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Archives du Semenoir de Maryse Hache

📄 Page 59 sur 62 (entrées 2901 à 2950 sur 3059)

vendredi 06 mar 2009




Couverture numérique tendre les liensarton208



viens de choisir tendre les liens de virginie poitrasson texte numérique chez publie.net (cliquez sur le titre et l'auteur et vous arriverez directement sur la page de publie.net qui vous permet de feuilleter les premières pages et les goûter, et aussi de le télécharger, si vous vous voulez lire tout, pour 1, 30 euro, paiement en ligne sécurisé)



pas encore lu

vais l'installer sur la sony dite liseuse pour lire sur une surface à l'horizontale
ça changera de la lecture à la verticale qu'implique la fenêtre de l'ordinateur

comment est-on_suis-je_ attirée par la langue

un prénom
réveillant les aigus des "i" envibrés en ouverture
avec "e" muet  offrant imperceptible écho
un prénom entrelaçant masculin et féminin
un prénom svelte à bouche de flûte

un nom
plus épais plus sourd à fourrure animale

et un titre
         que j'aime la mise à la ligne du tendre

titre à spectre d'acception

         oui que les liens soient tendres, même s'il ne se lit pas de pluriel à l'adjectif
         que les liens viennent qui ne nous blessent
         pas trop
         que vers le monde nous tendions les liens
         que nos liens soient en tension juste assez pour n'être ni lâches ni durs



et bien sûr les pages offertes à la lecture
y goûter aussi
la pluie de langue
les courbes de la langue




vendredi 06 mar 2009

vendredi 06 mar 2009

vaincre, ou s'accommoder ...




vaincre, ou s'accommoder de ce démon, (le plus dur, le plus séduisant et pervers de tous les démons) roubaud

le démon de l'à-quoi-bon


s'accommoder


s'accommoder
des bruits-frappements de l'IRM
qui sondent dans l'épaisseur du corps
couchée dans le cocon de ferraille


          dans le tunnel de l'air
          ce jour-là
          il y avait
          pic-épeiche et corne de brume


s'accommoder de sa traque régulière
traque cadencée de la chercherie
nouveaux nodules taches et autres anormalités

s'accommoder de
le corps est en  vitrine recomposé par imagerie
visible en toutes ses tranches

s'accommoder de
il est au vu de spécialistes qui interprètent en direct ces images
quelque part derrière soi
dans l'abri à écrans

s'accommoder de
ils sauront avant toi ce qu'il en est de ta peau

s'accommoder de
dans un instant je vais savoir



s'accommoder de
aujourd'hui

IRM RAS




jeudi 05 mar 2009




vaincre, ou s'accommoder de ce démon, (le plus dur, le plus séduisant et pervers de tous les démons) roubaud

le démon de l'à-quoi-bon


s'accommoder


s'accommoder
des bruits-frappements de l'IRM
qui sondent dans l'épaisseur du corps
couchée dans le cocon de ferraille


          dans le tunnel de l'air
          ce jour-là
          il y avait
          pic-épeiche et corne de brume


s'accommoder de sa traque régulière
traque cadencée de la chercherie
nouveaux nodules taches et autres anormalités

s'accommoder de
le corps est en  vitrine recomposé par imagerie
visible en toutes ses tranches

s'accommoder de
il est au vu de spécialistes qui interprètent en direct ces images
quelque part derrière soi
dans l'abri à écrans

s'accommoder de
ils sauront avant toi ce qu'il en est de ta peau

s'accommoder de
dans un instant je vais savoir



s'accommoder de
aujourd'hui

IRM RAS




jeudi 05 mar 2009

jeudi 05 mar 2009

la parole du poème ...




la parole du poème
existe
à peine

pouvu qu'elle brille
un instant




comme des sardines
selon le mot d'aristophane



samedi  29 mars 2008




mercredi 04 mar 2009




la parole du poème
existe
à peine

pouvu qu'elle brille
un instant




comme des sardines
selon le mot d'aristophane



samedi  29 mars 2008




mercredi 04 mar 2009

mercredi 04 mar 2009

c'est l'heure du jeu ...




