☰ (Francis Royo)

Nord     V

Ce n’est pas la bouche
qui parle
trop encombrée d’air pur
après trop d’asphyxie
ce n’est pas le regard
déshabillé d’images aveuglé de lumière

La parole est aux mains
passions immobiles
et leur chant est un cal
sur la peau des jours bleus

enfouis

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