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Archives du Semenoir de Maryse Hache

📄 Page 49 sur 62 (entrées 2401 à 2450 sur 3059)

samedi 24 juil 2010




nous avons les bras pleins de fleurs

mimosas de tant d’années

dit ingeborg b

Sol avec pétales_mh_4309
 


 

 

tout en ce monde et dans les autres dépend de notre lecture

dit hélène c

Sol avec pétales_mh_4310
 

 

 

 

"vient de fermer ses yeux outremer à 63 ans, vaincu par le cancer"

se lit dans un magazine

Sol avec pétales_mh_4311
  

 


 d'autres liraient

Sol avec pétales_mh_4312
 


 

il n'y a pas de victoire du cancer sur la personne qui meurt

il n'y a pas de guerre entre celui qui est malade et la maladie

il n'y a pas de défaite de celui qui meurt de la maladie

il n'y a pas de vainqueurs

il n'y a pas de vaincus

il n'y a pas de capitulation

 

ou alors

 

Sol avec pétales_mh_4313
 

on est toujours déjà vaincue par la mort

parce qu'on est du vivant

 

et

il y a du vivant

il y a de la mort

 

 


 

Sol avec pétales_mh_4314
 
 

il y a du verdict

il y a de la lutte

il y a du secret

il y a de la violence

il ya de la tendresse

il y a de la parole docile

il y a du consentement

il y a de la tempérance

il y a de la patience

il y a de la dégradation

il y a de la parole décideuse

il y a de l'obstination

il y a de la circonspection

il y a de la force

il y a de l'horizontal

il y a de la persévérance

il y a de la honte

il y a de la pensée

 



Sol avec pétales_mh_4315
 

il y a de la pensée

 

 

 

il y a du paensement du paensement


 

 

 

Sol avec pétales_mh_4316
 

il y a de la tuerie

il y a de la dévoration

il y a de la consomption

il y a de la destruction

il y a de l'épuisement

 

il y a du stehen

la rose est sans pourquoi

 


Sol avec pétales_mh_4309
 

il y a du sang

il y a de la mort

il y a de la dignité

il y a de la souffrance

 

 



il y a de l'humble

Sol avec pétales_mh_4310
 

 

 

 



Sol avec pétales_mh_4311
 

il y a de l'aventure

il y a de la nudité

il y a du courage

il y a de la constance

il y a de la dérive

 

 

 

il y a charon

Sol avec pétales_mh_4311
 


 

 


Sol avec pétales_mh_4312
 

il y a du fleuve

il y a du désir

il y a du sordide

il y a de l'exaltation

il y a de l'effondrement

 

 

Sol avec pétales_mh_4313
 

il y a de la lecture

il y a de l'écriture

il y a de la lecture

 

il y a de l'ébranlement

 

il y a un flot de questions

 



Sol avec pétales_mh_4314
 

il y a la réponse des guépards

il y a la réponse des orties

il y a la réponse du lilas

il y a la réponse des guêpes

 

 

 

en avoir ou pas

Eddie: Say, was you ever bit by a dead bee?


 

 

 

il y a la mort due

Sol avec pétales_mh_4315
 

 

 

 

 

 

 

 

Sol avec pétales_mh_4316
 

il y a le nous encore







samedi 24 juil 2010

samedi 24 juil 2010

journal temps #3

 

 

 

2T3M comme s'écrit sur twitter 140 oblige

 

ouvre la sony reader le mercredi 21 juillet 2010 pour continuation de deux temps trois mouvements chez publie.net

 

ciel nuageux sur la ville hospitalière

 

je m'échappe de la chambre fez jusque dans les lignes de pierre ménard

 

taxi à miami

 

une cloche sonne dans quelque chapelle oratoire ou église; il y en a beucoup dans le quartier de port-royal

 

royal le port

au moins stehen à la celan

 

apprendre à vivre enfin

apprendre à lire

 

je me tiens debout même couchée carbo

 

j'enchevêtre et hibou les lignes les histoires les personnes les temps les noms les ciels

 

le portugal me pique et la machine fait son bruit trois sons court un son long

 

la veste bleue marine se tient au dossier d'une chaise attendant le corps qu'elle habille

 

l'œil aveugle de la télé

 

trouver l'angle d'attaque, le fil à détendre, défendre son point de vue, tirer dessus et puis tout vient d'un coup, défile sous nos yeux  39 de 375

 

lecture liseuse métal boutons pas de pages mais une fenêtre

 

un livre c'est fragile elle disait à la petite fille de presque quatre ans, ça se manie avec précaution, tu dois tourner la page comme ça, avec l'index en haut de la page

