noir

 

toi devant comme méduse

animalité panthère sort de la cage et s'installe dans la mienne pour toujours  )!(

l'animal que donc tu es

 

*

 

je te parle devant la panthère

je te parle devant l'énigme noire et or

je te parle devant son regard de prunelles qui me regarde

 

*

 

encore et encore son souvenir de robe noire l'or du regard pointant dans le mien

 

*

 

ivresse exaltation griserie grâce ferveur quels mots pour dire cette grande émotion de l'inconnue splendeur qui se donne en spectacle derrière les grilles de la pièce des fauves : panthère noire dit l'écriteau

 

 

 

 

 

 

reprise de ce txt paru d'abord chez laurence skivée dans le cadre des vases communicants de juin 2011

voir les vases communicants via liminaire et scoopit 

 

 


 

lundi 22 août 2011

lundi 22 août 2011

glaïeul de mon poème / rebond avec hélène sanguinetti

 

 

 

 

 

en rebond avec

Balbutiantes tesselles balbutiantes jusqu'au plafond,

toute la poussière dans le nez, éternue, tousse

Notre-Dame-de-toute-beauté————pfffuuuiiiiitt

héléne sanguinetti, JOUG2, in rehauts 27, revue, p.56

 

 

 

 

glaïeuls de mon poéme

as-tu peur ai-je pensé

 

combien dans la plaine quand ils vous ont pris

bombes fusils mitrailleurs

des morts amis à tes côtés

du sang répandu sur les vêtements

sur la terre

étais-tu dans le char

explosion ou rien

 

comment on fait prisonniers des soldats à la guerre

 

         un jour elle reçut une lettre

         Amour et Geneviève la fiancée

         si proche il y a si peu

         si loin en barbelés mirador

 

c'était le grand Lieu

camp de l'allemagne

kiegsgefang pas de nom

loin à l'est

arrivée aux baraquements

quel mois quel jour

 

ils sont là-bas nombreux plus que   entrez entrez  voyez voyez messieurs sans dames pain eau en ration très petite beaucoup de Rats ô Geneviéve la douce fiancée

 

          ma Chérie nous ne manquons de rien ne vous inquiétez pas mangeons à notre faim n'avons                  pas froid RAS

 

ils sont là-bas entassés Typhus Famine      resserrent ceinture de leur kaki pantalon enfoncent béret et fument pipes     qui fournit tabac      les colis

 

           mon tout petit (il a 22 ans) j'ai mis du tabac et des chaussettes dans le colis mais l'as-tu reçu

           ne m'envoyez plus de chaussettes j'ai ce qu'il me faut

 

c'était le kriegsgefanglager

et il rêvait d'amour

il rêvait de chambre avec Celle qu'il aime

une chambre rien que pour eux

avec grand lit et toute la douceur du monde

auf auf c'est l'heure debout les 30

debout les 40

 

combien êtes-vous dans le baraquement

 

Faim Typhus

vous partirez travailler à l'extérieur

fermes travail

et tu casses des cailloux et moins Faim

chocolat luxe prends-en un peu

 

 

         la belle fiancée écrit s'inquiète

 

 

le temps mord dans les années

s'en est allé

ne sait quand reviendra

si reviendra

ou disparaîtra loin là-bas

vers l'est

 

des nuits c'est nuit qui va

des jours c'est jour qui va

dedans c'est long c'est long

dehors RAS

il y a des malades

il y a des morts

tu es toujours là

 

             c'est Geneviève que j'aime

 

ils sont partis un jour d'été      oh la bonne nouvelle ils reviennent un jour d'été     ça fait cinq ans    un jour la guerre les fait prisonniers pendant et des jours des jours      un jour la guerre les libère   ils pleurent de bonheur d'horreur tuerie de rien manger si peu vécu de doux sous mirador quoique musique un peu et amis     ils crient de pas y croire retour      ils sourient dans leurs yeux bleus mésange dans leurs yeux marron dans leurs yeux verts

 

            la belle Fiancée s'appelle Geneviéve

            oh la bonne nouvelle

            elle pleure de pas y croire

            cinq ans qu'elle attend écrit s'inquiéte

            de retour

 

ils quittent le kriegsgefanglager       les hommes partent vers chez eux

 

accompagnés par qui

 

ils quittent      au front la joie même si traits tirés muscles fatigués        les maisons sûrement se remplissent de joie de sourires de fleurs

 

            son Amour c'est Geneviéve

            pendant cinq ans il écrit

            pendant cinq ans il pose sa pensée de colombe

            sur cette certitude du retour

            voilà le jour de mai où retrouvailles

 

le rendez-vous est à paris      à la librairie de oncle et tante     ont bien voulu organiser la rencontre douce et presque secrète      lequel des deux fiancés attend l'autre (pour si peu de temps ce jour)      qui entre qui reste dehors     ils attendent d'être dedans pour s'embrasser       bouche cheveux épaules corps si près ce jour      ça brûle sans danger   ils pleurent ils sourient ils remercient     merveilleux jour de mai ou d'août

 

kriegsgefang n'est plus

 

avec sa fiancée prénommée Geneviève

il va

 

 

 

vivent

 

 

 

 

 

