Dires
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Dires 165
matin d’esquive. les oiseaux s’éloignent des oiseaux. le ciel au ciel est un écrin. il pleuvra
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Dires 164
l’onglée des nuits gercées. corps fermé comme un poing dans le préau du lit
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Dires 163
la nappe où nos repas têtus s’égarent où s’asséchent nos proies
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Dires 162
il fallait bien consentir à ce silence à cette immobilité de feuilles avant l’orage pour qu’une aile se déploie dans la lumière du vieillir
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Dires 161
aux parois du jardin nos ailes inoubliables sous la lune s’efforcent
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Dires 160
nuit est sans trace et courbe un sanglot
24 juillet 2014 nuit
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Dires 159
l’oiseau a sursauté au bruit sec de mon regard. envol métallique
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Dires 158
ce regard qui tout à coup m’apostrophe les lèvres. j’entends ses mots paupières
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Dires 157
viens prendre ce qui est vif. je brûlerai la pierre
22 juin 2014 pierre
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Dires 156
je suis libre criait l’oiseau d’amour empalmé
20 juin 2014 amour