 

je ne tourne pas de page mais passe d'une fenêtre à une autre en appuyant avec le pouce sur un petit bouton forme de mi-lune

 

voudrais dire tout de suite que je suis dans la lecture de son texte mais la wi-fi n'atteint pas le magnolia pour gazouiller

 

sur la sony PRS 505 les images me semblent ternes, pas la brillance que propose ordinateur ou ipod, encre électronique contre pixels

 

l'archive comme forme à part entière 47 de 575

 

ouvrir la boîte rouge, déplier les lettres, les poser sur la vitre du scanner, numériser, classer dans des dossiers créés à cet effet_quels noms_lettres de captivité, ou lettres d'amour en captivité, ou lettre à une jeune fiancée, ou lettres à une fiancée, ou lettres de p à g, ou lettres de paul, ou lettres de paul à geneviève, ou lettres d'un kriegsgefang 5 ans durant_ et comment les distinguer_la date d'envoi, la date du cachet de la poste, la date de réception, les chiffrer chronologiquement : 1 de x_pas encore comptées_les enregistrer en .jpeg ou en.pdf ou les deux

 

peut-être demander à une historienne un conseil, celle de l'atelier 62 martine sonnet

 

ou à jérome wurtz qui ouvre sa valise tous les lundis, je crois

 

photo: un immeuble haut et des nuages 48 de 575

 

des maisons du ciel et des nuages, six, huit étages avec stores bleus délavés

 

FÉVRIER  49 de 575

 

encore un mois de février

 

nez tordu s'est sans doute affaissé quand il est mort ça le change trop elle demande au chiropracteur de redresser le nez

c'est possible car elle n'est pas arrivée à temps de la vie et si peu après

 

la pluie s'est mise tomber vers le petit matin 52 de 575

sur les tilleuls, je l'ai entendue depuis le lit fenêtre ouverte sur le jardin ça bruisse dans les feuilles et sur la terre

 

nuit de mauvais rêve qui fait s'enfoncer la tête de l'enfant dans son buste jusqu'à disparaître comme si elle glissait dans son corps; elle tire un peu dessus pour la remettre en place, comme on le ferait d'une pièce de meccano, mais elle glisse encore; l'enfant est mort

 

chercher le détail qui attire l'oeil  52 de 575

si tu ne nommes en l'instant où tu le sens le mimosa qui te cherche, l'inoubliable devient oubliable, tu perds le mimosa et le mimosa ne te prend pas dans ses bras d'éternité; tu nommes hélène cixous et son l'amour le loup et autres remords

 

dans le détail gît la chair du réel; sinon le réel glisse sur la paroi du vivant, monde de généralités sans aspérités pour retenir la vie

 

 

 

 

plus tard ai quitté chambre fez

dans la maison ouvre reader pour continuation 2T3M

 

le chat se lève, me voit, ronronne, s'étire, se couche à nouveau, sur le flanc, s'étire, roule sur l'autre flanc, se relève, semble hésiter pour une direction à prendre, pour un autre endroit où se coucher; se décide pour la chambre dont la porte est ouverte sur le palier

 

chant de l'inquiétude du merle aux travaux d'approche pour entrer dans l'épaisseur du feuillage du tilleul jusqu'à la cachette du nid

 

ses bras piquetés de taches de rousseur, un air de chaleur et lumière, un sourire, aussi dans les yeux bruns

 

rencontre plutôt que relation ou rapport  58 de 575

le mot de "relation"; tenir son aura haut au-dessus de l'étouffé-moite de la chute de l'adjectif; j'entends l'absent que l'on ne disait pas à sa suite pour qu'on l'entende mieux; on l'affublait souvent d'un avoir qui le précédait, et il restait au singulier; même chose pour rapport, même si le grand manitou _là quand_ en tient pour qu'il n'existe pas

 

plutôt rencontre mais ce "contre"

alors quoi

accueil

mais pas le même terrain

 

 

dans la chambre fenêtre ouverte sur le jardin elle s'assoupit au carbo

 

 

 

vendredi 23 juil 2010

 

 

 

2T3M comme s'écrit sur twitter 140 oblige

 

ouvre la sony reader le mercredi 21 juillet 2010 pour continuation de deux temps trois mouvements chez publie.net

 

ciel nuageux sur la ville hospitalière

 

je m'échappe de la chambre fez jusque dans les lignes de pierre ménard

 

taxi à miami

 

une cloche sonne dans quelque chapelle oratoire ou église; il y en a beucoup dans le quartier de port-royal