c’est l’heure du jeu
du je les enfants jouent

       qui veut du sable fin
       je dis

le jardin
chez madame de bossu
et mademoiselle solange

       qui veut du sable fin

petit seau au bout du bras
le sable fin du
jardin

       qui veut du sable fin

j’en veux du sable fin
pour achever le château
pour la magie du qui veut je veux

oui j’en veux du sable fin



et ça renverse du grossier
sur mon château
de sable
fin
dans le jardin




je vois tout le fin
disparaître

je vois le fin
du jardin
d’enfants



le sable
la seule ange
le jardin


l’histoire du
fin




samedi 9 juin 2007





lundi 02 mar 2009




c’est l’heure du jeu
du je les enfants jouent

       qui veut du sable fin
       je dis

le jardin
chez madame de bossu
et mademoiselle solange

       qui veut du sable fin

petit seau au bout du bras
le sable fin du
jardin

       qui veut du sable fin

j’en veux du sable fin
pour achever le château
pour la magie du qui veut je veux

oui j’en veux du sable fin



et ça renverse du grossier
sur mon château
de sable
fin
dans le jardin




je vois tout le fin
disparaître

je vois le fin
du jardin
d’enfants



le sable
la seule ange
le jardin


l’histoire du
fin




samedi 9 juin 2007





lundi 02 mar 2009

lundi 02 mar 2009

hier elle a fini de vivre quelque chose ...




hier elle a fini de vivre quelque chose

elle sait que quelque chose reste à vivre
dans le cercle des anémones
au balcon d'où naissent les rêves de panthère
dans le cri des mimosas


celle qui écrit des phrases
ne comprend pas
les phrases que disent une et l'autre


à grande aiguillée de coton perlé
elle voudrait la désuétude sur un grand drap

broder les restes




dimanche 01 mar 2009




hier elle a fini de vivre quelque chose

elle sait que quelque chose reste à vivre
dans le cercle des anémones
au balcon d'où naissent les rêves de panthère
dans le cri des mimosas


celle qui écrit des phrases
ne comprend pas
les phrases que disent une et l'autre


à grande aiguillée de coton perlé
elle voudrait la désuétude sur un grand drap

broder les restes




dimanche 01 mar 2009

dimanche 01 mar 2009

en lisant chez poezibao "Quatre temps", de Christian Prigent (lecture de Tristan Hordé)





"Écrire n’est pas ici prétendre reproduire son expérience, prétention des « proses industrielles », académiques, mais la mettre à distance pour qu’elle échappe « au réseau constitué des significations ». La littérature implique donc « une résistance à la compréhension immédiate », étant à la fois dans l’espace du nommable et de l’innommable pour « dire simultanément les choses et la distance des choses ». Leçon ancienne, toujours à méditer, et Christian Prigent nous y aide avec vigueur."


poezibao "Quatre temps", de Christian Prigent (lecture de Tristan Hordé)






c'est précisément ce qu'il me semble faire lorsque je tente de mettre en écriture l'expérience d'une maladie et de son armada de personnel_souvent si loin de la personnne_de son armada de soins, d'analyses, de machines, de chiffres_ et autre grande démonstration et efficacité technique

 

non la relater
non la raconter
non en témoigner encore moins
mais plutôt la poser à distance

_pas la distance définitive bien sûr je n'échapperai ni à la souffrance ni à l'aggravation un jour ou l'autre encore moins à la mort_

la poser à distance
et que cette expérience "échappe "au réseau constitué des significations"
aux dénominations toutes faites
à la compréhension sur mesure
ainsi va-t-elle résistant "à la compréhension immédiate"
à l'immédiateté même

je pose à distance l'expérience
et je me parcours dans cette expérience

que jarry me vienne en aide
que tous les clowns dignes de ce nom viennent aussi
clown de michaux en tête
et tous les autres
qu'ils s'appellent gelsomina    charlie chaplin    ou he who gets slapped_les larmes de clown_ de victor sjöström     ou arletti / catherine germain     ou gaïa /lucie valon


et prigent lui aussi me montre ce chemin de résistance


une résistance qui veut aller jusqu'au bout
qui n'a que faire de vaincre
sa réussite n'est pas là
elle est dans l'aller jusqu'au bout
l'aller jusqu'au bout propre au clown

cf « Il faut aller jusqu’au bout, même pour ne pas vaincre » (Reverdy). »
relevé dans notes sur la poésie : Antoine Emaz chez poezibao





vendredi 20 fév 2009





"Écrire n’est pas ici prétendre reproduire son expérience, prétention des « proses industrielles », académiques, mais la mettre à distance pour qu’elle échappe « au réseau constitué des significations ». La littérature implique donc « une résistance à la compréhension immédiate », étant à la fois dans l’espace du nommable et de l’innommable pour « dire simultanément les choses et la distance des choses ». Leçon ancienne, toujours à méditer, et Christian Prigent nous y aide avec vigueur."


poezibao "Quatre temps", de Christian Prigent (lecture de Tristan Hordé)






c'est précisément ce qu'il me semble faire lorsque je tente de mettre en écriture l'expérience d'une maladie et de son armada de personnel_souvent si loin de la personnne_de son armada de soins, d'analyses, de machines, de chiffres_ et autre grande démonstration et efficacité technique

