ces bâtiments suivent un strict on ne peut ni manger ni boire sauf quelques exceptions dans son intérieur mais les habitants qui l'envahissent ne semblent pas beaucoup se soucier de ces règles de régime ils fourmillent
On passe des images et des textes par une lumière sur un mur sans doute est-ce une cinématographie pour ces chaises sans doute est-ce une nourriture pour tables ou des clins d’œil de mur à mur oui ce doit être cela j'en ai vu un lui répondre par interposé c'est beau
j'entre et je vois des visages noirs et boutonneux et j'entends du silence et beaucoup de demande en suspens si j'osais en toucher un il s'illumine c'est merveilleux mais ne dit rien langage incompréhensible patiente demande sous silence que je fasse quelque chose mais je suis démuni face à cette belle face rectangulaire ses petits pieds sa main satinée et son corps rattaché par une simple ligne fragile je n'ose pas toucher plus cette mystérieuse rencontre clonée dix-sept fois dans un si petit espace qu'attendent-ils que veulent-il cette puissance sourde cette uniformité je file
des doigts se dressent entre les bâtiments de grands doigts durs et gris encore gris gris comme la nuit qui arrive ils se tendent vers le ciel effilés ils cherchent à rallier les nuages orgueilleux ambitieux mais la nuit noire c'est une lumière pour nous des soleils dans leurs pointus tais-toi toi qui ne sait rien et voit comme un chat
j'ai trouvé le nid d'où provient le la plaie qui fait proliférer ces habitants j'ai suivi l'odeur chaude des relents de nourriture tout est chaud embaume écœurant et tout est bruit ils partent de là reviennent reprendre des forces et contaminer les autres membres du bâtiment je pars
je suis revenu perdu dans les méandres revenu aux visages noirs mais ils sont en parade des microbes leur font la cour les fixe hypnotisés qui a l'ascendant sur qui impossible de le dire les habitants un par un monogames touchent le corps caressent longuement la main et toujours les yeux fixes éperdus perdus dans l'intensité lumineuse l'immensité potentielle des visages noirs c'est trop je fuis
tu as du repos la nuit tes assaillants te laissent tranquille mais ta gangrène ne te quitte jamais tu porte les marques de ta maladie on te tatoue on te grise on te claque on te pénètre et on te prend des partie de toi-même on te viole en toute impunité mais tu es grand tu es fort et bientôt peut-être mais oui j'ai compris A C secteur selon le degré d'avancée de la maladie bientôt tu passeras en B bientôt tu passeras en A et un jour qui sait tu repartiras chez toi
ces doigts tes gardiens restent vigilants ne les fait bouger
ces doigts tes gardiens restent vigilants ne les fait bouger
ces doigts tes gardiens restent vigilants ne les fait bouger
ces doigts tes gardiens restent vigilants ne les fait bouger
ces doigts tes gardiens restent vigilants ne les fait bouger
ces doigts tes gardiens restent vigilants ne les fait bouger
ces doigts tes gardiens restent vigilants ne les fait bouger
je m'arrête décide d'étudier ceux qui t'envahissent ils semblent désordonnés mais une structure m’apparaît un ballet se forme des régularités horaires tes couloirs se vident mais tes salles se remplissent on te remplie le foie le pancréas et là quelque chose se produit on joue avec toi on t'utilise j'observe
on te tatoue les clins d’œil de mur à mur deviennent fréquents et les habitants prennent possession des chaises mais un est puni un est examiné jugé peut-être n'a-t-il pas contaminé assez pas rempli ses quotas été trop gourmand ou pas assez la majorité le regarde ils sont organisés ils parlent ils je reste

Scévole, pape, roi

Ici les grands bâtiments qui sortent de la terre qui ressemblent parfois à des boîtes à œufs les grands bâtiments rouge orange marron mais gris gris la plupart du temps gris de la respiration de la pollution ont des noms plutôt des lettres des chiffres ils sont classés celui-ci a obtenu une meilleure note que celui-là apparemment mais vaut-il mieux avoir un A ou un C et être le 1 ou le 21 en tout cas il y a une discrimination un ghetto des classes sociales des bâtiments sur quels critères sont-ils classés on ne le voit pas pas sur la propreté en tout cas ni sur la grandeur mais ce qui est sûr ce qui est discriminant ce sont ces rassemblement de classe les A rassemblés seulement entre eux les B avec les B les C avec les C qu'en est-il lorsqu'un bâtiment progresse et obtient une meilleure note ou recule et se voit rétrogradé comment se déplace-t-il qui est le dans cette ville qui le met à la place désormais attribuée