☰ (Francis Royo)

Nord     VIII

Ils entraient dans les saisons
froissés comme des linges
d’équinoxe
ce n’est plus la mort qu’ils craignaient
mais les résurrections
les attentats du cœur et de la chair mêlés
les soleils absolus
qui les cueillaient à chaque fois
en gloire

mais la poitrine désarmée

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