 

non la relater
non la raconter
non en témoigner encore moins
mais plutôt la poser à distance

_pas la distance définitive bien sûr je n'échapperai ni à la souffrance ni à l'aggravation un jour ou l'autre encore moins à la mort_

la poser à distance
et que cette expérience "échappe "au réseau constitué des significations"
aux dénominations toutes faites
à la compréhension sur mesure
ainsi va-t-elle résistant "à la compréhension immédiate"
à l'immédiateté même

je pose à distance l'expérience
et je me parcours dans cette expérience

que jarry me vienne en aide
que tous les clowns dignes de ce nom viennent aussi
clown de michaux en tête
et tous les autres
qu'ils s'appellent gelsomina    charlie chaplin    ou he who gets slapped_les larmes de clown_ de victor sjöström     ou arletti / catherine germain     ou gaïa /lucie valon


et prigent lui aussi me montre ce chemin de résistance


une résistance qui veut aller jusqu'au bout
qui n'a que faire de vaincre
sa réussite n'est pas là
elle est dans l'aller jusqu'au bout
l'aller jusqu'au bout propre au clown

cf « Il faut aller jusqu’au bout, même pour ne pas vaincre » (Reverdy). »
relevé dans notes sur la poésie : Antoine Emaz chez poezibao





vendredi 20 fév 2009

vendredi 20 fév 2009

offrir




offrir

l’espace

possible


de l’énigme




de l’apparition
singulière
au fond
de l’intime

au fond
du fonds





du grand drap
de l’énigme




mars 2004




mercredi 18 fév 2009




offrir

l’espace

possible


de l’énigme




de l’apparition
singulière
au fond
de l’intime

au fond
du fonds





du grand drap
de l’énigme




mars 2004




mercredi 18 fév 2009

mercredi 18 fév 2009

inventaire/invention : sortie de scène




apprends chez poezibao chez remue.net chez anne savelli la fin de l'aventure de la maison d'édition Inventaire / Invention
à lire chez l'un ou l'autre la lettre que Patrick Cahuzac initiateur de cette aventure littéraire et éditoriale a adressé à tous ceux qui étaient sur la liste de diffusion du site


y avais découvert entres autres textes

Liliane Giraudon et ses biographies
Jean-Christophe Bailly et Suzanne Doppelt
Ludovic Janvier et son Bon allez d'accord je reste
Kekszakallu de Valérie Rouzeau
Albane Gellé avec Un bruit de verre en elle

et aussi
Sonia Chiambretto dans 12 soeurs
ce qui s'appelle crier
de Joris Lacoste


écouter sur cette page les voix en lectures publiques


lire aussi ce sommaire avec extraits




mardi 17 fév 2009




apprends chez poezibao chez remue.net chez anne savelli la fin de l'aventure de la maison d'édition Inventaire / Invention
à lire chez l'un ou l'autre la lettre que Patrick Cahuzac initiateur de cette aventure littéraire et éditoriale a adressé à tous ceux qui étaient sur la liste de diffusion du site


y avais découvert entres autres textes

Liliane Giraudon et ses biographies
Jean-Christophe Bailly et Suzanne Doppelt
Ludovic Janvier et son Bon allez d'accord je reste
Kekszakallu de Valérie Rouzeau
Albane Gellé avec Un bruit de verre en elle

et aussi
Sonia Chiambretto dans 12 soeurs
ce qui s'appelle crier
de Joris Lacoste


écouter sur cette page les voix en lectures publiques


lire aussi ce sommaire avec extraits




mardi 17 fév 2009

mardi 17 fév 2009

en lisant Terre exacte, d'Esther Tellermann




en lisant Terre exacte, d'Esther Tellermann, Flammarion, 2007, p.269

 

 

 

Sous votre sel
          est
la colline éventrée
tous        les vivants
          sous

une terre exacte.




un poète, voyant, clair, peut dire que la " terre est exacte". elle offre à la terre cet adjectif.

la terre, sur laquelle nous sommes nés, vivants, dans laquelle nous sommes morts, est "une terre exacte_j'aime cet anywhere dans l'article indéfini_ nous sommes exactement là où nous devons être. rien d'autre.
tout nationalisme s'abat sous cette alliance à l'indéfini.
seul le poète peut proférer l'exactitude de la terre, en ouverture et en fermeture au poème.




cochin 11 mai 2007





mardi 17 fév 2009




en lisant Terre exacte, d'Esther Tellermann, Flammarion, 2007, p.269

 

