Le chant-ru 18
Montagne
jamais désaccordée
au seul délogement de son nom tout l’air que j’ai crié
se lave
sans surseoir aux longs échos dressés
de nos corps face à face
merveilleux et sans tain
que des anges défroqués
de brumes et de roches
pour leur distraction toujours
lapident
et dissolvent
mardi 18 septembre 2012