 

présence de helène sanguinetti :

chez poezibao :hélène sanguinetti 

chez remue.net : Hélène Sanguinetti | Ô III

la page de l'auteur chez remue.net

chez publie.net (Une pie)

 

 


lundi 22 août 2011

 

 

 

 

 

en rebond avec

Balbutiantes tesselles balbutiantes jusqu'au plafond,

toute la poussière dans le nez, éternue, tousse

Notre-Dame-de-toute-beauté————pfffuuuiiiiitt

héléne sanguinetti, JOUG2, in rehauts 27, revue, p.56

 

 

 

 

glaïeuls de mon poéme

as-tu peur ai-je pensé

 

combien dans la plaine quand ils vous ont pris

bombes fusils mitrailleurs

des morts amis à tes côtés

du sang répandu sur les vêtements

sur la terre

étais-tu dans le char

explosion ou rien

 

comment on fait prisonniers des soldats à la guerre

 

         un jour elle reçut une lettre

         Amour et Geneviève la fiancée

         si proche il y a si peu

         si loin en barbelés mirador

 

c'était le grand Lieu

camp de l'allemagne

kiegsgefang pas de nom

loin à l'est

arrivée aux baraquements

quel mois quel jour

 

ils sont là-bas nombreux plus que   entrez entrez  voyez voyez messieurs sans dames pain eau en ration très petite beaucoup de Rats ô Geneviéve la douce fiancée

 

          ma Chérie nous ne manquons de rien ne vous inquiétez pas mangeons à notre faim n'avons                  pas froid RAS

 

ils sont là-bas entassés Typhus Famine      resserrent ceinture de leur kaki pantalon enfoncent béret et fument pipes     qui fournit tabac      les colis

 

           mon tout petit (il a 22 ans) j'ai mis du tabac et des chaussettes dans le colis mais l'as-tu reçu

           ne m'envoyez plus de chaussettes j'ai ce qu'il me faut

 

c'était le kriegsgefanglager

et il rêvait d'amour

il rêvait de chambre avec Celle qu'il aime

une chambre rien que pour eux

avec grand lit et toute la douceur du monde

auf auf c'est l'heure debout les 30

debout les 40

 

combien êtes-vous dans le baraquement

 

Faim Typhus

vous partirez travailler à l'extérieur

fermes travail

et tu casses des cailloux et moins Faim

chocolat luxe prends-en un peu

 

 

         la belle fiancée écrit s'inquiète

 

 

le temps mord dans les années

s'en est allé

ne sait quand reviendra

si reviendra

ou disparaîtra loin là-bas

vers l'est

 

des nuits c'est nuit qui va

des jours c'est jour qui va

dedans c'est long c'est long

dehors RAS

il y a des malades

il y a des morts

tu es toujours là

 

             c'est Geneviève que j'aime

 

ils sont partis un jour d'été      oh la bonne nouvelle ils reviennent un jour d'été     ça fait cinq ans    un jour la guerre les fait prisonniers pendant et des jours des jours      un jour la guerre les libère   ils pleurent de bonheur d'horreur tuerie de rien manger si peu vécu de doux sous mirador quoique musique un peu et amis     ils crient de pas y croire retour      ils sourient dans leurs yeux bleus mésange dans leurs yeux marron dans leurs yeux verts

 

            la belle Fiancée s'appelle Geneviéve

            oh la bonne nouvelle

            elle pleure de pas y croire

            cinq ans qu'elle attend écrit s'inquiéte

            de retour

 

ils quittent le kriegsgefanglager       les hommes partent vers chez eux

 

accompagnés par qui

 

ils quittent      au front la joie même si traits tirés muscles fatigués        les maisons sûrement se remplissent de joie de sourires de fleurs

 

            son Amour c'est Geneviéve

            pendant cinq ans il écrit

            pendant cinq ans il pose sa pensée de colombe

            sur cette certitude du retour

            voilà le jour de mai où retrouvailles

 

le rendez-vous est à paris      à la librairie de oncle et tante     ont bien voulu organiser la rencontre douce et presque secrète      lequel des deux fiancés attend l'autre (pour si peu de temps ce jour)      qui entre qui reste dehors     ils attendent d'être dedans pour s'embrasser       bouche cheveux épaules corps si près ce jour      ça brûle sans danger   ils pleurent ils sourient ils remercient     merveilleux jour de mai ou d'août

 

kriegsgefang n'est plus

 

avec sa fiancée prénommée Geneviève

il va

 

 

 

vivent

 

 

 

 

 

 

présence de helène sanguinetti :

chez poezibao :hélène sanguinetti 

chez remue.net : Hélène Sanguinetti | Ô III

la page de l'auteur chez remue.net

chez publie.net (Une pie)

 

 


lundi 22 août 2011

lundi 22 août 2011

une folie courait

 

 

en compagnie de charles pennequin

et am

 

 

 

une folie courait ce matin-là dans l'air sous les tilleuls tout ce qui entrave coupe crève épuise peut disparaître si on le souhaite fort tout résiderait dans cette qualité de la force force force

plus fort que toute force forte 

 