 

royal le port

au moins stehen à la celan

 

apprendre à vivre enfin

apprendre à lire

 

je me tiens debout même couchée carbo

 

j'enchevêtre et hibou les lignes les histoires les personnes les temps les noms les ciels

 

le portugal me pique et la machine fait son bruit trois sons court un son long

 

la veste bleue marine se tient au dossier d'une chaise attendant le corps qu'elle habille

 

l'œil aveugle de la télé

 

trouver l'angle d'attaque, le fil à détendre, défendre son point de vue, tirer dessus et puis tout vient d'un coup, défile sous nos yeux  39 de 375

 

lecture liseuse métal boutons pas de pages mais une fenêtre

 

un livre c'est fragile elle disait à la petite fille de presque quatre ans, ça se manie avec précaution, tu dois tourner la page comme ça, avec l'index en haut de la page

 

je ne tourne pas de page mais passe d'une fenêtre à une autre en appuyant avec le pouce sur un petit bouton forme de mi-lune

 

voudrais dire tout de suite que je suis dans la lecture de son texte mais la wi-fi n'atteint pas le magnolia pour gazouiller

 

sur la sony PRS 505 les images me semblent ternes, pas la brillance que propose ordinateur ou ipod, encre électronique contre pixels

 

l'archive comme forme à part entière 47 de 575

 

ouvrir la boîte rouge, déplier les lettres, les poser sur la vitre du scanner, numériser, classer dans des dossiers créés à cet effet_quels noms_lettres de captivité, ou lettres d'amour en captivité, ou lettre à une jeune fiancée, ou lettres à une fiancée, ou lettres de p à g, ou lettres de paul, ou lettres de paul à geneviève, ou lettres d'un kriegsgefang 5 ans durant_ et comment les distinguer_la date d'envoi, la date du cachet de la poste, la date de réception, les chiffrer chronologiquement : 1 de x_pas encore comptées_les enregistrer en .jpeg ou en.pdf ou les deux

 

peut-être demander à une historienne un conseil, celle de l'atelier 62 martine sonnet

 

ou à jérome wurtz qui ouvre sa valise tous les lundis, je crois

 

photo: un immeuble haut et des nuages 48 de 575

 

des maisons du ciel et des nuages, six, huit étages avec stores bleus délavés

 

FÉVRIER  49 de 575

 

encore un mois de février

 

nez tordu s'est sans doute affaissé quand il est mort ça le change trop elle demande au chiropracteur de redresser le nez

c'est possible car elle n'est pas arrivée à temps de la vie et si peu après

 

la pluie s'est mise tomber vers le petit matin 52 de 575

sur les tilleuls, je l'ai entendue depuis le lit fenêtre ouverte sur le jardin ça bruisse dans les feuilles et sur la terre

 

nuit de mauvais rêve qui fait s'enfoncer la tête de l'enfant dans son buste jusqu'à disparaître comme si elle glissait dans son corps; elle tire un peu dessus pour la remettre en place, comme on le ferait d'une pièce de meccano, mais elle glisse encore; l'enfant est mort

 

chercher le détail qui attire l'oeil  52 de 575

si tu ne nommes en l'instant où tu le sens le mimosa qui te cherche, l'inoubliable devient oubliable, tu perds le mimosa et le mimosa ne te prend pas dans ses bras d'éternité; tu nommes hélène cixous et son l'amour le loup et autres remords

 

dans le détail gît la chair du réel; sinon le réel glisse sur la paroi du vivant, monde de généralités sans aspérités pour retenir la vie

 

 

 

 

plus tard ai quitté chambre fez

dans la maison ouvre reader pour continuation 2T3M

 

le chat se lève, me voit, ronronne, s'étire, se couche à nouveau, sur le flanc, s'étire, roule sur l'autre flanc, se relève, semble hésiter pour une direction à prendre, pour un autre endroit où se coucher; se décide pour la chambre dont la porte est ouverte sur le palier

 

chant de l'inquiétude du merle aux travaux d'approche pour entrer dans l'épaisseur du feuillage du tilleul jusqu'à la cachette du nid

 

ses bras piquetés de taches de rousseur, un air de chaleur et lumière, un sourire, aussi dans les yeux bruns

