Yeux mat(s)

On ne peut avoir qu’une obsession ancrée en nous. L’autre jour, une personne était étonnée de ne

Peut être lis-tu en ce moment. Oui, toi pour qui je tape ces quelques mots…

pas figurer sur les quelques pages de cet amusement estudiantin. Inspirée par Cortázar, je me joue

Désormais, tu ne pourras plus rien dire. Seulement lire et te reconnaître. Peut être que si je prends

des phrases, des blocs sémantiques pour écrire ce soir, cette nuit, au coucher du jour, au crépuscule. Et

une photo de toi avec une façade, tu rentreras dans cette obsession. Mais on peut dire que tu en

je pourrais continuer ainsi. Et faire un pastiche. Mais je ne suis pas au niveau de l’argentin si

constitues une à part entière. Sans que cela soit, évidemment, maladif. On ne garde que la bonne

audacieux, écrivant de ces mains
Marelle
Peut être parlerais-je de ce livre qui ne peut

substance du mot obsession. Au quotidien, une pensée, un geste, une idée ou… un mot, un dessin,

que vous transporter d’étonnements en étonnements. Pour cela, il faut avoir le temps de rédiger

un cadeau. La pensée chemine sans y penser, sans efforts, vers ce point de convergence que tu

mais surtout de transcrire les codes informatiques. Bien que le site soit simple, cela prend du temps,

représentes. Cette photo où nos deux ombres se mêlent, se reflètent, dans cette librairie anglaise

énormément de temps mais on se laisse happer par ces mécanismes à décourvrir. Un nouveau monde

labyrinthique des terres espagnoles… Un beau voyage, un beau cadeau pour clôturer un été sur l’île

se projette lorsqu’on pratique le HTML. Un nouveau langage est créé sur un support numérique.

où Sand et Chopin ont vécu leurs amours…

Nous sommes bien loin des lois du livre…

Mallorca



Le dédales de l'Université

L'Université, on s'y rend presque tous les jours lorsqu'on est étudiant. Mais par quel chemin aborder ce labyrinthe monstrueux composé de salles multiples, de couloirs incessants, d'escaliers tortueux, de salles inexplorées... Imaginons quelqu'un qui se fie aux façades. Il choisira peut être les plus modernes car elles attirent son regard. Les autres vétustes, datant d'un autre siècle tombent ensevelies dans le souvenir. Un premier choix s'est opéré. La sélection peut se poursuivre une fois ce choix dépassé. On entre alors dans le microcosme, ce qui est caché, inatteignable depuis l'extérieur. Une fois dans les bâtiments, on pourrait se fier aux lumières, à la couleur des sols ou des murs. Mais notre inconnu, ce problème s’est imposé à lui, dont on ne sait le nom puisqu'un mystère l'entoure, prend la couleur rouge comme cible. Disons que deux propositions s'offraient à lui, choix cornélien, blanc ou rouge. La proposition B est retenue, validée par sa conscience. Que de questionnements pour un déambulement dans un lieu d'enseignement et qui sont loin d'être très intellectuels. Le hasard agit en douce et guide cet être. Il se trouve que les murs de la cafétéria sont en rouge. Il se fixe et pose son regard vers la vitrine de viennoiserie. Que choisir ? Une chocolatine ou un croissant. Un débat pourrait être mené, un jury convoquait. Finalement, pourquoi faut-il toujours choisir ? Le jeune homme voudrait connaître la réponse à cela. A qui faut-il alors se référer ? Le département de philosophie ou de littérature ? Peut-être un professeur qui se prétend philosophe pourrait tenter un discours sur la question mais il finirait par philosopher sur la vie. Quant à la littérature, un exemple dans un roman pourrait le guider et amener un autre problème. Il se demande alors par quel processus, il peut se rendre au bureau de ces gens là. Prendre toujours sur la droite ou sur la gauche... Et pourquoi pas tout droit ! Il longe les murs, entre dans le hall du bâtiment des Lettres et atterrit en quelques pas, dehors. Plus rien. Il se demande s'il doit rebrousser chemin ou tenter une approche dans le bâtiment A qui se trouve un peu plus loin.


La vie est fatigante, il faut toujours choisir. La nouveauté, ça le tente et il en va jusqu'à oublier sa quête philosophique. On le voit repartir gaiement en sautillant. Sur quel nouveau critère peut-on mener la visite. Être innovant, avoir un regard artistique sur ce qui nous entoure, faire attention aux choses. Aller d'affiches en affiches le mène dans de nouveaux méandres. Il en aperçoit un étage plus haut, il s'élève alors dans les airs puis bifurque. Retour à la case départ, cette affiche sur une lecture musicale, c'est du déjà vu. Un professeur avec une sacoche propre à sa profession vient de passer, il le suit telle une sangsue. C'est le nouveau jeu. Il voit passer un jeune homme avec une casquette. La sacoche ou la casquette ? Envahi d'un doute, il a un moment d'hésitation ; Il arrive à rattraper le jeune homme qui le conduira sûrement dans des lieux insolites. Game over.
Notre protagoniste est encore une fois dans l'accueil. Demander au hasard son chemin ou se procurer un guide de l'université; Un nouveau choix à faire, seules quelques secondes s'écoulent entre les différentes idées. Toute action découle un choix. Son corps attend de se mouvoir en fonction de ce que son cerveau lui dictera.


Soudainement, un groupe se dirige vers un amphithéâtre. Il se joint au groupe. Une visite passe aussi par un aperçu des personnes qui les occupent. Le premier rang ferait de lui l'élève dit modèle quant au dernier, celui qui veut partir en vitesse ou qui n'écoute que d'une oreille. Dans la société, on fait toujours parti d'un groupe. Le premier choix lui apporterait un bon dossier scolaire et l'autre, cela relèverait du talent pour réussir. Rien n'est impossible et c'est un peu cliché, réducteur de penser cela car ce n'est pas la vraie vie ; Le jeune homme ayant pour prénom X choisit l'arrière pour mieux partir en douce dès que … l'intervenant aurait prononcer dix fois « finalement » ou aurait fait les « euh » parfois interminable. Il ne lui reste pas beaucoup de temps pour faire cette visite selon des paramètres originaux donc « finalement » sera plus facile à entendre et retenu. Bonne réponse, le professeur a une certaine éloquence et parle à toute vitesse sans jamais s'interrompre ; Huit, neuf, dix. Il aura fallu un petit quart d'heure pour atteindre le décompte. Il s'évade de ce cours ennuyeux auquel il n'a pas compris le moindre mot puisqu'il était attentif à la prononciation de sa libération. Il sort de cette grande salle, des banquettes face à lui. Moment de pause après ces obstacles, il lève les yeux au plafond. Un luminaire bizarre à l'image de l'université le fixe. Un autre un peu plus loin. Une route se dessine, il traverse en diagonale le bâtiment et s'arrête. Il en a assez vu pour aujourd'hui.