 

il faut tenir bien mettre ses mains sur son ventre et ne pas pleurer ne pas en avoir marre marre oh les jolies grenouilles respirer pirer la belle spirée ne pas cracher aux étoiles toiles belles toiles de lin et coton 4 fils

il faut la situation contrôler contrôler trolley de vienne pour aller jusqu'au heurige boire le gai vin blanc nouveau

les fenêtres offrent leur spectacle de tilleuls pins noisetiers mésanges et anne ne pas se jeter par non ça non trop tôt

 

on reste bien allongé, on est regardé, surtout ne pas défaillir, l’autre s’approche, rester digne

 

on serait forte comme éléphante tranquille qui déracinerait arbres après arbres légère comme barbe à papa

on serait forte comme fourmi obstinée qui reconstruirait illico domaine détruit en un clin de mi

on serait forte comme molécule qui réussirait à passer à travers mur béton de prison forteresse bougresse

on serait forte comme guerrière à main nues armes blanches et téméraire

on serait forte comme forte forte de chez

 

il faut bien décrocher entrelacement nerfs tendons muscles

il faut le faire plusieurs fois il faut le faire longtemps le faire obstinément

il faut s'en ficher de ça tortille

il faut comme si n'était de rien de rien de rien du tout indifférente à crampe

il faut s'en moquer de torsions scions scions scions du bois mais peux pas

 

une folie courait ce soir-là dans la nuit sous la lampe tout ce qui serre brise étreint part à dache si on le souhaite fort fort raifort peut disparaître sauf toi

 

 

il faut bien l'affrontement

 

 

 

 

samedi 20 août 2011

 

 

en compagnie de charles pennequin

et am

 

 

 

une folie courait ce matin-là dans l'air sous les tilleuls tout ce qui entrave coupe crève épuise peut disparaître si on le souhaite fort tout résiderait dans cette qualité de la force force force

plus fort que toute force forte 

 

 

il faut tenir bien mettre ses mains sur son ventre et ne pas pleurer ne pas en avoir marre marre oh les jolies grenouilles respirer pirer la belle spirée ne pas cracher aux étoiles toiles belles toiles de lin et coton 4 fils

il faut la situation contrôler contrôler trolley de vienne pour aller jusqu'au heurige boire le gai vin blanc nouveau

les fenêtres offrent leur spectacle de tilleuls pins noisetiers mésanges et anne ne pas se jeter par non ça non trop tôt

 

on reste bien allongé, on est regardé, surtout ne pas défaillir, l’autre s’approche, rester digne

 

on serait forte comme éléphante tranquille qui déracinerait arbres après arbres légère comme barbe à papa

on serait forte comme fourmi obstinée qui reconstruirait illico domaine détruit en un clin de mi

on serait forte comme molécule qui réussirait à passer à travers mur béton de prison forteresse bougresse

on serait forte comme guerrière à main nues armes blanches et téméraire

on serait forte comme forte forte de chez

 

il faut bien décrocher entrelacement nerfs tendons muscles

il faut le faire plusieurs fois il faut le faire longtemps le faire obstinément

il faut s'en ficher de ça tortille

il faut comme si n'était de rien de rien de rien du tout indifférente à crampe

il faut s'en moquer de torsions scions scions scions du bois mais peux pas

 

une folie courait ce soir-là dans la nuit sous la lampe tout ce qui serre brise étreint part à dache si on le souhaite fort fort raifort peut disparaître sauf toi

 

 

il faut bien l'affrontement

 

 

 

 

samedi 20 août 2011

samedi 20 août 2011

maintenant que tu dors

 

 

anaN2B
tu dors maintenant dans l'ailleurs vide , un autre lieu un lieu sans nom une chambre d'oubli une chambre aux chants déchirés une chambre aux chants de cris une chambre aux chants croisés de silence une chambre de chants dans l'autre langue une chambre aux histoires interrompues une chambre aux chants de ronces






maintenant que tu dors dans une chambre d'oubli
dans une chambre aux chants de ronces et pissenlits
maintenant que tu dors aux chants croisés des entassés
j'inventerai langue et histoire pour te dire

j'inventerai char qui roule sur vivant dans plaine guerroyée
j'inventerai gefang à Żagań avec dix mille
j'inventerai silésie haute stalagée miradorée

j'inventerai les cinq ans

je marcherai dans les mots

maintenant que je n'entends plus que
souvenirs
mais ta voix non
je tourne autour de la boîte rouge
où dorment tes lettres
et celles de ta belle fiancée
aux yeux de chevrette

voix s'échappent comme buée sonore
enroulée dans vos alphabets

sors une lettre
déplie le temps
comment commencer

maintenant que tu dors au grand reposoir
dans une chambre aux chants de pierre et d'herbe
j'inventerai une langue
pour te renaitre



 

vendredi 19 août 2011

 

