☰ (Francis Royo)

chère chair

ce qu’on garde vivant même en épines ramassées de mémoire attachées et qui fuit au soleil dans ses rayons liés la vie genou dans l’herbe et les cris et les jeux et nos houles au roc à la fleur éclatée de leurs voix soeurs intimes toi villa blanche dis-moi sur quel banc la croix posée de nos regards rêve peine de nous qui viendra à l’automne au parc en ramasser encore de l’enfance la braise

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