On dit qu’il y a un début à tout.
Pour ma part, j’appréhende toujours une nouvelle rentrée. Trop de bruit. Trop de monde. Trop de changement. C’est trop tout simplement.
Et au milieu de tous ces pas perdus, je découvre non sans angoisse ce nouveau monde qui se présente à moi : l’université.
Puis finalement, rencontrer de nouvelles têtes, de nouveaux horizons, apprendre à les connaître, à se familiariser, puis les considérer très vite comme mes meilleurs amis.
Aujourd'hui, en avril 2018, je regarde le chemin parcourru et j'appréhende davantage le "après", loin de ce qui a été mon quotidien pendant toutes ces années. Plus que quelques mois, quelques semaines,
avant de quitter ce monde qui est finalement devenu ma vie, pour en découvrir un d'autant plus inquiétant : le monde du travail.
Beaucoup de nostalgie se mêle au souvenir du son des doigts qui s'échouent sur les touches. Profitant du ciel endormi ou sur le point de se réveiller, nous partions à l'aventure mes soeurs et moi vers le bureau où se trouvait l'objet qui faisait fureur dans la maison. Objet de pouvoir, de polémique et d'extase, l'ordinateur au ventre rond et au clavier imposant demeurait comme un prince sur son trône en bois. Si nos parents ne nous prenaient pas la main dans le sac, nous pouvions y passer des heures, à jouer, à cliquer, à agir comme des enfants. Que de beaux souvenirs, avec des jeux qui nous faisaient rêver et qui aujourd'hui ont disparu, emportant avec eux les fous rires et les cris d'une époque révolue.