 

anaN2B
tu dors maintenant dans l'ailleurs vide , un autre lieu un lieu sans nom une chambre d'oubli une chambre aux chants déchirés une chambre aux chants de cris une chambre aux chants croisés de silence une chambre de chants dans l'autre langue une chambre aux histoires interrompues une chambre aux chants de ronces






maintenant que tu dors dans une chambre d'oubli
dans une chambre aux chants de ronces et pissenlits
maintenant que tu dors aux chants croisés des entassés
j'inventerai langue et histoire pour te dire

j'inventerai char qui roule sur vivant dans plaine guerroyée
j'inventerai gefang à Żagań avec dix mille
j'inventerai silésie haute stalagée miradorée

j'inventerai les cinq ans

je marcherai dans les mots

maintenant que je n'entends plus que
souvenirs
mais ta voix non
je tourne autour de la boîte rouge
où dorment tes lettres
et celles de ta belle fiancée
aux yeux de chevrette

voix s'échappent comme buée sonore
enroulée dans vos alphabets

sors une lettre
déplie le temps
comment commencer

maintenant que tu dors au grand reposoir
dans une chambre aux chants de pierre et d'herbe
j'inventerai une langue
pour te renaitre



 

vendredi 19 août 2011

vendredi 19 août 2011

femme ouessant

 

 

 

1_12_03_2009_IMG_3677

 

 

 

la femme dit qu'elle n'ira pas à ouessant

 

qu'elle a toujours voulu y aller

bac de mindin quiberon équihen

 

 

 

1953_bord de mer

 

 

mais que ces jours-là précis non

elle dit que marées elle dit que vent

elle dit que coquillages et sable dans les haubans

elle dit qu'écrirelire dans le bruit de la mer elle voudrait encore avec bleu dans les mirettes comme à lomener

 

la femme sait qu'elle n'ira pas à ouessant

 

elle dit que bequia ste lucie st vincent grenadines

qu'elle voulait aussi ouessant

elle dit que le mouvement de la mer

elle dit que là au loin dans l'horizon en face de carthagène

 

elle dit qu'iles seront à ouessant et qu'elle n'y sera pas

 

elle dit que la conque rose sur l'étagère de poussière et son bruit de nacre

elle dit que le sable de la rose à côté

elle dit que rencontre excentrique mer désert au tiède du souvenir dans la cave

 

elle dit qu'à ouessant elle ne viendra pas

 

elle dit que le salé de l'air dans la bouche

elle dit que les algues brunes lanières

elle dit que les grains de sable dans la plaie du pied blessure de fraise à équihen ou préfailles

elle dit que les îles borromées

elle dit que lire lire lire avec la mer parfum son couleur comme de longs échos

 

 

 

3_IMG_6305

 

 

elle dit que numérîlire

elle dit que numérîlécrire

elle dit que numérîlouessant

 

elle dit qu'elle a toujours voulu aller à numérîle

 

elle dit qu'à ouessant ces jours-là non

 

elle dit qu'à ouessant elle aurait envalisé :

iPhone 4g  et câble usb

iPad 2 wi-fi câble usb (même si même que pour iPhone), et appli mises à jours dont evernote, et ibooks pour lecture essentiellement publie.net

appareil photo numérique nikon coolpix (pour qq photos zoomées que ne fait pas l'iPhone 4) câble usb et chargeur

une prise multiple

 

elle dit qu'elle envalisera tout ça pas pour ouessant

elle dit qu'elle ne pourra pas ouessant

 

 

 

elle dit qu'elle envalisera tout ça pour blaye 

 

elle dit qu'elle sera au 22• festival de théâtre de blaye et de l'estuaire, près de bordeaux, le 23 août à 23h

elle dit qu'elle ira écouter mâcher son texte abyssal cabaret, fragments poétiques, par la comédienne, caroline lemignard

 

 

 

 

 

2_IMG_3676_12_03_2009

 

 

 

 

 

 

vendredi 19 août 2011

 

 

 

1_12_03_2009_IMG_3677

 

 

 

la femme dit qu'elle n'ira pas à ouessant

 

qu'elle a toujours voulu y aller

bac de mindin quiberon équihen

 

 

 

1953_bord de mer

 

 

mais que ces jours-là précis non

elle dit que marées elle dit que vent

elle dit que coquillages et sable dans les haubans

elle dit qu'écrirelire dans le bruit de la mer elle voudrait encore avec bleu dans les mirettes comme à lomener

 

la femme sait qu'elle n'ira pas à ouessant

 

elle dit que bequia ste lucie st vincent grenadines

qu'elle voulait aussi ouessant

elle dit que le mouvement de la mer

elle dit que là au loin dans l'horizon en face de carthagène

 

elle dit qu'iles seront à ouessant et qu'elle n'y sera pas

 

elle dit que la conque rose sur l'étagère de poussière et son bruit de nacre

elle dit que le sable de la rose à côté

elle dit que rencontre excentrique mer désert au tiède du souvenir dans la cave

 

elle dit qu'à ouessant elle ne viendra pas

 

elle dit que le salé de l'air dans la bouche

elle dit que les algues brunes lanières

elle dit que les grains de sable dans la plaie du pied blessure de fraise à équihen ou préfailles

elle dit que les îles borromées

elle dit que lire lire lire avec la mer parfum son couleur comme de longs échos

 

 

 

3_IMG_6305

 

