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nuit

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la place de Serge

il aime bien s’installer dans sa cuisine, à l’extrémité droite de la table, juste contre l’évier c’est peut-être l’endroit de la baraque dans lequel il se sent le mieux - avec le garage -

Black Moutain Side

« Le paysage devint accidenté, abrupt, le train s’arrêta à une petite gare entre deux montagnes. On ne voyait au fond de la gorge, au bord du torrent, qu’une maison de garde enfoncée dans l’eau qui coulait au ras des fenêtres. Si un être peut être le produit d’un sol dont on goûte en lui le charme particulier, plus encore que la paysanne que j’avais tant désiré voir (...)

si on lui avait dit un jour

Si on lui avait dit un jour... Que la nuit comme ça à cavaler dans la maison. Passer des heures devant l’ordi. Jamais été du soir. Même plus jeune. Couchée avec les poules faut pas exagérer. Mais jamais été son truc de sortir comme ils disent. D’abord pas les sous pour. Et puis pas tant qu’aujourd’hui non plus, les boîtes et compagnie. Belle la chanson de Brel. (...)

rien n’a changé dans le bureau

Rien n’a changé dans le bureau. Juste ajouté son portrait dans un cadre, auprès du disque dur externe, boîtier noir fabriqué en Chine.

Vive le feu !

la peur et la frilosité collective l’avaient gagné lui aussi, insidieusement ; avaient usé en partie son désir de révolte, de révolution, son envie de tout mettre à sac dans ce vieux monde, tabula rasa et que le nouveau puisse enfin éclore

portrait

Trois fenêtres s’offraient alors à ton regard : la nuit de la rue, le monde à portée de clics et son portrait, la bascule au passé qu’il opérait en toi.

la maison aux fantômes #1

Boîte aux lettres béante. Herbes hautes. Et le lierre qui grimpait jusqu’aux fenêtres de l’étage. Pas pris la peine de les murer. Au rez-de-chaussée seulement. Portes et fenêtres.

ce dont la nuit te protégeait

de ces phrases qui traversent - s’arrêtent un temps qu’on les de ces phrases qui traversent - s’arrêtent un temps qu’on les saisisse - demi-sommeil - on les garde un temps en tête - bientôt plus qu’un rythme - vague couleur qu’on ne saurait nommer

la maison aux fantômes #2

Toujours les mêmes. Neuf, elle en avait compté des hommes. Mais une seule femme. Et réguliers ! À débarquer des quatre coins du lotissement, tous les soirs, un peu passé minuit.

difficile de lui échapper

Difficile de lui échapper quand tout ici, papier peint parquet flottant... Il avait tout fait dans la maison. L’avoir aidé un peu. Gratter les strates des tapisseries. Deux ou trois couches selon les pièces, atteindre au placoplâtre. Parfois un dessin, un schéma, mesures, repères, quelques mots, un prénom... Chacun des endroits qu’ils avaient habités... Ne rien (...)

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