 

rencontre plutôt que relation ou rapport  58 de 575

le mot de "relation"; tenir son aura haut au-dessus de l'étouffé-moite de la chute de l'adjectif; j'entends l'absent que l'on ne disait pas à sa suite pour qu'on l'entende mieux; on l'affublait souvent d'un avoir qui le précédait, et il restait au singulier; même chose pour rapport, même si le grand manitou _là quand_ en tient pour qu'il n'existe pas

 

plutôt rencontre mais ce "contre"

alors quoi

accueil

mais pas le même terrain

 

 

dans la chambre fenêtre ouverte sur le jardin elle s'assoupit au carbo

 

 

 

vendredi 23 juil 2010

vendredi 23 juil 2010

journal temps #2

 

 

 

après presque une heure de bagarre avec sony reader PRS 505 enfin le texte de pierre ménard deux temps trois mouvements publié chez publie.net (10/7/2010) y est téléchargé dimanche I8 juillet 2010

 

installation de la liseuse avec la liseuse dans un fauteuil au jardin à l'ombre des branches basses du magnolia

 

un jeu de cartes dont les figures sont accolées

 

roucoulement de tourterelles, jeu de chants des merles et papillon blanc

 

il nous faut beaucoup de courage pour oser penser juste. 23 de 575

 

 

vendredi 23 juil 2010

 

 

 

après presque une heure de bagarre avec sony reader PRS 505 enfin le texte de pierre ménard deux temps trois mouvements publié chez publie.net (10/7/2010) y est téléchargé dimanche I8 juillet 2010

 

installation de la liseuse avec la liseuse dans un fauteuil au jardin à l'ombre des branches basses du magnolia

 

un jeu de cartes dont les figures sont accolées

 

roucoulement de tourterelles, jeu de chants des merles et papillon blanc

 

il nous faut beaucoup de courage pour oser penser juste. 23 de 575

 

 

vendredi 23 juil 2010

vendredi 23 juil 2010

huit fenêtres parisiennes rue des halles pour ...




pour anne savelli et son fenêtres open space



Rue des halles_paris_mh_1101

Rue des halles_paris_mh_1102

Rue des halles_paris_mh_1116

Rue des halles_paris_mh_1118

Rue des halles_paris_mh_1119

Rue des halles_paris_mh_1120

Rue des halles_paris_mh_1122






un essai 
pas encore très habile à la mise en ligne des photos
en particulier pas certaine que leur taille soit la meilleure
mais un essai


  
 

 
 
       

mardi 20 juil 2010




pour anne savelli et son fenêtres open space



Rue des halles_paris_mh_1101

Rue des halles_paris_mh_1102

Rue des halles_paris_mh_1116

Rue des halles_paris_mh_1118

Rue des halles_paris_mh_1119

Rue des halles_paris_mh_1120

Rue des halles_paris_mh_1122






un essai 
pas encore très habile à la mise en ligne des photos
en particulier pas certaine que leur taille soit la meilleure
mais un essai


  
 

 
 
       

mardi 20 juil 2010

mardi 20 juil 2010

journal temps#1




Tilleul_mh_4154
 
 dans le jardin du 19 juillet 2009 à l'ombre du



dans un magazine papier, je relève les expositions que j'aimerais visiter, je dresse une liste



le temps s'écoule sur l'aile d'une abeille au bord d'un pot de confiture de figues


envie de lire ce que dit
elisabeth leibovici mais le flux d'internet ne coule pas dans le jardin, si près de la maison où il parvient; voudrais que la force du désir suffise à le conduire jusque là, à changer la chose, que pour une vingtaine de mètres il ne fasse pas tant de manières et vienne jusqu'a moi


être dans l'ignorance quasi totale de ce qui préside à cette circulation de flux, ondes, corpuscules, distance, épaisseur des murs; tout s'agite sans offrir de réponse rationnelle


lisière et le "e", ce qu'il offre comme univers radicalement différent de son homologue au masculin


lisière, bois, tapisseries,
Alechinsky 


me revient aussi une "lisière" chez Kant dans
Qu'est-ce que les lumières? ce qui entrave notre capacité à devenir majeur, une fois que la nature nous a affranchis de la minorité



sifflement du merle installé au haut du houx, chant d'accompagnement en écriture, signes noir sur blanc de page avant lumière de lucarne



calme et étrangeté de la proximité calme des objets de morandi, vase, cube, bouteille


les jupons de bibi, d'irène et d'arlette s'envolent en mai 1929 à cannes au bord de la mer chez lartigue


dans les seins oiseaux du sculpteur de la ruche viliano tarabella, retenir la ruche


les yeux du lézard au plumes d'or de miró


la presque crécelle chantée du troglodyte, inquiet ou observateur ou rêveur, avec mouche en bec, posé sur la ferraille rouillée, étape vers le nid




dans la cuisine, il vient le flux; regarder sur le portable posé sur la table les photogrammes de "psycho" d'Hitchcock chez
liminaire  et la vidéo the famous shower scene, musique bernard hermann