 

elle dit que numérîlire

elle dit que numérîlécrire

elle dit que numérîlouessant

 

elle dit qu'elle a toujours voulu aller à numérîle

 

elle dit qu'à ouessant ces jours-là non

 

elle dit qu'à ouessant elle aurait envalisé :

iPhone 4g  et câble usb

iPad 2 wi-fi câble usb (même si même que pour iPhone), et appli mises à jours dont evernote, et ibooks pour lecture essentiellement publie.net

appareil photo numérique nikon coolpix (pour qq photos zoomées que ne fait pas l'iPhone 4) câble usb et chargeur

une prise multiple

 

elle dit qu'elle envalisera tout ça pas pour ouessant

elle dit qu'elle ne pourra pas ouessant

 

 

 

elle dit qu'elle envalisera tout ça pour blaye 

 

elle dit qu'elle sera au 22• festival de théâtre de blaye et de l'estuaire, près de bordeaux, le 23 août à 23h

elle dit qu'elle ira écouter mâcher son texte abyssal cabaret, fragments poétiques, par la comédienne, caroline lemignard

 

 

 

 

 

2_IMG_3676_12_03_2009

 

 

 

 

 

 

vendredi 19 août 2011

vendredi 19 août 2011

claude favre, invitée : blason des insaisis, atlas anatomique 2


 


blason des insaisis  : Atlas anatomique 2







&

 

ton corps est un atlas d'épaules droites larges d'horizon est

un oeil

ton corps nous raconte nous des histoires nous racontent

des histoires nous racontent anatomiques la mort au passage

ton corps s'appelle le souvenir l'homme s'appelle le

souvenir

par enfances & chats noyés par silences rompus ressuscités

enfants découpés mis au saloir la vie ne manque pas

comme un pronom pas tant que personnel & commun ton

corps est mon corps a du piment comme colère

ton corps est un dépeceur la nuit s'appuie

ton corps est quelque  comme un pronom a plein d'oreilles

ton corps est oxymore comme cristaux de neige lente &

frénétique

comme quoi la peur chante par alouettes ton corps a plein

d'oreilles

par frénésies ton corps fait le point d'ignorances c'est

impossible parfois d'aller plus loin ton corps ira l'aporie

c'est la guerre


claude favre

 

 

 

 

 



j'ouvre aujourd'hui l'espace du semenoir à claude favre et à ses textes

en attendant son blog personnel en construction

elle y est auteur invitée

 

elle donne le premier élément d'un chantier en cours

 

ses textes sont  lisibles aussi chez remue.net :

le cadavre c'est désordre

et sous son nom 


quatre de ses textes sont publiés chez publie.net : 

Interdiction absolue de toucher les filles même tombées à terre, 2011

pas de titre ni rien, publie.net 2010

des os et de l’oubli, publie.net, 2008

Précipités, publie.net, 2008




on peut l'écouter, entre autres lieux, chez fred griot : claude favre en sa musique


elle partage avec moi l'exigence de la mise en page et m'a envoyé son texte en .pdf pour que cette dite mise en page ne bouge pas

or dans l'interface typepad du semenoir il n'est posssible que de donner le lien du fichier

ai souhaité que le texte se lise directement et lui ai donc demandé un .doc

 

ai reproduit sa mise en page, mais ne peux pas justifier à droite

voici le lien du .pdf

Téléchargement Claude favre_2_blason des insaisis



 



 

jeudi 18 août 2011


 


blason des insaisis  : Atlas anatomique 2







&

 

ton corps est un atlas d'épaules droites larges d'horizon est

un oeil

ton corps nous raconte nous des histoires nous racontent

des histoires nous racontent anatomiques la mort au passage

ton corps s'appelle le souvenir l'homme s'appelle le

souvenir

par enfances & chats noyés par silences rompus ressuscités

enfants découpés mis au saloir la vie ne manque pas

comme un pronom pas tant que personnel & commun ton

corps est mon corps a du piment comme colère

ton corps est un dépeceur la nuit s'appuie

ton corps est quelque  comme un pronom a plein d'oreilles

ton corps est oxymore comme cristaux de neige lente &

frénétique

comme quoi la peur chante par alouettes ton corps a plein

d'oreilles

par frénésies ton corps fait le point d'ignorances c'est

impossible parfois d'aller plus loin ton corps ira l'aporie

c'est la guerre


claude favre

 

 

 

 

 



j'ouvre aujourd'hui l'espace du semenoir à claude favre et à ses textes

en attendant son blog personnel en construction

elle y est auteur invitée

 

elle donne le premier élément d'un chantier en cours

 

ses textes sont  lisibles aussi chez remue.net :

le cadavre c'est désordre

et sous son nom 


quatre de ses textes sont publiés chez publie.net : 

Interdiction absolue de toucher les filles même tombées à terre, 2011

pas de titre ni rien, publie.net 2010

des os et de l’oubli, publie.net, 2008

Précipités, publie.net, 2008




on peut l'écouter, entre autres lieux, chez fred griot : claude favre en sa musique


elle partage avec moi l'exigence de la mise en page et m'a envoyé son texte en .pdf pour que cette dite mise en page ne bouge pas

or dans l'interface typepad du semenoir il n'est posssible que de donner le lien du fichier

ai souhaité que le texte se lise directement et lui ai donc demandé un .doc

 

ai reproduit sa mise en page, mais ne peux pas justifier à droite

voici le lien du .pdf

Téléchargement Claude favre_2_blason des insaisis



 



 

jeudi 18 août 2011

jeudi 18 août 2011

lirécrire 7 avec oloé @anne savelli

 

 

 

as olé 7 d'irlande, où lire, où ne pas écrire mi-temps / mh lirécrire 7

 

sur iPad en tgv gare de poitiers et en route vers massy-tgv

voyage retour en compagnie d'anne savelli

 

viens d'écrire la 11° carte postale pour elle

et reprends la lecture des oloé sur iPad place 101 voiture 7 train terminus lille europe


 

IMG_3183

 

 

/ un Capra, un Lubitsch années 30, noir et blanc qu’on aurait cru voir en couleurs.