 

 

Sous votre sel
          est
la colline éventrée
tous        les vivants
          sous

une terre exacte.




un poète, voyant, clair, peut dire que la " terre est exacte". elle offre à la terre cet adjectif.

la terre, sur laquelle nous sommes nés, vivants, dans laquelle nous sommes morts, est "une terre exacte_j'aime cet anywhere dans l'article indéfini_ nous sommes exactement là où nous devons être. rien d'autre.
tout nationalisme s'abat sous cette alliance à l'indéfini.
seul le poète peut proférer l'exactitude de la terre, en ouverture et en fermeture au poème.




cochin 11 mai 2007





mardi 17 fév 2009

mardi 17 fév 2009

penser # angoisse de penser




en écoutant France Culture,
du jour au lendemain, 01.05.2008, chez Alain Veinstein, Evelyne Grossmann, L'angoisse de penser, éd de Minuit, 2008


·         penser n'est ps un état mais une expérience

·         dans l'affrontement de l'angoisse, une sortie de soi qui confine à la jubilation

·         il y a un rire lié profondément à l'angoisse

·         on découvre une certaine légèreté si on admet de s'enfoncer, en qq sorte, ce qu'en psychanalyse on appelle le gain

·         on n'est plus dans l'adhésion du sujet

·         il y a qq ch dans la pensée avant moi qui la pense

·         quand on ne cherche plus à tout contrôler, on est dans la jubilation

·         "j'improvise, je suis vivant, je m'improvise vivant", Charles Pennequin, Cahier poétique, 23 avril 2004

·         cf. Levinas, Autrement qu'être

·         cf. Les Voix de Jacques Derrida, d'Evelyne Grossmann

·         JD a critiqué le logocentrisme et la voix sans écriture, il veut faire passer dans la pensée le souffle de la voix.

·         retraverser l'impuissance d'écrire

·         exploration des chausse-trappes chez Beckett et Lacan

·         lapsus : on tombe, on s'effondre

·         la paronomase permet le lapsus

·         au moment où ça s'effondre, il y a de la pensée qui surgit, il y a de la vie

·         un acte manqué est réussi pour l'ics

·         le sujet de l'ics : le parlêtre, toujours autre que lui-même

·         surtout pas bien lire

·         on est un bon écrivain quand on écrit mal

·         désapprendre à lire

·         apprendre à mal lire

·         Foucault ou la déprise de la subjectivité

·         comment fait-on pour commencer à parler? Il y a toujours une voix qui a commencé avant moi

·         sur Cette fois de Beckett. Il explore l'infra-mince. Quand il n'y aura plus de sens, presque plus de voix.

·         tous héritiers de l'atomisme antique; on consent à n'être plus rassemblé.

·         "Je suis cette poussière de mots" Beckett




7 mai 2008





lundi 16 fév 2009




en écoutant France Culture,
du jour au lendemain, 01.05.2008, chez Alain Veinstein, Evelyne Grossmann, L'angoisse de penser, éd de Minuit, 2008


·         penser n'est ps un état mais une expérience

·         dans l'affrontement de l'angoisse, une sortie de soi qui confine à la jubilation

·         il y a un rire lié profondément à l'angoisse

·         on découvre une certaine légèreté si on admet de s'enfoncer, en qq sorte, ce qu'en psychanalyse on appelle le gain

·         on n'est plus dans l'adhésion du sujet

·         il y a qq ch dans la pensée avant moi qui la pense

·         quand on ne cherche plus à tout contrôler, on est dans la jubilation

·         "j'improvise, je suis vivant, je m'improvise vivant", Charles Pennequin, Cahier poétique, 23 avril 2004

·         cf. Levinas, Autrement qu'être

·         cf. Les Voix de Jacques Derrida, d'Evelyne Grossmann

·         JD a critiqué le logocentrisme et la voix sans écriture, il veut faire passer dans la pensée le souffle de la voix.

·         retraverser l'impuissance d'écrire

·         exploration des chausse-trappes chez Beckett et Lacan

·         lapsus : on tombe, on s'effondre

·         la paronomase permet le lapsus

·         au moment où ça s'effondre, il y a de la pensée qui surgit, il y a de la vie

·         un acte manqué est réussi pour l'ics

·         le sujet de l'ics : le parlêtre, toujours autre que lui-même

·         surtout pas bien lire

·         on est un bon écrivain quand on écrit mal

·         désapprendre à lire

·         apprendre à mal lire

·         Foucault ou la déprise de la subjectivité

·         comment fait-on pour commencer à parler? Il y a toujours une voix qui a commencé avant moi

·         sur Cette fois de Beckett. Il explore l'infra-mince. Quand il n'y aura plus de sens, presque plus de voix.

