relayé par @amaisetti via @nemolivier sur twitter -Brel
..."ce n'est pas de la violence, c'est de la colère
le voici
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..."ce n'est pas de la violence, c'est de la colère
le voici
relayé par @amaisetti via @nemolivier sur twitter -Brel
..."ce n'est pas de la violence, c'est de la colère
le voici
Passage du temps dans l'obscurité du jour, le cliquetis du réveil (il n'existe plus) résonne dans la cuisine (elle est vide, et le carrelage sous mes pieds nus est froid), le mécanisme en a été remonté avec une attention sans partage tous les soirs, pendant des années, du même geste régulier, des mêmes mains, après le repas du soir, quand la fatigue emportait vers les lits frais, et faisait remonter la maisonnée dans les étages, la dispersait dans le silence, et ainsi se marquait l'entrée solennelle dans la nuit.
Passage du temps dans l'obscurité du jour, le cliquetis du réveil (il n'existe plus) résonne dans la cuisine (elle est vide, et le carrelage sous mes pieds nus est froid), le mécanisme en a été remonté avec une attention sans partage tous les soirs, pendant des années, du même geste régulier, des mêmes mains, après le repas du soir, quand la fatigue emportait vers les lits frais, et faisait remonter la maisonnée dans les étages, la dispersait dans le silence, et ainsi se marquait l'entrée solennelle dans la nuit.
à 19h45, je lis sur twitter, publié par @_chsanchez, à 17h38 :
corps pluriels #18 | enfantines 7 - Le blog de @ChristoGrossi http://bit.ly/dCIFOj
j'ouvre dans le blog de christophe grossi : déboîtements, le lien dans barbe noire et je lis le texte du 17 octobre corps pluriels#13 I enfantines 5
les premiers mots lancent leurs filets, je les lui emprunte et
entre les trépassés et les reliques tu traverses le 11 novembre 2010
les ceusses de la grande éclature mondiale comptent leurs vers
largement dépassé quatorze
au moins dix huit millions
leurs corps de gloire de guerre réduits en humus de terre, ici sur les grandes plaines de flandres et meuse, là-bas sur les grandes plaines du monde, et dans les grandes étendues de marbre et pierre toujours sans cesse mourants, sous sons de cloches, canons et clairons
tu traverses le 11 novembre 2010, vivante d'un aïeul revenu vivant de verdun, mort plus tard, chair à vers quand même, mais après une vie entière
entre les trépassés et les reliques
à part les morts il y a quelqu'un
oui il y a quelqu'un
il y a quelques uns
dans la vie
dans la beauté du monde
coûte que coûte
à 19h45, je lis sur twitter, publié par @_chsanchez, à 17h38 :
corps pluriels #18 | enfantines 7 - Le blog de @ChristoGrossi http://bit.ly/dCIFOj
j'ouvre dans le blog de christophe grossi : déboîtements, le lien dans barbe noire et je lis le texte du 17 octobre corps pluriels#13 I enfantines 5
les premiers mots lancent leurs filets, je les lui emprunte et
entre les trépassés et les reliques tu traverses le 11 novembre 2010
les ceusses de la grande éclature mondiale comptent leurs vers
largement dépassé quatorze
au moins dix huit millions
leurs corps de gloire de guerre réduits en humus de terre, ici sur les grandes plaines de flandres et meuse, là-bas sur les grandes plaines du monde, et dans les grandes étendues de marbre et pierre toujours sans cesse mourants, sous sons de cloches, canons et clairons
tu traverses le 11 novembre 2010, vivante d'un aïeul revenu vivant de verdun, mort plus tard, chair à vers quand même, mais après une vie entière
entre les trépassés et les reliques
à part les morts il y a quelqu'un
oui il y a quelqu'un
il y a quelques uns
dans la vie
dans la beauté du monde
coûte que coûte
l'eau calcaire produit des travertins
rencontre des mousses
pays où
où hêtres frênes campagnols chouettes de l'oural
où forêt primaire symbiose interaction
où tortues d'europe loutres loirs
où arbres morts à l'alchimie de l'eau lacis
où cascades ruisseaux chutes
hérons cendrés crapauds
pays où pousse la pierre
pays où
la guerre
lacs de plivitse
l'eau calcaire produit des travertins
rencontre des mousses
pays où
où hêtres frênes campagnols chouettes de l'oural
où forêt primaire symbiose interaction
où tortues d'europe loutres loirs
où arbres morts à l'alchimie de l'eau lacis
où cascades ruisseaux chutes
hérons cendrés crapauds
pays où pousse la pierre
pays où
la guerre
lacs de plivitse
avant-hier, samedi midi, j'avais rendez-vous avec mes amis chantal et Andou au café de la gare de Tana
avant-hier, samedi midi, j'avais rendez-vous avec mes amis chantal et Andou au café de la gare de Tana
à florence trocmé
fumée de nuit de mer
le noir
lignes acérées impitoyables
cicatrices cruauté
peu de serpentines
pourtant bruyère et mimosa
rêve d'une terre
terre bouchée
un trou d'où nul ne …
non rien
voix de personne
rose hortensia
à florence trocmé
fumée de nuit de mer
le noir
lignes acérées impitoyables
cicatrices cruauté
peu de serpentines
pourtant bruyère et mimosa
rêve d'une terre
terre bouchée
un trou d'où nul ne …
non rien
voix de personne
rose hortensia
deux photos prises tout à l'heure sur les quais de seine
ce qui reste de Billancourt
à l'île seguin
et j'ai pensé à jérôme wurtz
c'est pour lui ces deux photos
deux photos prises tout à l'heure sur les quais de seine
ce qui reste de Billancourt
à l'île seguin
et j'ai pensé à jérôme wurtz
c'est pour lui ces deux photos
Combien de demi-minutes en une journée ? C'est peu dire qu'une affolante majorité d'entre elles m'échappent. Quand je songe à tout ce qu'elles peuvent contenir !
