Face à la mer...

Le roulement des vagues nous emporte dans ces allées et venus répétitifs, pourtant chaque mouvement est unique, et chacun peut se retrouver hypnotisé par ce roulement incessant. Perdus devant l’immensité de la mer ; on se perd dans l’inconnu. Le soleil se couche et laisse exploser mille et une couleurs qui viennent se refléter dans l’eau. Quelques fois une brise fraîche vient nous caresser le visage, comme pour nous consoler ; et l’odeur salée de la mer vient titiller nos narines. Parfois, on a envie de se jeter dans l’eau pour s’y perdre, la laisser nous submerger, elle et ces mystères. Assis, sous un kiosque, en face de la mer ; on peut se sentir libre, reposer. À l’abri de la cacophonie de la modernité, on peut vider notre esprit de tous ces déchets. Assez de calme, pour enfin s’écouter, se réconforter. Assez loin de tout, pour s’écrire, se réinventer. Plus aucune peur, pour empêcher le flot des émotions, pour nous stopper dans nos rêves.

Face à la mer, il me semble que l’homme devient plus libre.
Plus aucune peur, pour stopper nos rêves,
Alors, on peut enfin faire une trêve.
Avec la réalité,
Pour pouvoir s’en libérer.

Libre de s’écrire, Libre de se décrire.
Libre de ses désirs, Libre de ressentir.