·         tous héritiers de l'atomisme antique; on consent à n'être plus rassemblé.

·         "Je suis cette poussière de mots" Beckett




7 mai 2008





lundi 16 fév 2009

lundi 16 fév 2009

entaille ...




entaille
plus profond

traversée des couches
des couleurs
des humeurs

sur la table
précises
leurs lames


                         gardez-moi


plus loin
plus profond

des rires
peut-être

sang
viscères
liqueurs


tampon
couture


                         gardez-moi


sur la table
le corps est refermé

huit heures de lecture





                         je reverrai
                         les camomilles




dimanche 10 juin 2007




dimanche 15 fév 2009




entaille
plus profond

traversée des couches
des couleurs
des humeurs

sur la table
précises
leurs lames


                         gardez-moi


plus loin
plus profond

des rires
peut-être

sang
viscères
liqueurs


tampon
couture


                         gardez-moi


sur la table
le corps est refermé

huit heures de lecture





                         je reverrai
                         les camomilles




dimanche 10 juin 2007




dimanche 15 fév 2009

dimanche 15 fév 2009

père tu chemines c'est hora presque certa ...




père tu chemines c'est hora presque certa vers le mourir tout a une fin les pioutes nous je te dans une baignoire incongru toi nu dans le gris du zinc ou de l'alu avant les ciseaux d'une tissandière médicale un peu avant la mythique


vous faites les gestes du bain couler l'eau sur la peau frotter léger tout a une fin les pioutes comment passer dans ces lieux un corps un père le plus simple léger ça tressaille un peu dedans


le bleu des yeux dans le marron des nôtres mien allèle maternelle dominante vers où regardes-tu je nous regarde vers ton présent de baignoire dans le ridicule de la nudité offerte et la grande simulsolennité de ton instant


tu me nous aimais aime le présent est encore là pour six mois dit le chirurgien


vous vivez avec le présent du père bientôt imparfait


regarde regarde regarde les mains tout a une fin les pioutes l'élégance de la danse des doigts


pour moi mainteant de auf auf  le réveil
c'est à toi maintenant de réveiller ce qu'il fut
cherche pioute de quoi faire resurgir son sifflement du matin et le petit tiroir en bois du moulin à café
coule coule sirène des phrases offre lui du présent le temps d'une phrase ou deux petits poèmes de rien de lui mais chaud et lisible




24 février 2007





samedi 14 fév 2009




père tu chemines c'est hora presque certa vers le mourir tout a une fin les pioutes nous je te dans une baignoire incongru toi nu dans le gris du zinc ou de l'alu avant les ciseaux d'une tissandière médicale un peu avant la mythique


vous faites les gestes du bain couler l'eau sur la peau frotter léger tout a une fin les pioutes comment passer dans ces lieux un corps un père le plus simple léger ça tressaille un peu dedans


le bleu des yeux dans le marron des nôtres mien allèle maternelle dominante vers où regardes-tu je nous regarde vers ton présent de baignoire dans le ridicule de la nudité offerte et la grande simulsolennité de ton instant


tu me nous aimais aime le présent est encore là pour six mois dit le chirurgien


vous vivez avec le présent du père bientôt imparfait


regarde regarde regarde les mains tout a une fin les pioutes l'élégance de la danse des doigts


pour moi mainteant de auf auf  le réveil
c'est à toi maintenant de réveiller ce qu'il fut
cherche pioute de quoi faire resurgir son sifflement du matin et le petit tiroir en bois du moulin à café
coule coule sirène des phrases offre lui du présent le temps d'une phrase ou deux petits poèmes de rien de lui mais chaud et lisible




24 février 2007





samedi 14 fév 2009

samedi 14 fév 2009

dans presque...




dans presque.


dans presque
six heures

tu auras été
mort


sur quoi
as-tu posé
ta pensée
tes yeux

ta douleur


et tes mains



tes deux
tibias
sous le drap

sur


tu vas
bientôt
laisser

tout ton monde


nous allons
bientôt
te laisser

te prendre


ça aura été
ce jour-là


pour


14 février 2005 00h 05




vendredi 13 fév 2009




dans presque.


dans presque
six heures

tu auras été
mort


sur quoi
as-tu posé
ta pensée
tes yeux

ta douleur


et tes mains



tes deux
tibias
sous le drap

sur


tu vas
bientôt
laisser

tout ton monde


nous allons
bientôt
te laisser

te prendre


ça aura été
ce jour-là


pour


14 février 2005 00h 05




vendredi 13 fév 2009

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