Aporos
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Aporos 251
à l’aplomb de toute lumière aucune ombre ne la précède. la poésie arrive toujours la première
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Aporos 250
ce qui est infini mériterait parfois d’être achevé sans colère
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Aporos 249
l’éventration du ciel et le colloque des sages remplissent chaque jour des barques fatiguées
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Aporos 248
l’aube est une femme à la main douce qui ne vous lâche qu’à fleur ouverte
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Aporos 247
même en secret du vent il y a une évidence de l’aile. son déploiement
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Aporos 246
à l’extrême pointe de ce jour tendu que pas un mot n’empale quelle langue insoutenable parles-tu ?
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Aporos 245
il y a bien ce miracle tout au bout. mais il faut beaucoup mourir pour que ce qui danse vive de son propre souffle.
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Aporos 244
dans toute nuit dénudée il y a les mille sourires de la lune et la griffe rentrée d’un chat
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Aporos 243
à I.
il n’y a pas de seuils. un jour un lent brouillard s’est levé qui s’étend et nettoie toutes les frontières. il n’y a rien. que ce long voyage émerveillé cet effacement obstiné et silencieux vers la lumière.
12 octobre 2013 frontières , jour , lumière , seuil , voyage
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Aporos 242
La peur fleurit comme un champ de sourires. Il n’y a pas de labours. La nuit toujours décide.