le musée mis à nu par ses visiteurs

Toucher l'oeuvre par les autres - - Arcimboldo - Sarraute - Gabrielle d'Estrées - Sonnet - Portraits - Smirou - Rubens - Jeanney - trésor(s) - - Sassetta - Scribe - Genet - Portraits - Esteban / Royet-Journoud - Caryatides - Detambel - Se repérer dans le Musée - Portraits - Louis Imbert / Laure Limongi & Thomas Lélu - Excursion Bill Viola au Grand Palais

Atelier 16 (Portraits, 3)

« Comment circonscrire la figure humaine ? Masquer les traits de ses pulsions ? Révéler son désir en cachant son identité ? Monnayer son reflet en icône ? Revêtir des mythes ? Lire les masques ? Les nuances de leur diversité ? Amputer son je sans le nier ? Dérouler les histoires d’un cliché, d’un regard photographié ? Raconter ces histoires avec les bons mots-clefs ? »

Faces, de Louis Imbert, Publie.net.

La Rumeur des espaces négatifs invente une forme nouvelle entre un texte faussement désincarné et des images banales toutes re-travaillées, où la figure humaine apparaît le plus souvent le plus souvent masquée. Le livre emprunte la forme ludique des manuels illustrés pour s’attacher à la représentation photographique de la figure humaine, celle que l’on retrouve notamment dans la pratique amateur, à travers l’autoportrait (petites annonces, photos d’identité, clichés de magazines, de journaux ou sur internet). Une façon de dévoiler son image en masquant son identité.

Rumeur des espaces négatifs, Laure Limongi & Thomas Lélu, Léo Scheer, 2005.