Comme si, de l’ignorance dans laquelle on se trouve à un moment donné de son existence, on devait obligatoirement d’une façon ou d’une autre rendre raison.
La bibliothèque, chez Serge, c’est dans les chiottes.
La tête prise. La tête prise et c’est d’absence.
Lorsque sa vie ne valait que par et pour les chansons qu’il trimballait dans sa tête toute la journée, tournait en boucle sur ses vinyles ou cassettes et essayait obstinément de reproduire sur sa gratte.
Comment il se retrouve là… Cerveau nappé de plomb, front lourd. Masse d’acier compacte qui lui tombe sur les yeux. … suspendu à cette sensation obsédante que ses globes oculaires se fissurent chaque minute un peu plus sous le poids mort de son crâne, prêts à rompre… L’estomac en vrac, entrailles nouées par le manque. (...)