Non, ce serait moins subtil, une simple image d’Épinal.

Des mois que je le regarde, été comme hiver, tondu ou en capuchonné, grand, la peau rouge et tan née. L’ai toujours trouvé beau. /

 

 

revoir la vie est belle

ne pas oublier de penser

que la vie est belle parce qu'elle est là

que les anges sont de cette terre-là

 


2 arbre IMG_3644

 

se souvenir de james stewart smith au sénat

des dentelles et de l'arsenic

avoir oublié puis retrouvé priscilla lane

se demander si the shop around the corner est de lubitsch

vérifier dans le web monde avec l'iPhone

 

TGV Futuroscope 2 minutes d'arrêt

 

pas trouvé shop

 

se souvenir aussi de cluny brown folle ingénue et plombier déboucheuse d'évier

jennifer jones

l'ai toujours trouvé belle releveuse de manches et ouvreuse de jambes pour plus d'agilité sous le dit évier

au grand dam de la vieille tousseuse dans la salle à manger

un grand lubitsch

 

 

/ Je le regarde, ce bel homme de la rue qu’on dirait irlandais, fais attention, ne voudrais pas qu’il le remarque (pas trop). /

 

 

un homme de TGV assis à la place à côté de moi lit un magazine où je vois image retable d'issenheim

 

mesdames messieurs st-pierre-des-corps

 

messieurs mesdames le ciel bleu s'ennuage avons passé la loire

sommes-nous près de chaumont et ses jardins

 

 

/ Parfois on suppose qu’il a bu mais il reste immobile, œil clair. Un arbre, lui aussi. /

 

 

mesdames messieurs je suis richardson votre chef de train je vous signale que nous avons 23 mn de retard

 

3 st pierre des corps IMG_3195

 

 

as oloé 8 dans l'attente

 

 

/ ... pas supporter l’attente, pas du tout, pas un seul instant, surtout lorsqu’il s’agit dans le décompte des minutes d’un rapport de forces, d’une prise de pouvoir sur celui qui attend. /

 

 

pas supporter l'attente surtout lorsque la personne attendue n'est pas à l'heure dite et que minutes défilent, il m'en faut plus de quinze pour commencer à ne pas supporter et rien n'apaise même pas manigances propitiatoires : bouquin carnet de notes iPad iPhone mais m'enfuis pas insiste attends attends encore

 

attends mieux à la sécurité sociale à l'hôpital chez le médecin me dit que ne suis pas seule au monde que ceux qui travaillent ont besoin de temps pour être attentifs, humains quoi, me prends à lire toute affichette lisible et photographier ou recopier cette administrative langue

 

4 vendredi le our du maudit IMG_3121

 

 

/ Il est également rappelé qu’en cas d’injures, de menaces ou d’actes de violence à l’endroit des agents qui traitent votre demande, l’auteur de l’infraction pourra être poursuivi et s’expose aux sanctions pénales prévues à cet effet. /

 

 

5 IMG_3157

6 IMG_3117

 

le paysage défile toujours train entre dedans à reculons puisque ne suis pas dans le sens du train

continue ma lecture-écriture toujours aimant le rythme écriture images et le rythme rails

 

voici région essonne plaines blondes blés coupés bientôt arrivée rythmera aussi arrêt de lecture

 

le temps d'une sorte de honte qu'il existe ça qu'anne photographie  :

 

"des piquets pour ne pas s’asseoir."

 

penser à :

 

/ Transparence du ciel, du frais, de ce vent-là qui claque entre les tours, disperse les papiers dont on enveloppe les mandarines. /

 

 

  7 massy tgv IMG_2586

 

mesdames messieurs nous arrivons en gare de massy-TGV



 


lire oloé espaces élastiques où lire où écrire

 

 


 

samedi 13 août 2011

 

 

 

as olé 7 d'irlande, où lire, où ne pas écrire mi-temps / mh lirécrire 7

 

sur iPad en tgv gare de poitiers et en route vers massy-tgv

voyage retour en compagnie d'anne savelli

 

viens d'écrire la 11° carte postale pour elle

et reprends la lecture des oloé sur iPad place 101 voiture 7 train terminus lille europe


 

IMG_3183

 

 

/ un Capra, un Lubitsch années 30, noir et blanc qu’on aurait cru voir en couleurs.

Non, ce serait moins subtil, une simple image d’Épinal.