  



Cerises sur sol de cuisine_mh_4093



  
 
  
 
 

lundi 19 juil 2010




Tilleul_mh_4154
 
 dans le jardin du 19 juillet 2009 à l'ombre du



dans un magazine papier, je relève les expositions que j'aimerais visiter, je dresse une liste



le temps s'écoule sur l'aile d'une abeille au bord d'un pot de confiture de figues


envie de lire ce que dit
elisabeth leibovici mais le flux d'internet ne coule pas dans le jardin, si près de la maison où il parvient; voudrais que la force du désir suffise à le conduire jusque là, à changer la chose, que pour une vingtaine de mètres il ne fasse pas tant de manières et vienne jusqu'a moi


être dans l'ignorance quasi totale de ce qui préside à cette circulation de flux, ondes, corpuscules, distance, épaisseur des murs; tout s'agite sans offrir de réponse rationnelle


lisière et le "e", ce qu'il offre comme univers radicalement différent de son homologue au masculin


lisière, bois, tapisseries,
Alechinsky 


me revient aussi une "lisière" chez Kant dans
Qu'est-ce que les lumières? ce qui entrave notre capacité à devenir majeur, une fois que la nature nous a affranchis de la minorité



sifflement du merle installé au haut du houx, chant d'accompagnement en écriture, signes noir sur blanc de page avant lumière de lucarne



calme et étrangeté de la proximité calme des objets de morandi, vase, cube, bouteille


les jupons de bibi, d'irène et d'arlette s'envolent en mai 1929 à cannes au bord de la mer chez lartigue


dans les seins oiseaux du sculpteur de la ruche viliano tarabella, retenir la ruche


les yeux du lézard au plumes d'or de miró


la presque crécelle chantée du troglodyte, inquiet ou observateur ou rêveur, avec mouche en bec, posé sur la ferraille rouillée, étape vers le nid




dans la cuisine, il vient le flux; regarder sur le portable posé sur la table les photogrammes de "psycho" d'Hitchcock chez
liminaire  et la vidéo the famous shower scene, musique bernard hermann

  



Cerises sur sol de cuisine_mh_4093



  
 
  
 
 

lundi 19 juil 2010

lundi 19 juil 2010

face jaune chaise variations#1 à #10 / l'ensemble dans calaméo








  
 face jaune chaise variations

dimanche 18 juil 2010








  
 face jaune chaise variations

dimanche 18 juil 2010

dimanche 18 juil 2010

face jaune chaise variations#10




#10



Mh5:éclat mk_lumière d'automne pour semenoir 

Assemblage 2 mh de lumière d'automne mk pour semenoir 

 

Mh6:éclat mk_lumière d'automne pour semenoir

 

Mh4:éclat mk_lumière d'automne pour semenoir 


Mh7:éclat mk_lumière d'automne pour semenoir 


Assemblage mh de lumière d'automne mk pour semenoir

Mh3:éclat mk_lumière d'automne pour semenoir 


Mh2:éclat mk_lumière d'automne pour semenoir 


Mh1:éclat mk_lumiere d'automne pour semenoir





fin de la publication par fragmentsde face jaune chaise variations, autour d'une toile de michelle kruithof : Lumière d'automne
demain l'ensemble sur calaméo


 
 
 

  
 
   

vendredi 16 juil 2010




#10



Mh5:éclat mk_lumière d'automne pour semenoir 

Assemblage 2 mh de lumière d'automne mk pour semenoir 

 

Mh6:éclat mk_lumière d'automne pour semenoir

 

Mh4:éclat mk_lumière d'automne pour semenoir 


Mh7:éclat mk_lumière d'automne pour semenoir 


Assemblage mh de lumière d'automne mk pour semenoir

Mh3:éclat mk_lumière d'automne pour semenoir 


Mh2:éclat mk_lumière d'automne pour semenoir 


Mh1:éclat mk_lumiere d'automne pour semenoir





fin de la publication par fragmentsde face jaune chaise variations, autour d'une toile de michelle kruithof : Lumière d'automne
demain l'ensemble sur calaméo


 
 
 

  
 
