Dires
-
Dires 155
dans la douceur de ce printemps démesuré elle traça mon arpent
-
Dires 154
s’il arrivait que meure cette folie qui me noue aux lèvres du monde qu’adviendrait-il alors de mon ventre d’homme
-
Dires 153
j’ai cru à une caresse. ce n’était que le vent qui se trompait de blé
-
Dires 152
une nuit secrète me hante. j’aboie tous les silences qui ne me tiennent pas la main
-
Dires 151
je ris encore des baroques saisons quand tout au fond de moi quelque chose est en train de mourir. et m’invoque
8 juin 2014 saisons
-
Dires 150
à n’être plus. j’éprouve une insoupçonnable jouissance. en lisière
1er juin 2014 être , jouissance , lisière
-
Dires 149
monte un matin où ce qui tremble m’aide à mourir. au sourire du ciel j’exauce la marée.
la mer en bouche est ce miracle au sel aigu -
Dires 148
à la force des ongles au silence accouplé j’accomplis tout dans l’aime
23 mai 2014 silence
-
Dires 147
ce qui ressemble à la folie qui n’est que soif de ventre à l’aube du premier arbre. et ce qui hurle ici qui est chant de la terre noyau soufré d’élan et de cris. le bonheur ne s’épargne pas
20 mai 2014 arbre , aube , bonheur , chant , élan , folie , noyau , soif , terre , ventre
-
Dires 146
éclats de braises au creux des disparitions. et l’incendie qui noue. la nuit qui vient force lumière