La parole qui vacille IV
À brasser tant de marées dans des récitations d’enfance
qu’attends-tu de la mer sinon ton propre achèvement d’écume
tu ouvres la vague majuscule
tu enfreins l’onde loi qui dicte
ne pas
finir arraisonné ni du sel des naufrages
incliné sur l’horizon
couronné du seul soleil
qui meurt
chaque soir
tous les rayons brisés nous confient que
sous la surface encore
on peut survivre
jusqu’aux larmes
mercredi 10 juillet 2013