Pour pénétrer dans le jardin de Blossac, il faut passer par la rue Thézard. Exact compromis entre l'intellectuel acharné et son opposé figé, dormant au soleil.
C'est drôle, non ?
L'automne est tombé sur Blossac. Les marrons chutent de leurs branches décharnées. Les feuilles mortes forment un tapis croustillant.
Tous les artistes sont de sortie ! Les photographes arpentent les allées tandis qu'une femme aux cheveux blancs croque paisiblement une nymphe de pierre et son "lion amoureux".
Autour d'eux s'agite le ballet des balayeurs.