📄 Navigation

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62

Archives du Semenoir de Maryse Hache

📄 Page 41 sur 62 (entrées 2001 à 2050 sur 3059)

mardi 08 fév 2011




on n'arrive pas. lever rocher. sortir cailloux. juste mémoire. miettes fond de poches. haies d'aubépines. caresse d'oreilles. course prés. mûres et herbes. on n'arrive pas des jours. sauf fenêtres. tilleuls. rouge-gorge. sauf lirécrirlir.

 

parl griot lire. on m'a parlé de roses. et claude favre. on n'arrive pas. juste lire-écrire-lire. bien déjà. s'agit pas de durer. juste aller. oui dire. des jours on n'arrive pas.

 

au fond de lumière il y a  follow. 

 

amis dans rectangle. lampe. viens infini nuages isabelle butterlin. viens entassement dedans françois bon. viens nevers christine jeanney. couloirs. jaune B. fichaises. viens pluriel christophe grossi des corps déboîtés. arrive bus malaklezmzeroff. clarinette moi yom. rescousse christophe sanchez. forgeronne sonnet pour aquiescement. monde montparnasse. gare du nord franck. fenêtre anne savelli. flote et poèze florence trocmé. dessine laurence skivée. terre daniel bourrion. glaive laurent margantin 

 

on arrive mieux. on rate mieux.

 

jérôme wurtz offre bleu et vase avril. pierre ménard offre premier vase. piero cohen-hadria offre traversée quatorzième arrondissement et vase de février. michèle dujardin invite vase mars. candice nguyen offre vietnam saïgon et réveille baky

 

on arrive mieux. quelque chose se déverrouille. ou se désenclave. ou se déboite. ou éclaire. ou relance. ou remue. ou tentative. ou flote. ou s'allège. ou j'en oublie



peut-être c'est nous 


 

 

 

mardi 08 fév 2011

mardi 08 fév 2011

territoire des insultés au confins des terres insalubres

 


vous pensiez ne pas toucher les limites ne pas entrer au territoire des insultés aux confins des terres insalubres vous marchiez discret calme élégant de l'élégance des corps à l'image de l'enfance les yeux posés dans la présence ne vous inquiétiez pas des souffles apeurés des fringues des maisons de maîtres des cicatrices à l'écart des aboiements des chiens

 

mais voilà ce sont toujours ceux qui parlent le plus fort qu'on entend le mieux et ceux qui parlent le plus méchant qu'on entend le mieux mal on finit par croire que la douceur a disparu de la surface et que la tendresse a décroché du monde

 

or le territoire des insultés jouxte quelquefois celui des consolations pas celles qui font déborder les mares glauques celles qui allument le soleil et font rire les ruisseaux  quand sur la carte des routes vous promenez votre vie songez si vous pouvez à la proximité des territoires et puisque vous êtes de ceux qui percevez la nature des silence vous entendrez celui des doux et des tendres proposer leurs joues pour apaiser cet ignoble vacarme

 

 


lundi 07 fév 2011

 


vous pensiez ne pas toucher les limites ne pas entrer au territoire des insultés aux confins des terres insalubres vous marchiez discret calme élégant de l'élégance des corps à l'image de l'enfance les yeux posés dans la présence ne vous inquiétiez pas des souffles apeurés des fringues des maisons de maîtres des cicatrices à l'écart des aboiements des chiens

 

mais voilà ce sont toujours ceux qui parlent le plus fort qu'on entend le mieux et ceux qui parlent le plus méchant qu'on entend le mieux mal on finit par croire que la douceur a disparu de la surface et que la tendresse a décroché du monde

 

or le territoire des insultés jouxte quelquefois celui des consolations pas celles qui font déborder les mares glauques celles qui allument le soleil et font rire les ruisseaux  quand sur la carte des routes vous promenez votre vie songez si vous pouvez à la proximité des territoires et puisque vous êtes de ceux qui percevez la nature des silence vous entendrez celui des doux et des tendres proposer leurs joues pour apaiser cet ignoble vacarme

 

 


lundi 07 fév 2011

lundi 07 fév 2011

c'était un jour d'ennui, probablement. de pierre cohen-hadria #vasescommunicants février 2011

 

 

le 1er vendredi de chaque mois, aventure possible : alors qu'habituellement chacun écrit chez lui, sur son blog ou son site,  ce vendredi-là, ceux qui le souhaitent écrivent chez l'autre.

François Bon et Scriptopolis ont lancé l’idée des Vases Communicants

 

 

l'écriture en est souvent modifiée puisque soudain, nous savons que nous allons quitter notre lieu et savons aussi quel lieu nous allons habiter le temps de ce texte-là de ce vendredi-là

nous n'écrivons plus dans le monde web anonyme, même si nous savons un peu qui nous lit,  mais dans le monde d'un qui a corps, voix, écriture singulière, et avec qui nous échangeons nos territoires

 

la modification se fait à la fois en notre conscience et à notre insu

ça circule, ça remue

ça se poudre aussi du remuement d'avoir été invité, ou d'avoir invité

 

et les ondes provoquées par l'échange auquel on a partcipé et celles de tous les autres vases continuent leur cercle bien après ce vendredi-là

les liens se propagent

 

 

ce vendredi 4 février piero cohen-hadria m'a invitée aux vases
grande gratitude vers lui 

j'accueille donc son texte au semenoir, ci-dessous,  tandis qu'il accueille le mien chez lui  www.pendant le week-end, blog qu'il anime avec hélène clemente 

avec elle il a créé mélico, site dédié à la mémoire de la libairie contemporaine

 

 

vous trouverez la liste des participants de ces vases de février, sur facebook, concoctée par une inlassable passeuse brigitte célerier son blog : paumée , et si vous n'avez pas de compte face book, reprise dans le nouveau blog proposé par laurent margantin :  Les Vases Communicants

 

 

 

C’était un jour d’ennui, probablement. Je lisais ce livre et tombais sur ce numéro de téléphone « Passy 15 28 » je ne sais pas ce qui m’a pris, je l’ai composé. Deux sonneries, puis : « allo ? ». Rien de plus normal. J’ai dit « oui », on a dit « c’est toi ? », j’ai dit « oui », on m’a dit « on se retrouve au Soleil d’Or, vers six heures, comme d’habitude ? », j’ai dit « d’accord ».

On ne sait pas ce qui peut arriver, c’est le téléphone qui est comme ça. Seulement, on peut toujours refuser. Cette fois-là, je m’en souviens parfaitement, il devait être cinq heures et quart, je me suis retrouvé sur la place de la Bourse, en sortant de chez moi.

P1

 

C’était l’hiver. Il ne faisait pas si froid. Tout à coup, c’est le timbre de sa voix qui m’était revenu. Mon oncle. Il aimait faire des blagues. Au volant de sa Cadillac décapotable blanche, il s’arrêtait devant un homme qui descendait la rue et lui demandait : « Monsieur, pardon, vous connaissez la rue qui tourne ? »,

P2

 

puis guettant l’air ahuri de l’autre en train de chercher, de se remémorer, d’essayer de trouver, le découvrant, il pouffait puis embrayait. On aurait dit un môme.

Je suis arrivé vers l’île, il commençait à faire nuit. Il y avait de drôles de teintes aux lumières, j’allais traverser le pont.

 

P3

Sur l’île, le café fait l’angle du quai des Orfèvres. J’y suis entré, il était assis à une table.

Léo, c’est toi ? ai-je dit. Il me souriait. « Mais oui, c’est moi, bien sûr c’est moi, qui veux-tu que ce soit ? Assieds toi…»

Il commença à me parler, en regardant dehors. Il faisait nuit. Il me parlait de sa femme, Danielle.

 

P4

De ses deux enfants. Il regardait dehors, et c’est alors que tout m’est revenu. C’était en septembre, en soixante dix sept, j’étais à l’armée. On m’apprit l’accident. Tous trois, Danielle, leurs deux enfants étaient morts dans un accident de voiture. Ils revenaient de la mer dans la Jaguar. Moi, j’ai toujours cru qu’il s’agissait d’une Daimler.