   

vendredi 16 juil 2010

vendredi 16 juil 2010

face jaune chaise variations#9




#9
Michèle Kruithof_lumière d'automne-vignette
 





*
une coulée de lait sur
granit

lait des morts

quelle offrande
quel sacrifice filet groseille

rouge sur noir avec
apparition de jaune

combustion d'un dossier
sur lame

naufrage

enfoncement
dans matière molle


où va
qui a quitté l'assise



*
cela s'impose dans une
boiterire
entre sang et cendres
dans le mille du pollen

de l'été



*
quelques traits
comme ligatures du réel

souples



*
nous ne sommes pas




*
ceci est notre
assise

bancale archaïsme



*
quelques phrases
brassent
ce que les yeux croient voir
au point de la toile



*
qui a renversé
le bol de lait
sur la pierre avec dossier de chaise penché

qui a découpé une ribambelle de m
pour la couronner

qui a inscrit le tout dans
une manière de
métronome

qui
image du temps



*
sur le devant de la scène
mémoire pariétale
odeurs de cendres et rouge
sur foin coupé



samedi 30 juillet 2009




jeudi 15 juil 2010




#9
Michèle Kruithof_lumière d'automne-vignette
 





*
une coulée de lait sur
granit

lait des morts

quelle offrande
quel sacrifice filet groseille

rouge sur noir avec
apparition de jaune

combustion d'un dossier
sur lame

naufrage

enfoncement
dans matière molle


où va
qui a quitté l'assise



*
cela s'impose dans une
boiterire
entre sang et cendres
dans le mille du pollen

de l'été



*
quelques traits
comme ligatures du réel

souples



*
nous ne sommes pas




*
ceci est notre
assise

bancale archaïsme



*
quelques phrases
brassent
ce que les yeux croient voir
au point de la toile



*
qui a renversé
le bol de lait
sur la pierre avec dossier de chaise penché

qui a découpé une ribambelle de m
pour la couronner

qui a inscrit le tout dans
une manière de
métronome

qui
image du temps



*
sur le devant de la scène
mémoire pariétale
odeurs de cendres et rouge
sur foin coupé



samedi 30 juillet 2009




jeudi 15 juil 2010

jeudi 15 juil 2010

face jaune chaise variations#8




 
#8
Michèle Kruithof_lumière d'automne-vignette
 
 





*
le silence du soleil

le silence du gris
le silence de la pierre
le silence du plomb

le silence du sang


leur silence
m'imposent silence


mais ne parviens pas à le tenir


cette image peinte
parle-t-elle du silence

parle-t-elle du silence de l'image

et de l'effroi
devant lui

et de ce qu'elle tente pour l'apaiser
et qu'elle n'y réussit pas



*
quelque chose va disparaître
mais est encore là

dans la gloire du jaune

dans son théâtre
bâti à tirs de traits
filins de souplesse

dans la gloire de sa présence penchée
quelque chose va disparaître



*
arrêt sur bascule
une chaise
assise dans le soleil


27 juillet 2009



mercredi 14 juil 2010




 
#8
Michèle Kruithof_lumière d'automne-vignette
 
 





*
le silence du soleil

le silence du gris
le silence de la pierre
le silence du plomb

le silence du sang


leur silence
m'imposent silence


mais ne parviens pas à le tenir


cette image peinte
parle-t-elle du silence

parle-t-elle du silence de l'image

et de l'effroi
devant lui

et de ce qu'elle tente pour l'apaiser
et qu'elle n'y réussit pas



*
quelque chose va disparaître
mais est encore là

dans la gloire du jaune

dans son théâtre
bâti à tirs de traits
filins de souplesse

dans la gloire de sa présence penchée
quelque chose va disparaître



*
arrêt sur bascule
une chaise
assise dans le soleil


27 juillet 2009



mercredi 14 juil 2010

mercredi 14 juil 2010

face jaune chaise variations#7




#7
Michèle Kruithof_lumière d'automne-vignette
 




avec Alexandre Hollan
dans Cahiers pour Alexandre Hollan,  William & Blake & Co





*
un drame se joue peut-être
dans l'oblique

qu'un trait souple tente de
autour d'une masse grise à traînées de noir
surmontée d'une masse noirouge

une présence à deux blocs
noir à échos de grenat sur gris à échos de noir
sombre
dans un limon de gris et mauve

