☰ (Francis Royo)

Bribes     4.2

Mes nuits d’herbe tremblée arrosée de copeaux de vent et sous l’étoile unique exactement nos petites oraisons de boulevard ex-voto de néons nos silos à prières champs de dieux inutiles aux cadavres incertains.
Certains soirs rien ne fleurit du vœu qui n’ait gorge tranchée et dans nos mains toujours les armes que nous ne lâchons pas.

< >