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Salle des Caryatides
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Doux mollet de l’enfant à l’oie
4 mars 2014, par Marie PelluetLa surface est douce, d’un blanc doré de grand air
veinée de bleu sous la peau fine,
Transparence d’un voile léger et fragile
Plus tard le parchemin et ses ratures, ses cicatrices, ses taches...
Tu gambades, tu sautes, grimpes aux arbres
tu t’élances et vas gaiement, agile et fort
Bien ancré, charpenté, musclé, fier
Mollet joyeux d’enfant en bonne santé
J’effleure cette douceur et c’est la fermeté qui surprend mes doigts
Solide, ta rondeur dodue appelle une caresse
Mais tu ignores ma requête et t’échappe (...) -
Avec les yeux
18 janvier 2014, par Cécile PortierAu musée on touche seulement avec les yeux. C’est ce qu’on dit, comme dans les pâtisseries.
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Y
1er février 2014, par Blandine GuillemotLa main se pose sur les petites fossettes
Au bas du dos
Juste
Juste à la commissure des globes fessiers
Triangle d’or doux magique duveteux
La main aime à se lover là précisément
Les doigts dessinent les contours du triangle qui
Organiquement l’aimantent
La main se pose sur ce pivot entre la voûte du dos
Et les souples sphères
La main s’engouffre dans le sillon du dos, qui parle d’épine ?
Elle va chercher ce nid d’amour
S’y blottir, s’emparer du panorama
La main est arpenteuse elle aime le relief
Ici (...) -
En marche !
28 mars 2014, par Evelyne BersonBlason sur les pieds du philosophe assis, Chrysippe, IIème siècle après JC
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Salle des caryatides, surprise
4 mars 2014, par danièle Le BourLes plus belles fesses du Louvre ? L’hermaphrodite.
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Etait-ce l’été
4 mars 2014, par Luc Dall’ArmellinaAphrodite trouvée en mer, anonyme, musée du Louvre, salle des Caryatides Etre touché, je suis un être touché, par elle beaucoup, par touches.
Tu me comprendras sans doute. J’ai comme toi quelques marques, dans le dos, là où je ne peux pas voir, là où son attention se porte, là où son regard se pose et me fabrique. Elle me parcourt en géographe. De ses mains chaudes et lisses, de ses doigts aux mouvements brefs. Animale inquiète. Elle me parcourt à son rythme, foulant ma carte, tantôt avec, mélancolie, (...) -
Figures
20 mai 2014, par Luc Dall’ArmellinaOn la voit de profil, une indienne, elle a tout d’une indienne des plaines, d’avant les colonies, fière et libre, elle a tout de la chef de tribu, ses longs cheveux noirs lissés coiffés en arrière, une crinière, c’est une photographie noir et blanc d’Annie Leibovitz même si je vois (dans mon souvenir erroné) les nœuds colorés de ses cheveux et de ses parures guerrières. La ligne qui forme son profil tient-elle de l’amour qu’elle a eu pour son mari ? De son amour à lui pour elle ? De celui de ses trois (...)