Dires
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Dires 65
un étonnement sans bouche ouvre la porte à sa lumière. le silence se fait d’un rai
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Dires 64
quoi d’autre qu’ennemi devenir à mon ombre. quoi d’autre que tisser en secret mon désert. et exaucer mon sable
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Dires 63
ce n’est pas la source qui parle. ce n’est pas ma soif qui creuse. mais la peau du monde qui illumine mon puits
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Dires 62
j’étais celui qui cherchait au champ de nulle lune. mais regarder le ciel est-ce vieillir encor.
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Dires 61
de la terre d’aube sourd cette lumière qui efface tous les couloirs
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Dires 60
à cette étoile qui ne demande qu’à briller j’avoue l’écume de ce jour comme un miroir
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Dires 59
une pluie lente et muette accompagne mon thé. et rien même mes lèvres ne les séparera
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Dires 58
aucune digue ne retient l’eau de mes phrases inachevées. le silence inonde.
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Dires 57
la soif n’attend rien d’autre. que j’ai si forte. que le dit de son eau
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Dires 56
je ne suis pas encore suffisamment mortel pour que les mots me réunissent sans trembler au monde