le musée mis à nu par ses visiteurs

Arcimboldo - Sarraute - Se repérer dans le Musée - Caryatides - Detambel - Rubens - Jeanney - Sassetta - Toucher l'oeuvre par les autres - - trésor(s) - Portraits - Louis Imbert / Laure Limongi & Thomas Lélu - Portraits - Esteban / Royet-Journoud - Scribe - Genet - - Excursion Bill Viola au Grand Palais - Gabrielle d'Estrées - Sonnet - Portraits - Smirou

> Mots-clés > Œuvres > Les Épousailles de la reine ou La Réception de l’anneau

Les Épousailles de la reine ou La Réception de l’anneau

Par Petrus Paulus RUBENS
Siegen (Westphalie), 1577 - Anvers, 1640

Les Épousailles de la reine ou La Réception de l’anneau, dit encore Le Mariage par procuration de Marie de Médicis et d’Henri IV, à Florence le 5 octobre 1600
H. : 3,94 m. ; L. : 2,95 m.

La cérémonie (à laquelle assista en son temps le jeune Rubens !) eut lieu à S. Maria del Fiore, présidée par le cardinal Aldobrandini, légat et neveu du pape Clément VII. L’oncle de la fiancée, le grand-duc de Toscane, en lui remettant l’anneau, épouse symboliquement la reine au nom d’Henri IV. À droite, les négociateurs français ; à gauche, la tante et la sœur de la reine. Marie, vêtue de blanc, a sa traîne tenue par l’Hymen. Le groupe sculpté du Christ mort supporté par Dieu le Père (comme dans une Pietà) est une belle réinvention de Rubens, substituant une sculpture puissamment unifiée à celle, en deux parties superposées, du michelangelesque Bandinelli, qui subsiste, démembrée, à Florence. La composition générale du tableau s’inspire du Mariage de la Vierge, gravure de Dürer.

Source © Musée du Louvre
Image commons.wikimedia.org