Les carnets du lotissement, tentative de fiction web. Mode de fonctionnement : écrire des fictions sous la forme convenant à chacun (textes brefs, images fixes ou animées, productions sonores) ; favoriser l’imbrication des micro-récits proposés et des parcours de lecture variables par l’usage des mots-clés et des liens ; en faire un espace de création (...) (Lire la suite )
éviter ce moment de latence où regarder par la fenêtre - maison morte et ces silhouettes comme d’un mauvais rêve - ta crainte qu’ils ne viennent un jour jusqu’à ta porte - te demandent à entrer - corps dans l’obscur - tu les connais depuis l’enfance - glissent - s’approchent - et qu’agenouillés autour de ton lit - au pied de ton corps engourdi qu’ils déposaient (...) (Lire la suite )
comme remise en marche - remise en ordre du monde (Lire la suite )
tu laissais l’ordi sous tension en permanence - une présence comme une autre (Lire la suite )
ciel bas sur Venise, décembre 2000, pluie, aqua alta, bottes caoutchouc, voir défiler la ville par bribes, vous aviez tant marché, parié sur le hasard, les photos qu’il voulait faire, hors des sentiers battus, loin des clichés, de là à pouvoir affirmer avoir vu la vraie ville, fragments dont tu ne saurais rien dire, après tout insaisissable, tu l’avais lu à (...) (Lire la suite )
avoir ouvert le dossier Venise, fonction diaporama régler la cadence du défilement, n’y pas prendre garde au début, loin d’un détail pourtant, vitesse à laquelle s’enchaînaient les images, avoir le temps de les visiter, toi le fantôme, toi la revenante, de nouveau t’immiscer dans ces lieux, tranches du passé, journées qui se reconstituaient plus ou moins, non (...) (Lire la suite )
Toujours les mêmes. Neuf, elle en avait compté des hommes. Mais une seule femme. Et réguliers ! À débarquer des quatre coins du lotissement, tous les soirs, un peu passé minuit. (Lire la suite )
Boîte aux lettres béante. Herbes hautes. Et le lierre qui grimpait jusqu’aux fenêtres de l’étage. Pas pris la peine de les murer. Au rez-de-chaussée seulement. Portes et fenêtres. (Lire la suite )
Trois fenêtres s’offraient alors à ton regard : la nuit de la rue, le monde à portée de clics et son portrait, la bascule au passé qu’il opérait en toi. (Lire la suite )
de ces phrases qui traversent - s’arrêtent un temps qu’on les de ces phrases qui traversent - s’arrêtent un temps qu’on les saisisse - demi-sommeil - on les garde un temps en tête - bientôt plus qu’un rythme - vague couleur qu’on ne saurait nommer (Lire la suite )
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