La parole qui vacille III
La chaleur droite et nue
asséchait tous les chants
brûlait des mots les germes
couronnait l’immobile
seule
l’ombre d’un vol d’oiseau
sut fouetter l’innocence de mon désir d’été
griffe souveraine et légère
qui m’emporta très haut
vers des aires creusées
au roc invulnérable
la page n’est jamais blanche du silence des mondes
à midi
lundi 8 juillet 2013