☰ (Francis Royo)

Bribes     9.7

le soleil qui sombre lent
dessine sur ma peau
des oiseaux apeurés

dehors le vent coupant
l’eau rare
les barques chavirées
j’étreins le corps d’un ciel
ineffaçable

ce parfum d’orge blond

c’est la vie
qui s’enfonce
balafre encore en moi
l’enfant mort qui sourit

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