Lorsque je l’ai appris, en cette fin d’après midi, je suis allé voir le capitaine de ce camp, ce même camp qui avait vu Desnos partir, à Compiègne. Royalieu. J’y avais été incorporé, comme on dit. En août. Transmetteur. J’apprenais le morse, trois courts, trois longs, trois courts.  Le capitaine me dit : « Oh je vois, oui… Bien sûr, vingt quatre heures pour aller voir votre oncle ? Oui, bien sûr, mais réfléchissez… Vous n’aurez plus aucune journée de permission supplémentaire durant les onze mois qui vous restent… Réfléchissez bien, et revenez me voir ». J’étais deuxième pompe. Vingt trois ans, peut-être. Je regardais le camp, la cour de la caserne, les bâtiments alignés. J’ai dit que j’avais réfléchi, oui, n’importe, vingt quatre heures, oui, voilà, vingt quatre heures, oui.

A présent, dans ce café, au coin du fleuve, au loin, la fontaine Saint Michel, les quais, au loin le ciel gris, glacé. Je me suis retourné, pour regarder mon oncle. Il n’y avait personne. Je me suis levé, ai pris mon chemin dans l’autre sens. Puis, au loin, sur le pont au Change, au loin, des lumières brillaient. Paris, en hiver.

 

P5

 piero cohen-hadria

 


 

vendredi 04 fév 2011

 

 

le 1er vendredi de chaque mois, aventure possible : alors qu'habituellement chacun écrit chez lui, sur son blog ou son site,  ce vendredi-là, ceux qui le souhaitent écrivent chez l'autre.

François Bon et Scriptopolis ont lancé l’idée des Vases Communicants

 

 

l'écriture en est souvent modifiée puisque soudain, nous savons que nous allons quitter notre lieu et savons aussi quel lieu nous allons habiter le temps de ce texte-là de ce vendredi-là

nous n'écrivons plus dans le monde web anonyme, même si nous savons un peu qui nous lit,  mais dans le monde d'un qui a corps, voix, écriture singulière, et avec qui nous échangeons nos territoires

 

la modification se fait à la fois en notre conscience et à notre insu

ça circule, ça remue

ça se poudre aussi du remuement d'avoir été invité, ou d'avoir invité

 

et les ondes provoquées par l'échange auquel on a partcipé et celles de tous les autres vases continuent leur cercle bien après ce vendredi-là

les liens se propagent

 

 

ce vendredi 4 février piero cohen-hadria m'a invitée aux vases
grande gratitude vers lui 

j'accueille donc son texte au semenoir, ci-dessous,  tandis qu'il accueille le mien chez lui  www.pendant le week-end, blog qu'il anime avec hélène clemente 

avec elle il a créé mélico, site dédié à la mémoire de la libairie contemporaine

 

 

vous trouverez la liste des participants de ces vases de février, sur facebook, concoctée par une inlassable passeuse brigitte célerier son blog : paumée , et si vous n'avez pas de compte face book, reprise dans le nouveau blog proposé par laurent margantin :  Les Vases Communicants

 

 

 

C’était un jour d’ennui, probablement. Je lisais ce livre et tombais sur ce numéro de téléphone « Passy 15 28 » je ne sais pas ce qui m’a pris, je l’ai composé. Deux sonneries, puis : « allo ? ». Rien de plus normal. J’ai dit « oui », on a dit « c’est toi ? », j’ai dit « oui », on m’a dit « on se retrouve au Soleil d’Or, vers six heures, comme d’habitude ? », j’ai dit « d’accord ».

On ne sait pas ce qui peut arriver, c’est le téléphone qui est comme ça. Seulement, on peut toujours refuser. Cette fois-là, je m’en souviens parfaitement, il devait être cinq heures et quart, je me suis retrouvé sur la place de la Bourse, en sortant de chez moi.

P1

 

C’était l’hiver. Il ne faisait pas si froid. Tout à coup, c’est le timbre de sa voix qui m’était revenu. Mon oncle. Il aimait faire des blagues. Au volant de sa Cadillac décapotable blanche, il s’arrêtait devant un homme qui descendait la rue et lui demandait : « Monsieur, pardon, vous connaissez la rue qui tourne ? »,

P2

 

puis guettant l’air ahuri de l’autre en train de chercher, de se remémorer, d’essayer de trouver, le découvrant, il pouffait puis embrayait. On aurait dit un môme.

Je suis arrivé vers l’île, il commençait à faire nuit. Il y avait de drôles de teintes aux lumières, j’allais traverser le pont.

 

P3

Sur l’île, le café fait l’angle du quai des Orfèvres. J’y suis entré, il était assis à une table.

Léo, c’est toi ? ai-je dit. Il me souriait. « Mais oui, c’est moi, bien sûr c’est moi, qui veux-tu que ce soit ? Assieds toi…»

Il commença à me parler, en regardant dehors. Il faisait nuit. Il me parlait de sa femme, Danielle.

 

P4

De ses deux enfants. Il regardait dehors, et c’est alors que tout m’est revenu. C’était en septembre, en soixante dix sept, j’étais à l’armée. On m’apprit l’accident. Tous trois, Danielle, leurs deux enfants étaient morts dans un accident de voiture. Ils revenaient de la mer dans la Jaguar. Moi, j’ai toujours cru qu’il s’agissait d’une Daimler.

Lorsque je l’ai appris, en cette fin d’après midi, je suis allé voir le capitaine de ce camp, ce même camp qui avait vu Desnos partir, à Compiègne. Royalieu. J’y avais été incorporé, comme on dit. En août. Transmetteur. J’apprenais le morse, trois courts, trois longs, trois courts.  Le capitaine me dit : « Oh je vois, oui… Bien sûr, vingt quatre heures pour aller voir votre oncle ? Oui, bien sûr, mais réfléchissez… Vous n’aurez plus aucune journée de permission supplémentaire durant les onze mois qui vous restent… Réfléchissez bien, et revenez me voir ». J’étais deuxième pompe. Vingt trois ans, peut-être. Je regardais le camp, la cour de la caserne, les bâtiments alignés. J’ai dit que j’avais réfléchi, oui, n’importe, vingt quatre heures, oui, voilà, vingt quatre heures, oui.

A présent, dans ce café, au coin du fleuve, au loin, la fontaine Saint Michel, les quais, au loin le ciel gris, glacé. Je me suis retourné, pour regarder mon oncle. Il n’y avait personne. Je me suis levé, ai pris mon chemin dans l’autre sens. Puis, au loin, sur le pont au Change, au loin, des lumières brillaient. Paris, en hiver.

 

P5

 piero cohen-hadria

 


 

vendredi 04 fév 2011

vendredi 04 fév 2011

quintette-brouette 1 #clown


travail en route / work in progress


vais commencer ce que j'appelle une mise en clown, c'est à dire mise en espace (pour la rue) direction d'acteurs, direction artistique (ça fait pas trop de directions ....)

— car c'est aussi une aventure et une exploration, de tous —

proposition de celui qui m'a appelé : quatre comédiens-clowns, une marionnette, et un brancard

un quintette donc


moi je crois que je préfère une brouette

à voir avec lui, avec tous


ça s'appellerait quintette-brouette




nous avons calé quatre fois deux jours de travail à caen 

puis une petit résidence de quatre jours dans la vallée de chevreuse pour première sortie début juin dans icelle : orsay ou autre ville proche, au gré des autorisations interdictions et autres complications


voudrais en parler ici en fragments

comme cela voudra bien 


ça commence aujourd'hui au semenoir

et samedi à caen



pars demain

vais leur montrer  : he who gets slapped

le voici, depuis google vidéo :

 
he who gets slapped, film de Victor Sjöstrom, 1923, avec Lon Chaney, Norma Shearer


 


 

jeudi 27 jan 2011


travail en route / work in progress


vais commencer ce que j'appelle une mise en clown, c'est à dire mise en espace (pour la rue) direction d'acteurs, direction artistique (ça fait pas trop de directions ....)

