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Toi, tu m’as fait taire. J’ai lu sur ton...
mardi 20 mai 2014, par
Toi, tu m’as fait taire.
J’ai lu sur ton visage muet l’expression univoque du deuil.
Peau molle blafarde, regard rentré, bouche verrou, paupières parapluie.
À l’étage, autour de toi, toutes les huiles encadrées de dorures sont devenues subitement des allées de tombes anonymes.
Alors oui, j’ai pensé – fâchée – Corot l’impudique paparazzi expose sans censure, peint sans décence la douleur humaine. Cette Velléda si sinistre arrache à vif les souvenirs aux passants.
Est-ce en prospectant dans le passé que la prophétesse lit l’avenir ?