Combien de demi-minutes en une journée ? C'est peu dire qu'une affolante majorité d'entre elles m'échappent. Quand je songe à tout ce qu'elles peuvent contenir !
la nuit et nuages de lune
défi à la lumière
une pantoufle de vair
fomente des cendres
petit-gris et kolinskl
l'image dans l'armoire
le murmure dans le velours
bleu
mercredi 24 août 2010
la nuit et nuages de lune
défi à la lumière
une pantoufle de vair
fomente des cendres
petit-gris et kolinskl
l'image dans l'armoire
le murmure dans le velours
bleu
mercredi 24 août 2010
où l'on découvre chez tierslivre françois bon
1.le pechakucha spécial bibliothèque
2.ce qui change dans lire
3.ce qui se passe à bagnolet le 9 novembre
(dire que je peux pas y aller!)
et
4.de quel désordre se chauffe philippe de jonckheere
où l'on découvre chez tierslivre françois bon
1.le pechakucha spécial bibliothèque
2.ce qui change dans lire
3.ce qui se passe à bagnolet le 9 novembre
(dire que je peux pas y aller!)
et
4.de quel désordre se chauffe philippe de jonckheere
écris pour avec autour dedans posée près d'atelier d'écriture en ligne the last de pierre ménard liminaire
la fin est dans le commencement et cependant on continue
lis mort d'un jardinier lucien suel rouge sur fond blanc et brouette
lire dit vivre
mourir au jardin, faut pas rêver ils disent
il faut aller au bout
lu hier un tweet de @oeuvres ouvertes insulaires laurent margantin, celui qui voit dans le bleu matinal de la mer la tache bleu foncé d'une baleine : "sans tristesse il faut endurer ce qui vient" adressé à @brigetoun paumée
reçu dans le mille lire mien
lire dit vivre
écrire dit vivre
ni me rassure console soigne aide rien de tout ce bataclan
une de mes manières de vivre en accompagnement comme manger à la même table
toujours seule jamais seule
lis un extrait de claude royet-journoud in la poésie entière est préposition, chez @liminaire pierre ménard atelier d'écriture en ligne 365
pas de pages à numéroter dans le webmonde mais textes du jour qui se dénombrent
la poésie se pose avant quoi
dire avant tout serait trop proche de jeu de mots d'éviction
elle se pose là au bout des doigts du chœur pensée-sensation-émotion effleurant du sens
rouge-gorge de mon poème
travailler la langue à lui faire rendre gorge
ouste scories en langage ready-made
tenter se poser sur la pointe du simple en saltimbanque au risque du simpliste
le simple comme carottes râpées oeuf à la coque et mouillettes soupe aux poireaux pomme de terre salade de pissenlits avec œufs durs et échalottes, pommes de terre à l'eau ou au four, pain et olives, très proche de la p. 45 de mort d'un jardinier, qui n'a pas de p.48 à enregistrer pour liminaire
la fourchette saute d'écrire en lire et de lire en écrire
d'ici à @christogrossi corps pluriel #10| les dénis
"Parce que nos corps voient le masque de la mort partout.
Qu'ils vont rarement fouiller dans les ruines de leurs caresses."
poésie préposition
préposée à vivre
jusqu'à ce que mort s'en suive
je dis oui à mort et
vivre
avec lire-écrire-lire
et vous