— car c'est aussi une aventure et une exploration, de tous —

proposition de celui qui m'a appelé : quatre comédiens-clowns, une marionnette, et un brancard

un quintette donc


moi je crois que je préfère une brouette

à voir avec lui, avec tous


ça s'appellerait quintette-brouette




nous avons calé quatre fois deux jours de travail à caen 

puis une petit résidence de quatre jours dans la vallée de chevreuse pour première sortie début juin dans icelle : orsay ou autre ville proche, au gré des autorisations interdictions et autres complications


voudrais en parler ici en fragments

comme cela voudra bien 


ça commence aujourd'hui au semenoir

et samedi à caen



pars demain

vais leur montrer  : he who gets slapped

le voici, depuis google vidéo :

 
he who gets slapped, film de Victor Sjöstrom, 1923, avec Lon Chaney, Norma Shearer


 


 

jeudi 27 jan 2011

jeudi 27 jan 2011

jetée de bribes (1) cueillies aux 10 ans de remuenet à paris, médiathèque marguerite duras




15 janvier 2011

10 ans de remue.net à la médiathèque marguerite duras, rue de bagnolet, paris 19°

j'y étais


Dix_anx_remue:laurence skivée

©Laurence Skivée


mais réseau indisponible dans la salle pour moi en tout cas

twitter impossible


écrire en différé alors

quelques éclats  


film de phiippe rahmy projeté, lui absent doit rester chez lui

@meidos (son nom sur twitter) en annonce la mise en lignePh rahmy sur twitter annonce sa video pour 10ans remue.net





aperçois visage connus

peu


petit à petit ça y est 

passage de vives écriture lues à vifs corps

via visage bavardage repérage questionnage


ce visage là d'abord ici que je l'ai vu

vous me cherchiez madame fut ma phrase d'introduction

salutations et puis pfft ! le temps fugit

et complément d'objets

et les vases et les vases

et la casse qui brise les moules à l'usine des Produits Céramiques de Touraine 

cécile portier @petiteracine


film de phiippe rahmy projeté

reconnu sébastien rongier 

ai commmencé par son visage  vu je crois lors une nuit remue.net au centre cerise

allure sourire le moindre geste touche


aussi philippe ménard

reconnu et salué en connaissance

ai participé à ses ateliers d'écriture en ville

et en chemin partagé depuis

présent en ce samedi de médiathèque pour carte blanche et revue d'ici là

il m'a invité à proposer un texte mien pour d'ici là 6


film de phiippe rahmy projeté


cécile portier assise devant moi dans la salle

se retourne

celle assise à ses côtés aussi

juliette mézenc maryse hache dit-elle

un nom que je connais voilà le visage voilà le corps

un peu perdue de vue l'écriture 

retournerai aux mots maquis


philippe de jonckheere

le repère

ai vu son visage sa silhouette sa stature au desordre.net

irai le saluer un peu plus tard lors de la pause-pot

entre 19h30 et 20h30


quelqu'un au micro parle d'hippocampe

que me suit sur twitter sous le nom @hippo20

mais pas attrapé le nom au vol

pour plus tard


sereine berlottier

vue aussi de vif-corps un jour ne sais plus où

presque sûrement au centre cerise

elle avait aux poignets des dentelles



la littérature est tenter assaut contre les frontière



entrée de claude favre

visage et corps reconnus

vue un jour au centre cerise

échange amitié twitter mail et vase depuis

ici est la rose s'il ne fallait que champ de coquelicots l'air soudain



désir de partager une aventure littéraire une aventure de différence



dominique dussidour aperçue aussi un jour donc reconnue

mais pas trouvé l'entrée pour la saluer

une fois prochaine

le corps est l’acteur de ce théâtre


elle lira deux extraits de philippe rahmy : 

un cueilli dans Mouvement par la fin, cheyne éditeur

que j'avais lu en son temps et m'en souviens mieux que le titre de l'autre extrait

celui-là a disparu dans les lamelles de la mémoire

Il me reste un peu d'ombre pour m'abriter de la mort. Le soleil se lève derrière les arbres


elle dit l'absence de jean-marie barnaud

et dans ces deux absences j'entends

Le silence comme rencontre, le lire

même si ... mon blablaba



elle dit aussi l'absence de patrick chatelier présent ici

et on entend parler du feuilleton général instin

et certains soirs d'été soyez patients pour l'entendre chanter


guenaël boutouillet, assis côté jardin, mène le théâtre de paroles en table ronde :

ce qu'internet change dans votre rapport à l'écriture

les acteurs sont assis sur fauteuils disposé en arc de cercle

et peut-être la table est rectangulaire

puis en suivant la disposition des assis

philippe de jonckheere : désordre.net

thierry beinstiegl : feuilles de route

anne savelli : fenêtres open space

anthony poireaudeau: futiles et graves

ai-je bien retenu ou compris qu'il était à l'initiative du convoi des glossolales

cécile portier : petite racine 



dans les décombres de vent et de pluie


pour mourir... fais-moi passer autour du bracelet de ce regard oblique


réza barahéni



il y eu pause café thé 

où parole et connaissance éclair vont bon train

et vous — bonjour, vous avez un blog, peut-être je le connais et ah j'associerai corps et blog ou site — stéphane gantelet — ah non ne connais pas votre nom — c'est moi qui réalise le site de juliette mézenc—

et de bavarder encore

de retour pour écrire ce texte fais visite chez lui 

quelle promenade dans les polygones et autres tétraèdres

quel sculpteur, en maillage virtuel aussi !

et je cueille dans le blogue :

Il est particulièrement jouissif, après avoir passé des années à manipuler du bronze, de parvenir à réaliser de grandes pièces dont le poids final n’excède pas 200 grammes ! 


il y eut pause café thé

et claude favre me présente laurence skivée plasticienne

bonheur du vif-corps après bonheur d'avoir découvert son travail en son blog et

sur twitter, attirée par le graphisme de l'image dite avatar : 

 

Laurence skivée : avatar twitter

nous nous reparlerons après la pause

en attendant

un geste : lâchons prise dans l'éclat des étoiles



il y eut pause café

et

échange de quelques mots avec — et je l'apprends dans l'instant de la parole — jacques josse

je connaissais son travail d'éditeur: wigman (fin de l'aventure éditoriale en juin 2010)

par l'intermédiaire de florence trocmé poezibao ( il doit bien y avoir des planètes polyèdres)

et sa participation à remuenet




vu fred griot et sa carte blanche

et sa perf-ormance, en trio

quels textes — les retrouverais- je maintenant et à l'heure de l'écriture

tentative : me souviens de : j'ai vu que j'avais repéré sur son site et tant apprécié

me souviens de : je clope dont j'avais fait rebond au semenoir : elle clope

le reste ne trouverai pas ne connais pas le titre

dire j'ai beaucoup aimé

sentiment à la fois de maîtrise et d'improvisation de ce ce travail — mélange qui me plaît particulièrement — texte appris — corps (gestif, gestué, quel mot trouver?), — et pied du micro comme partenaire scénique — les deux autres sont humains en lien improvisatoire avec lui — percussion et basse d'eric groleau, à la table de mixage son : thierry balasse (quel est le terme officiel qui désigne son travail acoustique?)



il y eut plus longue pause avec un apéritif

salué françois bon que je lis depuis longtemps et qui ne manque pas de faire signe faire semenoir, ne lui ai pas dit merci de vif-corps

salué gilda fiermonte, (sous-texte silencieux le nom de son blog : traces et trajets) bien reconnue puisque nous avions je crois partagé un ou deux ateliers d'écriture en ville, à château landon avec pierre ménard, mais confusion de nom, et je l'appelle christine (sous-texte silencieux christine genin)

bavarde bien et agréablement avec laurence skivée, et christine genin s'approche (les mots de ses territoires s'affichent en mémoire : labyrinthe et lignes de fuite)

ah ah la confusion m'apparaît

fais amende, que l'on dit honorable mais ne sais, et rend à césar, et à gilda et christine, ce qui est leur visage respectif


salué cathie barreau

depuis quand je la lis dans le web, ne sais plus

paysages en milieu de vie : Le temps et le lieu réunis dans le grand cadre de la fenêtre du train. Ainsi chaque seconde est la découverte d’un tableau qui se dessine sans cesse et choisissant de regarder ici et là, de réunir un ensemble d’arbres, de bosquets, un chemin, une maison mais très vite une route, un bord d’océan et le ciel immense, on devient le cadreur d’un cinéaste imprévisible.

corps texte et droit d'asile


bavarde un peu avec sébastien rongier et trinquons verre de bordeaux

salue phiippe de jonckheere juste un bonjour

échange quelques mots avec chantal anglade, avec sylvie garcia


avant l'apéritif

avais salué martine sonnet un peu plus tôt dans la salle / elle devait partir avant la fin de la journée / elle partait en voyage

la lis depuis un moment

ne sais rien dire d'autre de son atelier 62, (éd papier aux éd le temps qu'il fait) que : l'ai lu d'une traite dans émotion et respect

l'avais déjà vue et rencontrée lors de la projection du film de jérôme wurtz aux ateliers varan, paris

(j'avais lu le dit jérome dès quinze ans sous un escalier)


il y eut aussi, avant apéritif, et après tentative d'ajustement technique

carte blanche à pierre ménard et la revue d'ici là

lecture à deux voix, et quelles voix, claude favre et pierre ménard

qui consola de la défaillance technique

et voici que le montage images-sons prévu est maintenant en ligne



et

soudain

sébastien rongier mains en porte-voix nous appela à la suite


c'est à dire

françois bon et dominique pifarély : une traversée de buffalo (lecture / performance)


en parlerai dans un autre texte




donc à suivre ...