Des mois que je le regarde, été comme hiver, tondu ou en capuchonné, grand, la peau rouge et tan née. L’ai toujours trouvé beau. /

 

 

revoir la vie est belle

ne pas oublier de penser

que la vie est belle parce qu'elle est là

que les anges sont de cette terre-là

 


2 arbre IMG_3644

 

se souvenir de james stewart smith au sénat

des dentelles et de l'arsenic

avoir oublié puis retrouvé priscilla lane

se demander si the shop around the corner est de lubitsch

vérifier dans le web monde avec l'iPhone

 

TGV Futuroscope 2 minutes d'arrêt

 

pas trouvé shop

 

se souvenir aussi de cluny brown folle ingénue et plombier déboucheuse d'évier

jennifer jones

l'ai toujours trouvé belle releveuse de manches et ouvreuse de jambes pour plus d'agilité sous le dit évier

au grand dam de la vieille tousseuse dans la salle à manger

un grand lubitsch

 

 

/ Je le regarde, ce bel homme de la rue qu’on dirait irlandais, fais attention, ne voudrais pas qu’il le remarque (pas trop). /

 

 

un homme de TGV assis à la place à côté de moi lit un magazine où je vois image retable d'issenheim

 

mesdames messieurs st-pierre-des-corps

 

messieurs mesdames le ciel bleu s'ennuage avons passé la loire

sommes-nous près de chaumont et ses jardins

 

 

/ Parfois on suppose qu’il a bu mais il reste immobile, œil clair. Un arbre, lui aussi. /

 

 

mesdames messieurs je suis richardson votre chef de train je vous signale que nous avons 23 mn de retard

 

3 st pierre des corps IMG_3195

 

 

as oloé 8 dans l'attente

 

 

/ ... pas supporter l’attente, pas du tout, pas un seul instant, surtout lorsqu’il s’agit dans le décompte des minutes d’un rapport de forces, d’une prise de pouvoir sur celui qui attend. /

 

 

pas supporter l'attente surtout lorsque la personne attendue n'est pas à l'heure dite et que minutes défilent, il m'en faut plus de quinze pour commencer à ne pas supporter et rien n'apaise même pas manigances propitiatoires : bouquin carnet de notes iPad iPhone mais m'enfuis pas insiste attends attends encore

 

attends mieux à la sécurité sociale à l'hôpital chez le médecin me dit que ne suis pas seule au monde que ceux qui travaillent ont besoin de temps pour être attentifs, humains quoi, me prends à lire toute affichette lisible et photographier ou recopier cette administrative langue

 

4 vendredi le our du maudit IMG_3121

 

 

/ Il est également rappelé qu’en cas d’injures, de menaces ou d’actes de violence à l’endroit des agents qui traitent votre demande, l’auteur de l’infraction pourra être poursuivi et s’expose aux sanctions pénales prévues à cet effet. /

 

 

5 IMG_3157

6 IMG_3117

 

le paysage défile toujours train entre dedans à reculons puisque ne suis pas dans le sens du train

continue ma lecture-écriture toujours aimant le rythme écriture images et le rythme rails

 

voici région essonne plaines blondes blés coupés bientôt arrivée rythmera aussi arrêt de lecture

 

le temps d'une sorte de honte qu'il existe ça qu'anne photographie  :

 

"des piquets pour ne pas s’asseoir."

 

penser à :

 

/ Transparence du ciel, du frais, de ce vent-là qui claque entre les tours, disperse les papiers dont on enveloppe les mandarines. /

 

 

  7 massy tgv IMG_2586

 

mesdames messieurs nous arrivons en gare de massy-TGV



 


lire oloé espaces élastiques où lire où écrire

 

 


 

samedi 13 août 2011

samedi 13 août 2011

abyssal cabaret, txt maryse hache, mise en scène et jeu caroline lemignard




"en route pour la charogne et la beauté décomposée"


après une sortie de bain-résidence chaleureuse à l'OARA en février 2010 / une douche froide en hiver sans musicien / une promenade à Bagnolet en mars dernier avec une partie des textes de maryse hache / voici le chantier ABYSSAL CABARET à Blaye / euh / ABYSSAL CABARET aux Chantiers de Blaye.

abyssal cabaret est un duo entre une comédienne (caroline lemignard) et une régisseuse lumière (élisa bernos) autour de la question de clément rosset: " Comment concilier l'amour de l'existence avec l'ensemble des arguments plausibles ou raisonnables qui tous contribuent à tailler celui-ci en pièces? "

à question abyssale, réponse abyssale: les textes de maryse hache sont appris / ouf / la mise en scène et la mise en lumières sont travaillées mais improvisées / le choix des enveloppes, changées à vue, soumis également à l'improvisation / et le son est donné par l'aléatoire des informations radio le jour de jeu.

le travail à la fois rigoureux et libre de l'improvisation, un peu comme en musique jazz, est nourri du travail clownesque, auquel est rompue la comédienne.


espérons vous y voir! 

