la batterie de DCA
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La position proche de la batterie de DCA est reprise dans plusieurs récits. Ruffin : "une batterie de D.C.A. de la Wehrmacht située à moins de 300 mètres en amont". En amont de quoi ? De la route ? Considérée comme Metz-Paris ou Paris-Metz ? Vu le relief du quartier, à 300 mètres vers l’est, il y a un petit plateau, des pavillons, des arbres qui deviennent un bois entre Noisy et Champs. Le plus probable est que la DCA en question était celle du Fort de Villiers, situé à presque deux kilomètres à vol d’oiseau. Si elle est en alerte 24 heures sur 24, à raison de cinq soldats pour la manœuvrer par tour de garde, le Fort semble l’endroit le plus naturel pour les loger. C’est surélevé, c’est militaire.
Ici, la localisation du pavillon, par rapport au Fort :
C’est pourquoi, dans mon texte, je joue sur la confusion, l’information mal comprise par Jung, ou indiquée de manière imprécise.
Enfin, le panneau de l’ANACR photographié ici au sujet du panneau de rue, mentionne logiquement le Fort.
D’après les indications qu’il a eues, c’est l’une des deux qui est à louer. Au sommet de cette pente, on a dit à Jung qu’il y a des guetteurs et peut-être même une batterie de DCA, canons pointés vers le nord.
Plus loin :
La batterie de DCA n’est pas, comme il le pensait, juste à côté, ni même à quelques centaines de mètres, mais au Fort de Villiers, beaucoup plus haut, en retrait de la ville. Aucune paire de jumelles ne pourrait comprendre ce qu’il va se passer, ni même penser à regarder.