 

lundi 17 jan 2011




15 janvier 2011

10 ans de remue.net à la médiathèque marguerite duras, rue de bagnolet, paris 19°

j'y étais


Dix_anx_remue:laurence skivée

©Laurence Skivée


mais réseau indisponible dans la salle pour moi en tout cas

twitter impossible


écrire en différé alors

quelques éclats  


film de phiippe rahmy projeté, lui absent doit rester chez lui

@meidos (son nom sur twitter) en annonce la mise en lignePh rahmy sur twitter annonce sa video pour 10ans remue.net





aperçois visage connus

peu


petit à petit ça y est 

passage de vives écriture lues à vifs corps

via visage bavardage repérage questionnage


ce visage là d'abord ici que je l'ai vu

vous me cherchiez madame fut ma phrase d'introduction

salutations et puis pfft ! le temps fugit

et complément d'objets

et les vases et les vases

et la casse qui brise les moules à l'usine des Produits Céramiques de Touraine 

cécile portier @petiteracine


film de phiippe rahmy projeté

reconnu sébastien rongier 

ai commmencé par son visage  vu je crois lors une nuit remue.net au centre cerise

allure sourire le moindre geste touche


aussi philippe ménard

reconnu et salué en connaissance

ai participé à ses ateliers d'écriture en ville

et en chemin partagé depuis

présent en ce samedi de médiathèque pour carte blanche et revue d'ici là

il m'a invité à proposer un texte mien pour d'ici là 6


film de phiippe rahmy projeté


cécile portier assise devant moi dans la salle

se retourne

celle assise à ses côtés aussi

juliette mézenc maryse hache dit-elle

un nom que je connais voilà le visage voilà le corps

un peu perdue de vue l'écriture 

retournerai aux mots maquis


philippe de jonckheere

le repère

ai vu son visage sa silhouette sa stature au desordre.net

irai le saluer un peu plus tard lors de la pause-pot

entre 19h30 et 20h30


quelqu'un au micro parle d'hippocampe

que me suit sur twitter sous le nom @hippo20

mais pas attrapé le nom au vol

pour plus tard


sereine berlottier

vue aussi de vif-corps un jour ne sais plus où

presque sûrement au centre cerise

elle avait aux poignets des dentelles



la littérature est tenter assaut contre les frontière



entrée de claude favre

visage et corps reconnus

vue un jour au centre cerise

échange amitié twitter mail et vase depuis

ici est la rose s'il ne fallait que champ de coquelicots l'air soudain



désir de partager une aventure littéraire une aventure de différence



dominique dussidour aperçue aussi un jour donc reconnue

mais pas trouvé l'entrée pour la saluer

une fois prochaine

le corps est l’acteur de ce théâtre


elle lira deux extraits de philippe rahmy : 

un cueilli dans Mouvement par la fin, cheyne éditeur

que j'avais lu en son temps et m'en souviens mieux que le titre de l'autre extrait

celui-là a disparu dans les lamelles de la mémoire

Il me reste un peu d'ombre pour m'abriter de la mort. Le soleil se lève derrière les arbres


elle dit l'absence de jean-marie barnaud

et dans ces deux absences j'entends

Le silence comme rencontre, le lire

même si ... mon blablaba



elle dit aussi l'absence de patrick chatelier présent ici

et on entend parler du feuilleton général instin

et certains soirs d'été soyez patients pour l'entendre chanter


guenaël boutouillet, assis côté jardin, mène le théâtre de paroles en table ronde :

ce qu'internet change dans votre rapport à l'écriture

les acteurs sont assis sur fauteuils disposé en arc de cercle

et peut-être la table est rectangulaire

puis en suivant la disposition des assis

philippe de jonckheere : désordre.net

thierry beinstiegl : feuilles de route

anne savelli : fenêtres open space

anthony poireaudeau: futiles et graves

ai-je bien retenu ou compris qu'il était à l'initiative du convoi des glossolales

cécile portier : petite racine 



dans les décombres de vent et de pluie


pour mourir... fais-moi passer autour du bracelet de ce regard oblique


réza barahéni



il y eu pause café thé 

où parole et connaissance éclair vont bon train

et vous — bonjour, vous avez un blog, peut-être je le connais et ah j'associerai corps et blog ou site — stéphane gantelet — ah non ne connais pas votre nom — c'est moi qui réalise le site de juliette mézenc—

et de bavarder encore

de retour pour écrire ce texte fais visite chez lui 

quelle promenade dans les polygones et autres tétraèdres

quel sculpteur, en maillage virtuel aussi !

et je cueille dans le blogue :

Il est particulièrement jouissif, après avoir passé des années à manipuler du bronze, de parvenir à réaliser de grandes pièces dont le poids final n’excède pas 200 grammes ! 


il y eut pause café thé

et claude favre me présente laurence skivée plasticienne

bonheur du vif-corps après bonheur d'avoir découvert son travail en son blog et

sur twitter, attirée par le graphisme de l'image dite avatar : 

 

Laurence skivée : avatar twitter

nous nous reparlerons après la pause

en attendant

un geste : lâchons prise dans l'éclat des étoiles



il y eut pause café

et

échange de quelques mots avec — et je l'apprends dans l'instant de la parole — jacques josse

je connaissais son travail d'éditeur: wigman (fin de l'aventure éditoriale en juin 2010)

par l'intermédiaire de florence trocmé poezibao ( il doit bien y avoir des planètes polyèdres)

et sa participation à remuenet




vu fred griot et sa carte blanche

et sa perf-ormance, en trio

quels textes — les retrouverais- je maintenant et à l'heure de l'écriture

tentative : me souviens de : j'ai vu que j'avais repéré sur son site et tant apprécié

me souviens de : je clope dont j'avais fait rebond au semenoir : elle clope

le reste ne trouverai pas ne connais pas le titre

dire j'ai beaucoup aimé

sentiment à la fois de maîtrise et d'improvisation de ce ce travail — mélange qui me plaît particulièrement — texte appris — corps (gestif, gestué, quel mot trouver?), — et pied du micro comme partenaire scénique — les deux autres sont humains en lien improvisatoire avec lui — percussion et basse d'eric groleau, à la table de mixage son : thierry balasse (quel est le terme officiel qui désigne son travail acoustique?)



il y eut plus longue pause avec un apéritif

salué françois bon que je lis depuis longtemps et qui ne manque pas de faire signe faire semenoir, ne lui ai pas dit merci de vif-corps

salué gilda fiermonte, (sous-texte silencieux le nom de son blog : traces et trajets) bien reconnue puisque nous avions je crois partagé un ou deux ateliers d'écriture en ville, à château landon avec pierre ménard, mais confusion de nom, et je l'appelle christine (sous-texte silencieux christine genin)

bavarde bien et agréablement avec laurence skivée, et christine genin s'approche (les mots de ses territoires s'affichent en mémoire : labyrinthe et lignes de fuite)

ah ah la confusion m'apparaît

fais amende, que l'on dit honorable mais ne sais, et rend à césar, et à gilda et christine, ce qui est leur visage respectif


salué cathie barreau

depuis quand je la lis dans le web, ne sais plus

paysages en milieu de vie : Le temps et le lieu réunis dans le grand cadre de la fenêtre du train. Ainsi chaque seconde est la découverte d’un tableau qui se dessine sans cesse et choisissant de regarder ici et là, de réunir un ensemble d’arbres, de bosquets, un chemin, une maison mais très vite une route, un bord d’océan et le ciel immense, on devient le cadreur d’un cinéaste imprévisible.

corps texte et droit d'asile


bavarde un peu avec sébastien rongier et trinquons verre de bordeaux

salue phiippe de jonckheere juste un bonjour

échange quelques mots avec chantal anglade, avec sylvie garcia


avant l'apéritif

avais salué martine sonnet un peu plus tôt dans la salle / elle devait partir avant la fin de la journée / elle partait en voyage

la lis depuis un moment

ne sais rien dire d'autre de son atelier 62, (éd papier aux éd le temps qu'il fait) que : l'ai lu d'une traite dans émotion et respect

l'avais déjà vue et rencontrée lors de la projection du film de jérôme wurtz aux ateliers varan, paris

(j'avais lu le dit jérome dès quinze ans sous un escalier)


il y eut aussi, avant apéritif, et après tentative d'ajustement technique

carte blanche à pierre ménard et la revue d'ici là

lecture à deux voix, et quelles voix, claude favre et pierre ménard

qui consola de la défaillance technique

et voici que le montage images-sons prévu est maintenant en ligne



et

soudain

sébastien rongier mains en porte-voix nous appela à la suite


c'est à dire

françois bon et dominique pifarély : une traversée de buffalo (lecture / performance)


en parlerai dans un autre texte




donc à suivre ...



