C'est drôle, la gare de Poitiers rappelle étrangement celle de Pau dans l'accès, la situation géographique... Il y a un piano à l'intérieur. Un jeune homme joue une petite mélodie, douce. En deux temps, trois mouvements, je fais l'acquisition d'une carte jeune. Je ne l'ai pas encore regardée de près.
Il y a dans cette gare un distributeur de produits pour guitare! Accordeur, cordes, médiators, jacks, et même des dévideurs! Ça méritait bien un paragraphe à part.
En ouvrant la fenêtre ce matin, je me suis aperçue que les fils électriques et autres câbles réseau couraient le long de l'immeuble d'en face. Ça me rappelle Lisbonne.
J'ai passé la journée d'aujourd'hui dans un indéfinissable coltard. Vivement demain, que je rencontre des gens! J'appréhende un peu la rentrée. Je ne sais même pas pourquoi je suis ici, en dehors du fait de ne pas y être - partir en stage. L'édition musicale ressemblait trop à une lubie pour être concrétisée. J'avance à tâtons, mon prochain projet consistant à attraper l'opportunité au vol. J'attends un déclic.
Ça me fait penser: j'ai hésité avant de donner mon âge à la dame, au guicher SNCF. Soudain, je ne savais plus si j'avais 20 ans, 21 ans, ou même 25.