Où Lire Où Écrire

L’océan de tes yeux

lundi 9 novembre 2020, par A.R

Nous étions entrain de marcher sur les traces du passé du haut de cet endroit vaste tout en profitant de chaque recoin de verdure. C’est en contournant une ancienne édifice parsemés d’histoires que nous arrivions aux seins d’anciennes constructions, aux murs délabrés, des bunker délaissés, tout cela soigneusement décrit sur des panneaux à l’extrémité. Ces derniers nous racontant l’histoire de ceux qui ont posé les pieds avant nous en ce lieu. Seulement, nous oublierons jamais ce jour où nous arpentions cette falaise et les chemins que nous avons emprunté car sans l’ombre d’un doute, ils étaient l’écriture de notre propre présent, du commencement de notre avenir, ensemble. Cela faisait un an, jour pour jour, que nous marchions côte à côte et ce n’était que le début. Ce jour là, j’apercevais de la grandeur dans ses yeux autant dans les rêves qu’il était en train de projeter de réaliser, que dans l’immensité du ciel qu’il observait. Ciel azur au dessus de nous signe d’une belle journée ensoleillé et les quelques nuages qui migraient petit à petit annonçaient une fin de journée pluvieuse. Du haut d’une nouvelle côte plus haute que les autres, un spectacle merveilleux s’offrait à nous. Une main dans la sienne, de peur de tomber, je m’avançais pour respirer cette odeur de liberté, pour pouvoir examiner les profondeurs de la mer. Une mer tranquille, si bleu et si limpide, parfaitement calme, comme nous. Une mer qui avait le pouvoir de nous émouvoir, de toucher nos cœurs si nostalgique. Nous pensions aux obstacles que nous avions traversé pour en arriver là et nous pensions aux obstacles que nous traverserions à l’avenir. Rien n’était plus magique que l’instant même, cet instant, cet seconde où j’ai pris plaisir à détailler chaque recoin de ce paysage, allant de ses yeux, à la mer, au ciel, et aux petites maisons qui peuplaient le port de Fécamp tout en bas à gauche, également à cette grande falaise sur la droite. Je me demandais alors quelle histoire j’allais pouvoir écrire par la suite.