 

lundi 17 jan 2011

lundi 17 jan 2011

cut-up #10

 

 

 

un interstice / poursuivre les jours à la lueur bleue des aubes / notre désir / pensée libre / de vent.

 

secret des paysages silencieux / sans cesse déplace les marges / le geste / lire / écrire / on cherche

 

terrain d'entente / saisi par les ailes / place pour la rêverie / ici et maintenant / on rigole

 

étirement / du temps et de l’espace / mots / visage / couleurs / lieux /  faire des bulles / respiration

 

une espérance en le monde / trame lacérée de nos mémoires / le présent comme passé, futur / une vague

 

embrasser la langue / l’aimer de tout le corps dont on dispose / à reculons que le temps s'en va


d’être en vie  / en écriture jusqu’à l’effacement / jusqu’à la disparition des traits / musique

 

cheveux dans le vent / magie du mouvement entre la vie et la mort, l’âge, de la tête aux pieds

 

un chat sauvage dispersé dans la langue / mot a volé hors de vue il n’y a plus de bord

 

 

 

 

 

 

textes d'abord twittés

terreau du cut-up ici

voir aussi au semenoir

 

 

 

mercredi 12 jan 2011

 

 

 

un interstice / poursuivre les jours à la lueur bleue des aubes / notre désir / pensée libre / de vent.

 

secret des paysages silencieux / sans cesse déplace les marges / le geste / lire / écrire / on cherche

 

terrain d'entente / saisi par les ailes / place pour la rêverie / ici et maintenant / on rigole

 

étirement / du temps et de l’espace / mots / visage / couleurs / lieux /  faire des bulles / respiration

 

une espérance en le monde / trame lacérée de nos mémoires / le présent comme passé, futur / une vague

 

embrasser la langue / l’aimer de tout le corps dont on dispose / à reculons que le temps s'en va


d’être en vie  / en écriture jusqu’à l’effacement / jusqu’à la disparition des traits / musique

 

cheveux dans le vent / magie du mouvement entre la vie et la mort, l’âge, de la tête aux pieds

 

un chat sauvage dispersé dans la langue / mot a volé hors de vue il n’y a plus de bord

 

 

 

 

 

 

textes d'abord twittés

terreau du cut-up ici

voir aussi au semenoir

 

 

 

mercredi 12 jan 2011

mercredi 12 jan 2011

présentation de la revue d'ici là et remue.net fête ses dix ans d'existence

 

  

remue.net pour ses dix ans d'existence organise une journée de rencontres et....

 

tout le programme est là : samedi 15 janvier 2011 à partir de 14h30, à la médiathèque marguerite duras, 115 rue de Bagnolet, paris 20° / réservez

 

parmi tous les invités, pierre ménard y présentera la revue de création: d'ici là, chez publie.net

lire dans son blog : liminaire, à ce propos, son texte : une revue ça remue


gratitude vers lui de m'avoir invitée à publier un texte mien parmi une cinquantaine d'auteurs dans le numéro 6 de cette revue que vous pouvez lire en vous procurant la revue chez publie.net

 

 

 

mercredi 12 jan 2011

 

  

remue.net pour ses dix ans d'existence organise une journée de rencontres et....

 

tout le programme est là : samedi 15 janvier 2011 à partir de 14h30, à la médiathèque marguerite duras, 115 rue de Bagnolet, paris 20° / réservez

 

parmi tous les invités, pierre ménard y présentera la revue de création: d'ici là, chez publie.net

lire dans son blog : liminaire, à ce propos, son texte : une revue ça remue


gratitude vers lui de m'avoir invitée à publier un texte mien parmi une cinquantaine d'auteurs dans le numéro 6 de cette revue que vous pouvez lire en vous procurant la revue chez publie.net

 

 

 

mercredi 12 jan 2011

mercredi 12 jan 2011

jeanney scène de nevers



lis sur twitter

chez @cjeanney : reçu au courrier brochure écrivains en scène de nevers "rencontre exceptionnelle" qu'ils disent et je suis dedans

 

 

 

laisse reposer la phrase

les deux noms

christine jeanney et nevers

 

puissance évocatoire des noms déploie réminiscence plurielle

 

histoire d'amour de l'écriture et de la lecture

s'embobinent se tissent sèment leurs fleurs

 

écrivant

de rien

 

scène de nevers

 

histoire en coups de foudre de lectures


scène de jeanney blog

bribes scintillent

facettes lues brillent ensemble

en tentative fabrique angles d'une nouvelle écriture

 

couloir jaune

(entrée impromptue de la robe jaune d'anne savelli aperçue dans lecture du matin en mai 68)

un mort dans la chambre ne pas y croire dans le rêve il se relève père que l'on perd la peinture les signes cliniques les fichaises la petite boite qui voltige voir B. et retour

 

 

christine aujourd'hui approchée de marguerite et petite tondue et la douleur et histoire d'amour

de lure à nevers via hiroshima

  

petite fille de rien de nevers et jamais plus la douleur

 

et au loin

le cri de la folie mendiante à tonlé-sap



et le cri d'amour de l'écriture




 

mardi 11 jan 2011



lis sur twitter

chez @cjeanney : reçu au courrier brochure écrivains en scène de nevers "rencontre exceptionnelle" qu'ils disent et je suis dedans

 

 

 

laisse reposer la phrase

les deux noms

christine jeanney et nevers

 

puissance évocatoire des noms déploie réminiscence plurielle

 

histoire d'amour de l'écriture et de la lecture

s'embobinent se tissent sèment leurs fleurs

 

écrivant

de rien

 

scène de nevers

 

histoire en coups de foudre de lectures


scène de jeanney blog

bribes scintillent

facettes lues brillent ensemble

en tentative fabrique angles d'une nouvelle écriture

 

couloir jaune

(entrée impromptue de la robe jaune d'anne savelli aperçue dans lecture du matin en mai 68)

un mort dans la chambre ne pas y croire dans le rêve il se relève père que l'on perd la peinture les signes cliniques les fichaises la petite boite qui voltige voir B. et retour

 

 

christine aujourd'hui approchée de marguerite et petite tondue et la douleur et histoire d'amour

de lure à nevers via hiroshima

  

petite fille de rien de nevers et jamais plus la douleur

 

et au loin

le cri de la folie mendiante à tonlé-sap



et le cri d'amour de l'écriture




 

mardi 11 jan 2011

mardi 11 jan 2011

angkhistrophon / lapider texte / #vasescommunicants janv 2011

 

 

angkhistrophon

claude favre


coup de rein, sur le fil et près, contre, et avec, les langues à creuse la, angkhistrophon par amour

 

sur le fil rasoir, saut de l'ange toutes les 8 s dit @cjeanney qui n'en est pas moins, désir ça continue, et , si, chute

 

n'évitera précipice, ni la lame du cran d'arrêt toujours poche, mais trouées de lumières entre, Si seulement vous

 

saviez sur quels déchets/Pousse la poésie, Mandelstam, sans qui, et d'estoc courage camarade, se perd sur le champ batailles

 

qui, sans, se plouf, perdu, sans Mandelstam à jamais, perdue tant pis, reste l'agilité de la phrase à se retourner, contre

 

gangrènes de mots éviscèrent le texte, vous êtes bien pâle, c'est pour mieux ne, rien dire, pas de chance, feu crevard le

