Les wagons-lits
pages ~081-90
J’ai rebondi entre les différentes archives de la SNCF, à Paris, à Béziers, celles, nationales, du monde du travail, pour trouver l’association Rails et histoire. Je me suis documenté dans le cinéma également, où de nombreux films montrent des trains de nuit, de Night Train to Paris, de Robert Douglas, avec Leslie Nielsen, et Aliza Gur, en 1964, à l’adaptation par Sydney Lumet du Crime de l’Orient-Express d’Agatha Christie. Le reste, très peu, m’étant donné par les témoignages, que j’ai pu étiré par l’imagination, et faire mon travail de mise en fiction. Je regrette de n’avoir pas eu accès à des témoignages d’employé.es de wagons-lits, des anecdotes et détails précis sur le quotidien, mais il s’agirait peut-être d’un autre livre, et il ne fallait pas que je m’empêche d’écrire, comme c’est une tendance lourde chez moi, via le stratagème n°1 de l’hyper-documentation. Je veux dire qu’il était bon pour moi, et pour le texte, de m’arrêter de tout chercher trop précisément.
Comme dans certains hôtels, les chambres communiquent deux à deux. Il allume la lampe de chevet à abat-jour de tissu crème, ferme le loquet menant au 20, et celui du couloir.