La grandeur des petits débuts

Proche de l’océan, proche de la plage, le calme et le beau temps permettent d’offrir une vue claire sur l’horizon dégagé. Serein dans son esprit, serein dans son corps, tout cet apaisement ne peut que permettre de laisser libre cours à son esprit. Écrire sur son temps, écrire sur l’avenir, décrire ce qu’on ressent, comprendre ce qu’on dit. Il est judicieux de lire, relire ou même réécrire tout ce dont notre esprit nous indique : notre passé, nos sentiments, nos ressentis, notre avenir. Assis sur un banc dans cette rue calme, face à l’océan et la plage, avec ce ciel bleu dégradé et avec une température ni trop chaude, ni trop froide, tout est parfait, tout est calme, tout est là. Prendre le temps d’observer, d’entendre, et de réfléchir à ce que l’on est dans cet instant précis. Tant de questions qui restent souvent sans réponses, les réponses étant parfois si compliquées et douloureuses à entendre. Écrire dans un lieu pareil, un lieu de paix, ce lieu secret qui est comme un chapitre caché entre deux pages et qui nous permet d’être dans notre bulle, dans notre densité. Cela fait ressortir une vision différente sur ce que la vie nous offre, comme si le rideau de pluie grisâtre de ce monde s’ouvrait, la vie étant rongée par le bruit, le vacarme et la rapidité du quotidien, alors qu’ici nous sommes confrontés à une douce brise, un calme paisible et frais, avec pour seul contrainte l’odeur puissante de l’eau salée qui perturbe mon nez bouché. Cette île est comme une pause, un pont entre deux espaces, un instant nécessaire qui permettrait de tirer les leçons du passé afin de mieux percevoir l’avenir. Ce sera bientôt le printemps, et les vergers seront en fleurs.