☰ (Francis Royo)

Bribes     1.4

Ce qui coule de nous dans les veines éclatées des orages
Est l’écho perdu de nos enfances diluviennes
Le fracas des corps lisses aux lendemains bleuis
Les chants électrisés d’amour
Les paumes posées douces sur les duvets mobiles
Les mots nouveaux les mots qui craquent et qu’on croque
La paresse de ne pas attendre
Et puis par dessus tout
L’éclair de ses grands yeux

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