s'enfonce
doucement
rendue au magma de matière dont elle était


regards assistent

peut-être
rituel sacré


un monde envahit le devant
s'impose
et meurt

devant nous



*
comme si la lumière s'était faufilée entre les deux blocs

mais pas dedans
elle reste dehors



*
rouge noir de la masse supérieure
presque accolée à la masse inférieure

un mince respiration demeure
jaune fait écho

les traits donnent fêlure


la penchance
offre faiblesse aux masses brutes




*


se laisser regarder par ce qui sombre

énigme de la disparition
de l'absence

rien à résoudre
tout à vivre



25 juillet 2009




mardi 13 juil 2010




#7
Michèle Kruithof_lumière d'automne-vignette
 




avec Alexandre Hollan
dans Cahiers pour Alexandre Hollan,  William & Blake & Co





*
un drame se joue peut-être
dans l'oblique

qu'un trait souple tente de
autour d'une masse grise à traînées de noir
surmontée d'une masse noirouge

une présence à deux blocs
noir à échos de grenat sur gris à échos de noir
sombre
dans un limon de gris et mauve

s'enfonce
doucement
rendue au magma de matière dont elle était


regards assistent

peut-être
rituel sacré


un monde envahit le devant
s'impose
et meurt

devant nous



*
comme si la lumière s'était faufilée entre les deux blocs

mais pas dedans
elle reste dehors



*
rouge noir de la masse supérieure
presque accolée à la masse inférieure

un mince respiration demeure
jaune fait écho

les traits donnent fêlure


la penchance
offre faiblesse aux masses brutes




*


se laisser regarder par ce qui sombre

énigme de la disparition
de l'absence

rien à résoudre
tout à vivre



25 juillet 2009




mardi 13 juil 2010

mardi 13 juil 2010

passe passe passera





je lis alain subilia chez remue.net 

et les lamelles de la mémoire s'entrouvrent
 


"passe passe passera la dernière la derniè-re"

dans la grande cour elles chantent la ritournelle

le sang n'a pas encore coulé
entre les cuisses , il est encore loin le morceau de tissu-coton entre les jambes harnaché à une sorte de ceinture


"passe passe passera"


elles n'entendent pas le glas du futur
et peu la métaphore

pas sur le bord du gouffre des passées
pas dans la ribambelles des alignées couchées
dans les chansons de maintenant
pas dans celles "et à l'heure de notre mort"


"passe passe passera la derniè-re la derniè-re"


sur laquelle dernière les bras vont descendre de leur position haute
autour de quel corps les bras vont descendre et faire leur ronde dernière
l'inquiétude est d'amusement
l'excitation est de jeu
l'effroi funèbre n'est pas de saison


"passe passe passera la derniè-re restera"


ça y est
le couperet des bras est tombé
c'est elle
en route pour la demeure dernière
en route pour humus et cendres

mais non mais non
c'est une chanson
ce n'est que guillotine de comptine
ça compte jeux d'enfance et pour de rire avec du beurre
elle récréent


"passe passe passera la derniè-re restera    la p'tite hirondelle"

des hirondelles en rangée piaillent sur un fil invisible le printemps des fleurs d'avril

pas encore agrafes sur points de suture de décembre
combien déjà    24

elles sont en moins grand nombre les petites joueuses dans la cour de récré
sous l'arche des bras



"passe passe passera    la p'tite hirondelle ... elle nous a donné quatre grains de blé" 

le blé entre dans la chanson
les hirondelles volent picorent les grains les sèment ailleurs
la ronde  / la fermière / le fromage qu'est battu /la fille du coupeur de blé


et la grande faucheuse dans la ronde aussi ricane de leur innocence




tiens la cloche sonne la fin de la récré




le pont de ses bras n'est pas encore tombé sur moi
les nuages passent là-haut au-dessus du noisetier




lundi 12 juil 2010





je lis alain subilia chez remue.net 

et les lamelles de la mémoire s'entrouvrent
 


"passe passe passera la dernière la derniè-re"

dans la grande cour elles chantent la ritournelle

le sang n'a pas encore coulé
entre les cuisses , il est encore loin le morceau de tissu-coton entre les jambes harnaché à une sorte de ceinture


"passe passe passera"


elles n'entendent pas le glas du futur
et peu la métaphore

pas sur le bord du gouffre des passées
pas dans la ribambelles des alignées couchées
dans les chansons de maintenant
pas dans celles "et à l'heure de notre mort"


"passe passe passera la derniè-re la derniè-re"


sur laquelle dernière les bras vont descendre de leur position haute
autour de quel corps les bras vont descendre et faire leur ronde dernière
l'inquiétude est d'amusement
l'excitation est de jeu
l'effroi funèbre n'est pas de saison