 

bon usage, l'ai eu, plein fouet, l'assomme, l'estourbis, pseudonyme en bouche, hé, j'ai jamais tué ni chat ni vlang veau vomir

 

mon petit rat ma phrase, veau gela, c'est pas joli pas poli bon usage l'étonne violemment l'empoisonne, tout plaisir, bricolo

 

sans définition gâche, en perdre latin et cuisines, tout jour dernier ring, cf  contre Vaugelas, qui gagne perd à, ne, mais

 


 

 

lapider txt

maryse hache


lapider txt tenir amande ou rose hors mâchoire de fer et piège à couteau tenir à même brume écrire à même pierre menacée

 

écrire debout dans oiseaux dans mitraille eau d'or beauté décomposée auprès terre langue peu reposer va vite heure dernière

 

mimosa sur l'épaule pollen du temps ainsi va l'écrire pissenlits taille douce ou pic épeiche acide et miel à affûter langue

 

tenir mots en des habits de signes vaille que coûte taillader à rendre gorge rouge bois de la langue voix douce en violence

 

elle barque déjà en vue dans la main obole prête s'attarder un peu dans l'écrire avec nuit tilleuls bruyère et pivoines

 

en confiance haute tête et secrets chemins de forêts clairières amis et frissons a rose is a rose églantine et aubépine

 

corset sur txt guêpe et orchidée a corps is a corps cadavre ne tient qu'à un "e" trancher net before prochaine presque là

 

enchâsser phrase comme parfum boîte de trois fois rien musc santal ou benjoin et laisser résonner les sauvages hautbois

 

caresse d'oranges crachée en 125 cartouches plus grenaille à la hurle de voix flèches et relevailles d'essayer là @vec vous

 

 

 

 

ce 1° vendredi 7 janvier 2011, c'était le jour des vases communicants, échange libre de blog à blog chaque premier vendredi du mois

 

ces deux textes ont d'abord été publiés dans ce cadre et ont construit un échange entre claude favre et moi-même, avec une innovation puisqu'ils ont été composés pour être publiés via twitter et sa contrainte de 140 signes espaces compris (avec le chiffre du rang et le hashtag #vasescotwt ici supprimés) et non via les blogs respectifs comme de coutume, claude favre n'ayant pas encore de blog

nous avons donc échangé nos time-line 

on dira donc que les textes ont été twittés

ils sont aujourd'hui publiés tous les deux au semenoir

 

voici la liste de tous les participants, dressée par brigitte célerier et reprise dans un nouveau blog dédié aux vases communicants et créé à l'initiative de laurent margantin 

 

voir aussi chez christophe grossi : vases co(rps)mmunicants twittés

voir aussi chez françois bon et son tierslivre : vases communicants c'est important


 


 

 

mardi 11 jan 2011

 

 

angkhistrophon

claude favre


coup de rein, sur le fil et près, contre, et avec, les langues à creuse la, angkhistrophon par amour

 

sur le fil rasoir, saut de l'ange toutes les 8 s dit @cjeanney qui n'en est pas moins, désir ça continue, et , si, chute

 

n'évitera précipice, ni la lame du cran d'arrêt toujours poche, mais trouées de lumières entre, Si seulement vous

 

saviez sur quels déchets/Pousse la poésie, Mandelstam, sans qui, et d'estoc courage camarade, se perd sur le champ batailles

 

qui, sans, se plouf, perdu, sans Mandelstam à jamais, perdue tant pis, reste l'agilité de la phrase à se retourner, contre

 

gangrènes de mots éviscèrent le texte, vous êtes bien pâle, c'est pour mieux ne, rien dire, pas de chance, feu crevard le

 

bon usage, l'ai eu, plein fouet, l'assomme, l'estourbis, pseudonyme en bouche, hé, j'ai jamais tué ni chat ni vlang veau vomir

 

mon petit rat ma phrase, veau gela, c'est pas joli pas poli bon usage l'étonne violemment l'empoisonne, tout plaisir, bricolo

 

sans définition gâche, en perdre latin et cuisines, tout jour dernier ring, cf  contre Vaugelas, qui gagne perd à, ne, mais

 


 

 

lapider txt

maryse hache


lapider txt tenir amande ou rose hors mâchoire de fer et piège à couteau tenir à même brume écrire à même pierre menacée

 

écrire debout dans oiseaux dans mitraille eau d'or beauté décomposée auprès terre langue peu reposer va vite heure dernière

 

mimosa sur l'épaule pollen du temps ainsi va l'écrire pissenlits taille douce ou pic épeiche acide et miel à affûter langue

 

tenir mots en des habits de signes vaille que coûte taillader à rendre gorge rouge bois de la langue voix douce en violence

 

elle barque déjà en vue dans la main obole prête s'attarder un peu dans l'écrire avec nuit tilleuls bruyère et pivoines

 

en confiance haute tête et secrets chemins de forêts clairières amis et frissons a rose is a rose églantine et aubépine

 

corset sur txt guêpe et orchidée a corps is a corps cadavre ne tient qu'à un "e" trancher net before prochaine presque là

 

enchâsser phrase comme parfum boîte de trois fois rien musc santal ou benjoin et laisser résonner les sauvages hautbois

 

caresse d'oranges crachée en 125 cartouches plus grenaille à la hurle de voix flèches et relevailles d'essayer là @vec vous

 

 

 

 

ce 1° vendredi 7 janvier 2011, c'était le jour des vases communicants, échange libre de blog à blog chaque premier vendredi du mois

 

ces deux textes ont d'abord été publiés dans ce cadre et ont construit un échange entre claude favre et moi-même, avec une innovation puisqu'ils ont été composés pour être publiés via twitter et sa contrainte de 140 signes espaces compris (avec le chiffre du rang et le hashtag #vasescotwt ici supprimés) et non via les blogs respectifs comme de coutume, claude favre n'ayant pas encore de blog

nous avons donc échangé nos time-line 

on dira donc que les textes ont été twittés

ils sont aujourd'hui publiés tous les deux au semenoir

 

voici la liste de tous les participants, dressée par brigitte célerier et reprise dans un nouveau blog dédié aux vases communicants et créé à l'initiative de laurent margantin 

 

voir aussi chez christophe grossi : vases co(rps)mmunicants twittés

voir aussi chez françois bon et son tierslivre : vases communicants c'est important


 


 

 

mardi 11 jan 2011

mardi 11 jan 2011

twitterlang 2010



réunir ici (ceux que j'a pu rattrapés) des textes lapidaires, écrits pour twitter, et contraints par ses 140 signes maximum

le premier à lire est le dernier twitté




2010/12/18

oui je sais, ne serai pas là le jour de ma mort / tant pis / c'est @ceux qui seront là que je pense

 

23/11/2010

dans la nuit claire une méduse de nuages cependant que magny sur son grand  chariot promène en rêves frais nos mémoires dernières

 

7/10/10

tous mes perdus me font farandole au gré de petits riens qui les invitent; heureuse qu'ils fassent visite, et dans les rêves aussi

 

7/10/10 16:21

le soleil aux hautes branches du tilleul, les feuilles translucides, une coccinelle sur la vitre, et le chant du rouge-gorge de gaieté

 

2010/09/4

ils étaient là dans la nuit tweeterienne à lire tilleuls et chevêche/ le disent en relançant les mots de nuit sur la terretwitter/ gratitude

 

3 sept 10 23:22

la nuit par la fenêtre au-dessus des tilleuls / une étoile / une chevêche / pas encore le parfum de l'automne / l'apparent silence du monde

 

2010/06/

langue crisse gravier /dans l'ombre /vide à appeler les étoiles /fabrique monde vivant de mots /ouvre bras à ce qui vient /parle parle parle

 

2010/06/20 21:42

quitter nos corps / glisser l'icône sur le bureau / un petit nuage éclate à la lucarne lumineuse de nos vies / pfftt / léger / c'est fini

 

2010/06/10 15:53

#clown : tentative poétique de toucher au fond sa faiblesse en faire l'aveu et ainsi la retourner en force au pays de la vie et de la langue

 

4 juin 2010

prise dans le coeur d'un tout petit mal mais oiseaux poissons océan flore et côtes dans le coeur liquide du pétrole le grand cric les croque

 

