☰ (Francis Royo)

L’arrache-coeur     quand ta mer ne dira plus la mer

quand ta mer ne dira plus la mer
mais son brasier de fleurs
quand tes aubes ne feront plus mes jours
soleils par nous versés
pierre à pierre en chemin
notre lumière et notre écho
tranchés perdus

tu souriras

dans le silence lent et blanc
d’une pluie endormie aux pieds des parcs
ton coeur miraculeux dessinera
d’une main de cristal
et si loin de tous les regards possibles
sans trembler
ma couleur immédiate

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