technique d’un câble

Toute cette description se base, comme le moment de l’intervention, sur le cahier FNARH 139, par Arcangeli et Decoulange. On y trouve des reproductions de plans, de tableaux de spécification, des photographies. Voir aussi, plus loin, les armoires.

J’utilise aussi ce que j’ai pu trouver sur les bobines Pupin sur le site de l’Association ArmorHisTel, ou sur l’apport de Maxwell à la connaissance de l’électricité, via Alessandro Roussel par exemple.

Comment couper un câble ? Puis le relier à une table d’écoute ? Un câble est composé de plusieurs fils conducteurs. Si on tranche un câble et qu’on regarde son âme, on voit un disque d’une dizaine de centimètres de diamètre dont le bord épais promet une isolation de l’extérieur avec du papier, du plomb, de l’acier, et dans lequel courent plusieurs câbles, chacun composés de 4 fils. Ce sont des quartes, il y en a 94 pour le câble Paris-Metz qui concerne cette histoire, on multiplie par 4, ce qui fait 376 fils de cuivre. Ces 94 quartes sont réparties dans le grand câble en plusieurs couches concentriques. Les petites rivières nourrissent les grands fleuves, et en fonction du tronçon (Paris-Reims ou Reims-Metz par exemple), le nombre de fils change.