2010/06/1 10:39

il y aurait des panthères du neuf trois, des paquebots de l'amont quentin et des roses sans pourquoi; il y aurait aussi ferraille et acier

 

2010/05/23 13:22

que l'esprit de la langue nous travaille en ces jours d'entrecôte

 

28/04/10 10:43
à mesure que les lumières brûlent / demande-moi l'enfance / j'essaierai / 7 déc 2009 / en rebond avec mathieu bénézet

 

04/04/10 17:51
à nouveau soleil sculpte grosses branches hautes du tilleul élagué. comme rosace évidée de cathédrale romane en ruines. beauté  et morsure

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dimanche 02 jan 2011



réunir ici (ceux que j'a pu rattrapés) des textes lapidaires, écrits pour twitter, et contraints par ses 140 signes maximum

le premier à lire est le dernier twitté




2010/12/18

oui je sais, ne serai pas là le jour de ma mort / tant pis / c'est @ceux qui seront là que je pense

 

23/11/2010

dans la nuit claire une méduse de nuages cependant que magny sur son grand  chariot promène en rêves frais nos mémoires dernières

 

7/10/10

tous mes perdus me font farandole au gré de petits riens qui les invitent; heureuse qu'ils fassent visite, et dans les rêves aussi

 

7/10/10 16:21

le soleil aux hautes branches du tilleul, les feuilles translucides, une coccinelle sur la vitre, et le chant du rouge-gorge de gaieté

 

2010/09/4

ils étaient là dans la nuit tweeterienne à lire tilleuls et chevêche/ le disent en relançant les mots de nuit sur la terretwitter/ gratitude

 

3 sept 10 23:22

la nuit par la fenêtre au-dessus des tilleuls / une étoile / une chevêche / pas encore le parfum de l'automne / l'apparent silence du monde

 

2010/06/

langue crisse gravier /dans l'ombre /vide à appeler les étoiles /fabrique monde vivant de mots /ouvre bras à ce qui vient /parle parle parle

 

2010/06/20 21:42

quitter nos corps / glisser l'icône sur le bureau / un petit nuage éclate à la lucarne lumineuse de nos vies / pfftt / léger / c'est fini

 

2010/06/10 15:53

#clown : tentative poétique de toucher au fond sa faiblesse en faire l'aveu et ainsi la retourner en force au pays de la vie et de la langue

 

4 juin 2010

prise dans le coeur d'un tout petit mal mais oiseaux poissons océan flore et côtes dans le coeur liquide du pétrole le grand cric les croque

 

2010/06/1 10:39

il y aurait des panthères du neuf trois, des paquebots de l'amont quentin et des roses sans pourquoi; il y aurait aussi ferraille et acier

 

2010/05/23 13:22

que l'esprit de la langue nous travaille en ces jours d'entrecôte

 

28/04/10 10:43
à mesure que les lumières brûlent / demande-moi l'enfance / j'essaierai / 7 déc 2009 / en rebond avec mathieu bénézet

 

04/04/10 17:51
à nouveau soleil sculpte grosses branches hautes du tilleul élagué. comme rosace évidée de cathédrale romane en ruines. beauté  et morsure

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dimanche 02 jan 2011

dimanche 02 jan 2011

il faut dire que ça viendra les jours

 

 

 

il faut dire que ça viendra les jours

où il m'auront perdue

avec la violence qui accompagne

 

il y aura sûrement une coïncidence qu'ils remarqueront

tiens c'est justement un jour ensoleillé

tiens une mésange chant d'oiseau pour elle

tiens il fait mars comme au jardin

 

les professionnels feront leur office avec cols blancs et costards borniol

j'avais longtemps cru que c'était le nom d'une entreprise de funèbres pompes

 

pas de voiles plus de mise

la bière seule

car pourrez pas me laisser au direct contact de la terre

avec juste un linge et nue dedans

pas permis dans les lois républicaines

 

 

 

il faut dire que ça viendra

d'aller choisir une boîte

pour me mettre dedans

ohé matelots

 

des pleurs il y en aura

 

et des fleurs

des simples et pas en couronne ça fait mortuaire

oui je sais il faut bien dire que de ça il s'agira

mais pas de couronne coussin et autres gerbe

juste en brassées comme embrassades

 

oui jetées dans le trou ça aide à laisser partir

doux rituel fleuri de leur beauté

mais toutes les autres

il faut dire de les emporter

 

 

 

il faut dire que ça viendra

der de der

elle est partie

 

aux suivants

de ouvrez les armoires

de quel avenir pour tous ces livres sur étagères

de y'en a ti des objets des lettres des vêtements

 

oh elle garderobe aussi des aïeux

et cette assitette "toi et moi"

et ce bracelet vous savez d'où il vient

mais pourquoi gardait-elle tout ça

 

et avec le semenoirblog

on fait quoi

vous savez le mot de passe

 

 

 

 

à chaque fois que l'un de nous meurt

c'est pas moi

 

 

il faut dire qu'un jour ça viendra

l'un de nous ce sera moi

 

 


 

samedi 01 jan 2011

 

 

 

il faut dire que ça viendra les jours

où il m'auront perdue

avec la violence qui accompagne

 

il y aura sûrement une coïncidence qu'ils remarqueront

tiens c'est justement un jour ensoleillé

tiens une mésange chant d'oiseau pour elle

tiens il fait mars comme au jardin

 

les professionnels feront leur office avec cols blancs et costards borniol

j'avais longtemps cru que c'était le nom d'une entreprise de funèbres pompes

 

pas de voiles plus de mise

la bière seule

car pourrez pas me laisser au direct contact de la terre

avec juste un linge et nue dedans

pas permis dans les lois républicaines

 

 

 

il faut dire que ça viendra

d'aller choisir une boîte

pour me mettre dedans

ohé matelots

 

des pleurs il y en aura

 

et des fleurs

des simples et pas en couronne ça fait mortuaire

oui je sais il faut bien dire que de ça il s'agira

mais pas de couronne coussin et autres gerbe

juste en brassées comme embrassades

 

oui jetées dans le trou ça aide à laisser partir

doux rituel fleuri de leur beauté

mais toutes les autres

il faut dire de les emporter

 

 

 

il faut dire que ça viendra

der de der

elle est partie

 

aux suivants

de ouvrez les armoires

de quel avenir pour tous ces livres sur étagères

de y'en a ti des objets des lettres des vêtements

 

oh elle garderobe aussi des aïeux

et cette assitette "toi et moi"

et ce bracelet vous savez d'où il vient

mais pourquoi gardait-elle tout ça

 

et avec le semenoirblog

on fait quoi

vous savez le mot de passe

 

 

 

 

à chaque fois que l'un de nous meurt

c'est pas moi

 

 

il faut dire qu'un jour ça viendra

l'un de nous ce sera moi

 

 


 

samedi 01 jan 2011

samedi 01 jan 2011

ainsi soit-il / rebond à Litanie de daniel bourrion chez publie.net

 

 

ainsi soit-il nous serons messagers qu'il envoie dans le monde entier annette inconnue alors sauf camarade — ça ne disait pas copine — de classe

et ça se chantait à tue-tête — couverte d'un béret bleu marine ou d'un foulard bleu marine lui aussi 

 

à la chapelle du 116 bâtiment jouxtant l'école agenouillées assises debout on venait à la messe du matin en semaine juste avant les cours

 

à la chapelle du 112 dans l'école agenouillées assises debout on venait pour les messes spéciales — lesquelles _ et pour la confession rituellement— une fois tous les combien — agenouillées c'était l'heure de la mauvaise haleine soufflée entre les ajours de la fenêtre du confessionnal après qu'il l'ait tiré pour l'ouvrir— et qu'est-ce qu'on a bien pu faire comme péché, par pensée, par parole, par action, et par omission — alors en inventer quelques uns on les aura sûrement commis

 

les délices de l'encens fumaient depuis une sorte d'œuf métallique coupé en deux qui en permettait l'ouverture il pendait au bout d'une longue chaîne métallique elle aussi tenue par un officiant en habit de velours et balancé au bout du bras et promené dans la grande allée centrale dite nef — celle des fous fit son entrée un peu plus tard l'encensoir en harmonie du soir aussi

