Pierres meulières enchâssées dans un jointement à la chaux mêlée à des fragments de roche. La pierre elle-même est caverneuse, percée d’une multitude de petits trous. Sa couleur peut aller du gris banal à un beau rouille en passant par toutes les teintes d’ocre. Friable, elle laissera sur les doigts du passant curieux un peu de poussière colorée en souvenir…
Il est beau cet arbre. Noueux, tortueux, creux, abîmé. Avec des parties mortes et l’écorce qui boursoufle. On l’imagine frappé par la foudre et refuge à écureuils. Ou peut-être est-ce la demeure d’une fée, qui sait ? Elle sortirait de nuit, sous la forme d’un nuage de lucioles s’échappant de cette caverne béante et s’éparpillant entre les arbres, silencieuses gardiennes de la forêt.