Lisières L 12
sauras-tu toujours ma main
comprendre
ce qu’elle tait le matin
quand les lointains s’éveillent
que s’enfoncent au ravin
de mon corps les ombres
pierres cassées
sauras-tu de nouveau
d’un regard me gravir
et dans l’étranglement de l’aube
l’affleurement de mes bras entaillés
me dire encore
le sel
le feu
et la plus belle neige
mardi 21 avril 2015