Aporos
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Aporos 111
Indéfiniment rien ne tarira aux fontaines attentives. À puiser, l’eau s’éveille.
7 avril 2012 eau , fontaines , indéfiniment , rien , tarir
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Aporos 112
Sous nos profonds orages, la fleur du cerisier n’a qu’un travail, scander nos chants aveugles.
11 avril 2012 aveugles , cerisier , chant , orages , scander , travail
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Aporos 113
Hors champ sous le corps de la mer, nos soleils chus ne réchauffent donc plus que le sexe assoupi d’un monde imaginaire.
12 avril 2012 hors champ , imaginaire , mer , monde , sexe , soleils
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Aporos 114
Lucidité chez l’oiseau – la branche précède le chant.
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Aporos 115
Un vol impatient et le renon d’aiguilleurs bleuit la chair du ciel au seuil de nos saisons utiles.
14 avril 2012 aiguilleur , chair , impatient , renon , saison , vol
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Aporos 116
Laisse donc l’embellie tresser seule sa corbeille. Sans l’élan de la foudre tu y dormirais nu.
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Aporos 117
Le printemps est une main qui tremble à la lisière d’un don.
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Aporos 118
Je n’ai aucune nostalgie sinon celle, vertigineuse et anticipée, de ma propre mort.
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Aporos 119
Né de ce rien qui tremble aux visages du même, entre les je du miroir, de quel côté court le frisson ?
18 avril 2012 frisson , je , miroir , rien , trembler , visage
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Aporos 120
Reconnaitre des eaux l’entière partition. Dès la clé de la source, fredonner da capo le chant des équinoxes.
19 avril 2012 chant , clé , eaux , équinoxes , partition , source