Dires
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Dires 161
aux parois du jardin nos ailes inoubliables sous la lune s’efforcent
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Dires 162
il fallait bien consentir à ce silence à cette immobilité de feuilles avant l’orage pour qu’une aile se déploie dans la lumière du vieillir
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Dires 163
la nappe où nos repas têtus s’égarent où s’asséchent nos proies
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Dires 164
l’onglée des nuits gercées. corps fermé comme un poing dans le préau du lit
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Dires 165
matin d’esquive. les oiseaux s’éloignent des oiseaux. le ciel au ciel est un écrin. il pleuvra
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Dires 166
tard le vent me sculpte un destin d’eaux profondes une mer lente. lesté d’orgueil j’y consens
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Dires 167
toutes portes absentes et la bouche blessée je suis un bruit de clefs dans une autre lumière
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Dires 168
tromper le rythme sans connaître le pas
28 août 2014 pas
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Dires 169
mon tour est arrivé. enchevêtre-moi. plus rien d’humain ne pourra me disloquer
31 août 2014 humain
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Dires 170
j’entre. le pas franchi je suis innocemment de la plus haute mer