"passe passe passera la derniè-re restera"


ça y est
le couperet des bras est tombé
c'est elle
en route pour la demeure dernière
en route pour humus et cendres

mais non mais non
c'est une chanson
ce n'est que guillotine de comptine
ça compte jeux d'enfance et pour de rire avec du beurre
elle récréent


"passe passe passera la derniè-re restera    la p'tite hirondelle"

des hirondelles en rangée piaillent sur un fil invisible le printemps des fleurs d'avril

pas encore agrafes sur points de suture de décembre
combien déjà    24

elles sont en moins grand nombre les petites joueuses dans la cour de récré
sous l'arche des bras



"passe passe passera    la p'tite hirondelle ... elle nous a donné quatre grains de blé" 

le blé entre dans la chanson
les hirondelles volent picorent les grains les sèment ailleurs
la ronde  / la fermière / le fromage qu'est battu /la fille du coupeur de blé


et la grande faucheuse dans la ronde aussi ricane de leur innocence




tiens la cloche sonne la fin de la récré




le pont de ses bras n'est pas encore tombé sur moi
les nuages passent là-haut au-dessus du noisetier




lundi 12 juil 2010

lundi 12 juil 2010

face jaune chaise variations#6




#6
Michèle Kruithof_lumière d'automne-vignette
  



avec Caroline Sagot Duvauroux
in Dialogues autour de la peinture 2, revue propos
½21




*
la perte
pointe
noir sur gris

               du temps



*
une vieille chaise
vient
dans une peinture


et penche



*
qui a posé  cette vieille chaise
bancale

rafistolée
d'acier et de granit

autel oublié de rites anciens
où coagulent encore
libation laiteuse
et sang



offrande de peinture



*
le geste du peintre
s'arabesque autour
étale
gratte
dépose
étire

mémoire d'une roche antique
née du noir
blanchie
rougie mélancolique



*


quel oracle a déserté  ce lieu

quel animal
quel humain

quel sacrifice


ça coule encore






l'absence
offerte

présence du peintre



*
double bloc d'un autrefois

nostalgie se fait pierre grise
rehaussée de sang noir
sur un dossier



*
l'image cherche
devant témoins



*
taureau dans l'arène
doucement s'effondre

poussières et sang

dans le soleil de midi



*
là devant nos yeux
en plein jaune
quelque chose forgeronne le temps



*
le rouge coule
brève mesure tirant le regard vers la lisière

ne peut revenir en arrière

pas non plus le geste

effacement  non

là l'irréparable se donne

dans l'aveu
la couleur recouvre



21 juillet 2009


  
 


lundi 12 juil 2010




#6
Michèle Kruithof_lumière d'automne-vignette
  



avec Caroline Sagot Duvauroux
in Dialogues autour de la peinture 2, revue propos
½21




*
la perte
pointe
noir sur gris

               du temps



*
une vieille chaise
vient
dans une peinture


et penche



*
qui a posé  cette vieille chaise
bancale

rafistolée
d'acier et de granit

autel oublié de rites anciens
où coagulent encore
libation laiteuse
et sang



offrande de peinture



*
le geste du peintre
s'arabesque autour
étale
gratte
dépose
étire

mémoire d'une roche antique
née du noir
blanchie
rougie mélancolique



*


quel oracle a déserté  ce lieu

quel animal
quel humain

quel sacrifice


ça coule encore






l'absence
offerte

présence du peintre



*
double bloc d'un autrefois

nostalgie se fait pierre grise
rehaussée de sang noir
sur un dossier



*
l'image cherche
devant témoins



*
taureau dans l'arène
doucement s'effondre

poussières et sang

dans le soleil de midi



*
là devant nos yeux
en plein jaune
quelque chose forgeronne le temps



*
le rouge coule
brève mesure tirant le regard vers la lisière

ne peut revenir en arrière

pas non plus le geste

effacement  non

là l'irréparable se donne

dans l'aveu
la couleur recouvre



21 juillet 2009


  
 


lundi 12 juil 2010

lundi 12 juil 2010

face jaune chaise variations#5


 
#5
Michèle Kruithof_lumière d'automne-vignette



  
 
 
mise en scène d'une absence

demeure le bloc
pariétal
et le LAIT répandu



17 juillet 2010




dimanche 11 juil 2010


 
#5
Michèle Kruithof_lumière d'automne-vignette



  
 
 
mise en scène d'une absence

demeure le bloc
pariétal
et le LAIT répandu



17 juillet 2010




dimanche 11 juil 2010

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