 

quand la petite cloche sonnait trois fois — trois fois ou ça fait confusion avec le reniement de pierre avant que le coq ne chante deux fois — c'était l'instant solennel où un autre officiant dans le centre dit le chœur levait ses bras et tenait entre ses mains un rond blanc et plat dite hostie et où il fallait baisser les yeux voire la tête car ça ne se pouvait regarder en face — comme la mort ou le soleil mais ça ça se saurait plus tard — pour l'heure c'était l'élévation avec effets de manches ou effet de matériel d'or dit ostensoir — son souvenir en nous brillerait bientôt

 

l'orgue c'était en ville pour les jours solennels ou pour le dimanche on marchait dans la nef bien alignées et dans la grande bâtisse de pierre silencieuse jusqu'à la grande rosace là-haut on chantait des cantiques elle nous les rendait en échos décuplés le recueillement se mettait à éclater il y avait de la vibration dans le froid de l'air

 

la grande conque en pierre avec bénite l'eau c'était aussi en ville derrière l'immense porte en bois de l'église un peu avant la rue du marché où s'achetaient les cartables en cuir

 

et les fonts baptismaux — pour plus tard la fontaine — pour l'heure on  y croyait au fond même si on ne voyait guère de profondeur — on n'oubliait pas l'histoire de l'homme de peu de foi qui voulait voir avant de croire — et les fonts pour baptèmes avec chrème saint parrain sel marraine et dragées sur la gauche en retrait dans une chapelle absidiale — pour un peu on serait venu rien que pour l'adjectif

 

litanie des ora pro nobis entendus entendus entendus tellement un jour de messe en Italie que — latin à l'accent italien oblige — ça litanisait des écrevisses et c'était fous rires contenus et bleu marine sur bancs de bois ciré

 

les chapelets les guimpes les voiles les cierges et leur lueur la lumière par le vitrail

 

elle qui regarde droit devant l'annonce elle s'étonne mais elle lui dit oui à l'ange à la robe rose pâli dans l'autre chapelle l'enfant aux belles joues dans l'autre juste trois ou quatre pas et comme il est grand dans ses bras et tout en abandon et tout en douleur et passion

 

ça disait tu es poussière et tu retourneras poussière l'heure était à l'assentiment soit-il et il y avait un mercredi des cendres pour nous la mettre au front c'était introit au carême et son cortège de pénitence après le gras du mardi jusqu'à l'agneau de pascali

 

ce jour-là béni entre toutes les journées et sans entrailles un pape appelé araignée bénissait  à bras saints urbi et orbi

 

dans le narthex — plus tard presque poème en x à lui tout seul — pour l'heure mot qui imposait respect comme le lieu et le petit lumignon rouge du reposoir au fond dans le chœur près du tabernacle — non pas chabernac avec goût de réglisse 

 


introibo ad altarem

 


et si c'était vrai même si on n'était pas dignes de le recevoir qu'il dise une parole et on serait guéri

 

 


 

 

en rebond à Litanie de daniel bourrion, chez publie.net

Litanie daniel bourrion publienet vignette



 

 

vendredi 31 déc 2010

 

 

ainsi soit-il nous serons messagers qu'il envoie dans le monde entier annette inconnue alors sauf camarade — ça ne disait pas copine — de classe

et ça se chantait à tue-tête — couverte d'un béret bleu marine ou d'un foulard bleu marine lui aussi 

 

à la chapelle du 116 bâtiment jouxtant l'école agenouillées assises debout on venait à la messe du matin en semaine juste avant les cours

 

à la chapelle du 112 dans l'école agenouillées assises debout on venait pour les messes spéciales — lesquelles _ et pour la confession rituellement— une fois tous les combien — agenouillées c'était l'heure de la mauvaise haleine soufflée entre les ajours de la fenêtre du confessionnal après qu'il l'ait tiré pour l'ouvrir— et qu'est-ce qu'on a bien pu faire comme péché, par pensée, par parole, par action, et par omission — alors en inventer quelques uns on les aura sûrement commis

 

les délices de l'encens fumaient depuis une sorte d'œuf métallique coupé en deux qui en permettait l'ouverture il pendait au bout d'une longue chaîne métallique elle aussi tenue par un officiant en habit de velours et balancé au bout du bras et promené dans la grande allée centrale dite nef — celle des fous fit son entrée un peu plus tard l'encensoir en harmonie du soir aussi

 

quand la petite cloche sonnait trois fois — trois fois ou ça fait confusion avec le reniement de pierre avant que le coq ne chante deux fois — c'était l'instant solennel où un autre officiant dans le centre dit le chœur levait ses bras et tenait entre ses mains un rond blanc et plat dite hostie et où il fallait baisser les yeux voire la tête car ça ne se pouvait regarder en face — comme la mort ou le soleil mais ça ça se saurait plus tard — pour l'heure c'était l'élévation avec effets de manches ou effet de matériel d'or dit ostensoir — son souvenir en nous brillerait bientôt

 

l'orgue c'était en ville pour les jours solennels ou pour le dimanche on marchait dans la nef bien alignées et dans la grande bâtisse de pierre silencieuse jusqu'à la grande rosace là-haut on chantait des cantiques elle nous les rendait en échos décuplés le recueillement se mettait à éclater il y avait de la vibration dans le froid de l'air

 

la grande conque en pierre avec bénite l'eau c'était aussi en ville derrière l'immense porte en bois de l'église un peu avant la rue du marché où s'achetaient les cartables en cuir

 

et les fonts baptismaux — pour plus tard la fontaine — pour l'heure on  y croyait au fond même si on ne voyait guère de profondeur — on n'oubliait pas l'histoire de l'homme de peu de foi qui voulait voir avant de croire — et les fonts pour baptèmes avec chrème saint parrain sel marraine et dragées sur la gauche en retrait dans une chapelle absidiale — pour un peu on serait venu rien que pour l'adjectif

 

litanie des ora pro nobis entendus entendus entendus tellement un jour de messe en Italie que — latin à l'accent italien oblige — ça litanisait des écrevisses et c'était fous rires contenus et bleu marine sur bancs de bois ciré

 

les chapelets les guimpes les voiles les cierges et leur lueur la lumière par le vitrail

 

elle qui regarde droit devant l'annonce elle s'étonne mais elle lui dit oui à l'ange à la robe rose pâli dans l'autre chapelle l'enfant aux belles joues dans l'autre juste trois ou quatre pas et comme il est grand dans ses bras et tout en abandon et tout en douleur et passion

 

ça disait tu es poussière et tu retourneras poussière l'heure était à l'assentiment soit-il et il y avait un mercredi des cendres pour nous la mettre au front c'était introit au carême et son cortège de pénitence après le gras du mardi jusqu'à l'agneau de pascali

 

ce jour-là béni entre toutes les journées et sans entrailles un pape appelé araignée bénissait  à bras saints urbi et orbi

 

dans le narthex — plus tard presque poème en x à lui tout seul — pour l'heure mot qui imposait respect comme le lieu et le petit lumignon rouge du reposoir au fond dans le chœur près du tabernacle — non pas chabernac avec goût de réglisse 

 


introibo ad altarem

 


et si c'était vrai même si on n'était pas dignes de le recevoir qu'il dise une parole et on serait guéri

 

 


 

 

en rebond à Litanie de daniel bourrion, chez publie.net

Litanie daniel bourrion publienet vignette



 

 

vendredi 31 déc 2010

vendredi 31 déc 2010

décret du quand c'est cRâne / rebond à christine jeanney #fichaise 44

 

 

 

la peine de mort déjà depuis longemps

 

 

et au décret du quand c'est cRâne

soumission

impossible soustraction

 

ils avaient beau bonnets bandeaux chapeaux

turbans à mèches artificielles 

d'autres

sortaient leur crâne d'œuf à nu

 

quand c'est cRâne c'est cRâne

 

 

 

pourvu qu'elle tienne

Résistance à un cheveu

 

 

 

 

rebond à christine jeanney fichaises 44

 


 

mercredi 29 déc 2010

 

 

 

la peine de mort déjà depuis longemps

 

 

et au décret du quand c'est cRâne

soumission

impossible soustraction

 

ils avaient beau bonnets bandeaux chapeaux

turbans à mèches artificielles 

d'autres

sortaient leur crâne d'œuf à nu

 

quand c'est cRâne c'est cRâne

 

 

 

pourvu qu'elle tienne

Résistance à un cheveu

 

 

 

 

rebond à christine jeanney fichaises 44

 


 

mercredi 29 déc 2010

← Précédent Page 41 / 62 Suivant →