Le chant-ru 13
Nous n’avions pas idée
des simples clairières
elles portaient juste leur goût de verger
à nos lèvres assoiffées
riaient à nos émois
calligraphiaient nos chemins
de leur musique nue
bruissements emportés
jusqu’aux seuils des roncières
où depuis sans couronnes
tant de saisons
trébuchent
jeudi 6 septembre 2012