☰ (Francis Royo)

Le chant-ru     13

Nous n’avions pas idée
des simples clairières
elles portaient juste leur goût de verger
à nos lèvres assoiffées
riaient à nos émois
calligraphiaient nos chemins
de leur musique nue
bruissements emportés
jusqu’aux seuils des roncières
où depuis sans couronnes
tant de saisons

trébuchent

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