le dragueur de mines
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Dans mon texte, quand j’écris "on dit", c’est parce que l’information vient de l’ensemble amalgamé des documents écrits sur les faits, sans qu’ils soient une source (Ruffin, Rouxel, Rizzo...). Parfois, la source est indiquée et j’ai pu aller vérifier. Parfois, elle ne l’est pas. Pour le dragueur de mine, on en trouve mention dans le témoignage de M. Simon, collègue de Keller avec qui il avait saboté les câbles à Paris le 14 juin 40.
Une fois que cela est établi, donc par le témoignage après-guerre d’un collègue qu’il avait connu des années avant la guerre, il faudrait chercher le nom de ce bateau, et consulter le journal de bord pour savoir où il a été, quelle opération a été faite.
Tout ce concerne 1917 a fait l’objet de ma part de moins de recherche, également pour la raison qu’il y a moins de documents. Par exemple, même en parcourant les journaux de bord de tous les bateaux assimilables à des dragueur de mines, je ne suis pas certain de trouver quoique ce soit de précis sur un jeune électricien qui est plus probablement resté dans un hangar à apprendre le double métier de soldat et d’électricien !
Dans le registre matricule de Keller, on trouve une mention un peu plus précise. Il est question de son engagement, avec les dates. Également du chalutier, sur lequel il aurait été embarqué, le "Chalutier de la Manche Or-", où Or est le début d’un mot abrégé avec un "b" en exposant ou "le" ; Orléans ?
Engagé volontaire pour la durée de la guerre le 21.3.1917 à la mairie de Rouen au titre du 1er dépôt des équipages de la flotte à Cherbourg. Arrivé au corps le 22.3.1917. Nommé à la 2e classe électricien breveté provisoire le 29.3.1917. Marine du Havre le 4 juillet 1917. Au 1er dépôt le 14.10.1917. Chalutier de la Manche Or(?) le 7.2.1918. Nommé à la 1e classe électricien. Suite de l’obtention du brevet élémentaire le 1.9.1918. Au 1e dépôt le 20.10.1918.