 

caroline lemignard et maryse hache

 

 

 

 image : Téléchargement Abyssal 07-2011-blaye

 

 

lundi 08 août 2011




"en route pour la charogne et la beauté décomposée"


après une sortie de bain-résidence chaleureuse à l'OARA en février 2010 / une douche froide en hiver sans musicien / une promenade à Bagnolet en mars dernier avec une partie des textes de maryse hache / voici le chantier ABYSSAL CABARET à Blaye / euh / ABYSSAL CABARET aux Chantiers de Blaye.

abyssal cabaret est un duo entre une comédienne (caroline lemignard) et une régisseuse lumière (élisa bernos) autour de la question de clément rosset: " Comment concilier l'amour de l'existence avec l'ensemble des arguments plausibles ou raisonnables qui tous contribuent à tailler celui-ci en pièces? "

à question abyssale, réponse abyssale: les textes de maryse hache sont appris / ouf / la mise en scène et la mise en lumières sont travaillées mais improvisées / le choix des enveloppes, changées à vue, soumis également à l'improvisation / et le son est donné par l'aléatoire des informations radio le jour de jeu.

le travail à la fois rigoureux et libre de l'improvisation, un peu comme en musique jazz, est nourri du travail clownesque, auquel est rompue la comédienne.


espérons vous y voir! 

 

caroline lemignard et maryse hache

 

 

 

 image : Téléchargement Abyssal 07-2011-blaye

 

 

lundi 08 août 2011

lundi 08 août 2011

territoire montparnasse, pour @msonnet

 

 

 

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photos depuis le train en  gare de montparnasse

retour d'alençon


puis dans la gare 

puis devant la gare


appareil G7 canon tirant sur le vert

obligée de réajuster chaque photo


penser right tout de suite à martine sonnet et à son montparnasse monde

et enclencher enclencher

clic clic

se disant publierai cela en son hommage


c'est pour elle

les voilà

 

 

 

 

mercredi 03 août 2011

 

 

 

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photos depuis le train en  gare de montparnasse

retour d'alençon


puis dans la gare 

puis devant la gare


appareil G7 canon tirant sur le vert

obligée de réajuster chaque photo


penser right tout de suite à martine sonnet et à son montparnasse monde

et enclencher enclencher

clic clic

se disant publierai cela en son hommage


c'est pour elle

les voilà

 

 

 

 

mercredi 03 août 2011

mercredi 03 août 2011

l'estran de vie

 

 


qu'importe fatigue vlan ou couteaux

ça remontera l'estran de vie

jusqu'à l'aurore

dans la lumière tremblée

ou l'ombre fraîche

où sont miel de fleurs

robe des cétoines

et ferment de l'écrire

 

 

mardi 02 août 2011

 

 


qu'importe fatigue vlan ou couteaux

ça remontera l'estran de vie

jusqu'à l'aurore

dans la lumière tremblée

ou l'ombre fraîche

où sont miel de fleurs

robe des cétoines

et ferment de l'écrire

 

 

mardi 02 août 2011

mardi 02 août 2011

vertes algues de l'absinthe




Nous venions par paquets échouer sur la plage et nos corps morts flottant faisaient de loin des aquarelles.

daniel bourrion, www.face-terres.fr

 

 

 

par paquets nous venions comme sangliers sur le sable

nos corps soumis aux vertes algues de l'absinthe

bientôt assujettis à ce que certains nommaient destin

nos vies ralentissaient comme chute de feuille à la brise

la lumière touchaient ces verts bandeaux ces lanières ces mousses

ça dansait escarbilles soleil mais ne nous réchauffait

 

par paquets nous écumions comme à côté la mer

nos corps doucement s'étouffaient en filaments verts

nous rêvions d'aurore australe dans la lumière du soir

et c'était le crépuscule qui s'installait

 

alors paquets par paquets nos corps s'allongeaient

face à la mer face aux étoiles face

nos amours glissaient là dans la nuit verte

et c'en était fini de nous

 


Le soleil s'est encore une fois guillotiné

 


 

lundi 01 août 2011




Nous venions par paquets échouer sur la plage et nos corps morts flottant faisaient de loin des aquarelles.

daniel bourrion, www.face-terres.fr

 

 

 

par paquets nous venions comme sangliers sur le sable

nos corps soumis aux vertes algues de l'absinthe

bientôt assujettis à ce que certains nommaient destin

nos vies ralentissaient comme chute de feuille à la brise

la lumière touchaient ces verts bandeaux ces lanières ces mousses

ça dansait escarbilles soleil mais ne nous réchauffait

 

par paquets nous écumions comme à côté la mer

nos corps doucement s'étouffaient en filaments verts

nous rêvions d'aurore australe dans la lumière du soir

et c'était le crépuscule qui s'installait

 

alors paquets par paquets nos corps s'allongeaient

face à la mer face aux étoiles face

nos amours glissaient là dans la nuit verte

et c'en était fini de nous

 


Le soleil s'est encore une fois guillotiné

 


 

lundi 01 août 2011

lundi 01 août 2011

survivre aux grandes fougères des froids




il suffirait que quelqu'un ait le courage de survivre aux grandes fougères des froids

aux froissements incessants des faisceaux musculeux enveloppée dans le linge de la patience

 

patience dans la place vacante


 

 

 

dimanche 31 juil 2011




il suffirait que quelqu'un ait le courage de survivre aux grandes fougères des froids

aux froissements incessants des faisceaux musculeux enveloppée dans le linge de la patience

 

patience dans la place vacante


 

 

 

dimanche 31 juil 2011

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