☰ (Francis Royo)

Le chant-ru     18

Montagne
jamais désaccordée
au seul délogement de son nom tout l’air que j’ai crié
se lave
sans surseoir aux longs échos dressés
de nos corps face à face
merveilleux et sans tain
que des anges défroqués
de brumes et de roches
pour leur distraction toujours
lapident

et dissolvent

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